Chords for Keny Arkana - Cueille ta vie
Tempo:
90.1 bpm
Chords used:
Abm
Eb
Bb
E
F
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Un [Abm] nouveau jour se lève, enfin nouveau est un grand mot, ils se ressemblent tellement
tous qu'on ne fait plus gaffe aux alentours.
Les gens se bousculent, se marchent dessus en fait, mais ne se regardent plus.
[Eb] Chacun reste dans sa tête, [Abm] assis à l'arrêt de bus.
Je vois cet homme, le regard vide comme chaque matin, il part au chantier mais n'en a plus envie.
Ça fait trente ans que ça dure, le même train trême, il doit bien nourrir sa petite
famille même s'il s'en savait mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France et comme retour de pièce, comme
beaucoup n'a eu droit qu'à son ingratité, et eu devers un bon avenir pour ses gosses
dans un pays qui s'efforce à mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face.
Puis un bruit de volé qui s'ouvre, une vieille dame à sa fenêtre qui regarde le monde tel
un [Eb] tableau dans lequel elle ne veut [Abm] plus être.
Où les époques passent comme des saisons, la sienne est morte et chaque soir elle s'endort
[Bb] avec l'idée de ne plus se [Abm] réveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens de sa vie sont partis et quand elle parle d'elle
c'est tout [Bb] bas, elle s'excuse presque d'être [Abm] en vie.
N'attend que le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller au cimetière se [Eb] recueillir
auprès de son mari [Abm] des fins.
Puis un rire de petite fille vient ensoleiller la rue, elle court dans tous les sens la
joie de vivre la vie dans son état pur.
Quitte tes merveilles devant la rosée du matin pleine de regard de maman et maman
crie « viens ici et donne moi la main ».
La tête baissée, elle obéit, d'un air un peu déçu, puis la relève voyant la vieille
dame à la fenêtre au-dessus.
Échange de regards brefs, rêves mécignifiants, étincellant les yeux de la vieille dame
qui murmurait doucement.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant [F] qu'elle soit abîmée par le [Abm] temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant qu'elle soit abîmée par le temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Un peu plus loin, ce jeune garçon assis sur des cartons entouré de bouteilles vides
qui n'attend plus rien que l'état tombe.
Victime d'une fille qui n'a plus voulu prendre en main, prisonnier du bitume, il s'est [Eb] construit
son monde de très loin, [Abm] un monde intérieur riche où lui seul est souverain, royaume
imaginaire qui n'est plus rentre près la cruauté des humains.
Il n'a plus la notion du temps, fermé dans sa tête, l'enfant lui pleure à chaque instant
où la tempête s'arrête.
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil qui cassent les [Bb] larmes et l'hématome
d'un amour [Abm] passionnel, fruit d'une union virant au déboire, un double tranchant, devenant
[Bb] coupable, soir, lorsqu'il commence à boire, [Abm] elle a perdu l'homme qu'elle aimait, volé
par l'alcool, attendant toujours son retour [Bb] et repoussant toujours l [Abm]'ultimatum, culpabilisant,
car seul est lésé, l'amour rend aveugle, surtout quand la vue donne envie de se crever les yeux.
C'est un homme style à cinquantaine, sort de sa voiture, cosse d'artravate, c'est droit,
t'avances avec fière allure, mais dans son ombre on peut lire celle d'un homme triste
et seul, pas d'amis, juste des gens intéressés par son fait qui les a tous perdus, sa famille
et ses proches, faute d'un égo démesuré, trop d'écœurs dans les reproches, et aujourd'hui
a fini par comprendre dans son malheur qu'en étant seul, même tout l'argent du monde
n'a plus de valeur.
Il est jamais trop tard pour cueillir sa vie, rattraper le retard, tout commence aujourd'hui,
sortir la tête de sa bulle, même si ce monde nous dépasse, ouvrir les yeux et se libérer
de nos habitudes de glace, il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave,
passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant, oser plonger dans l'inconnu, souvent
réparateur, on choisit son chemin, et paraît que le bonheur fait peur.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le [B] vent, cueille ta vie avant qu'elle
soit [Ebm] abîmée par le [Abm] temps, cueille ta
[E] [Abm]
[E] [Eb] [Abm] vie, tiens la fort et ne l'enferme pas dans [E] le
rang, ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves, cueille la dès [Abm] maintenant.
[N]
tous qu'on ne fait plus gaffe aux alentours.
Les gens se bousculent, se marchent dessus en fait, mais ne se regardent plus.
[Eb] Chacun reste dans sa tête, [Abm] assis à l'arrêt de bus.
Je vois cet homme, le regard vide comme chaque matin, il part au chantier mais n'en a plus envie.
Ça fait trente ans que ça dure, le même train trême, il doit bien nourrir sa petite
famille même s'il s'en savait mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France et comme retour de pièce, comme
beaucoup n'a eu droit qu'à son ingratité, et eu devers un bon avenir pour ses gosses
dans un pays qui s'efforce à mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face.
Puis un bruit de volé qui s'ouvre, une vieille dame à sa fenêtre qui regarde le monde tel
un [Eb] tableau dans lequel elle ne veut [Abm] plus être.
Où les époques passent comme des saisons, la sienne est morte et chaque soir elle s'endort
[Bb] avec l'idée de ne plus se [Abm] réveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens de sa vie sont partis et quand elle parle d'elle
c'est tout [Bb] bas, elle s'excuse presque d'être [Abm] en vie.
N'attend que le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller au cimetière se [Eb] recueillir
auprès de son mari [Abm] des fins.
Puis un rire de petite fille vient ensoleiller la rue, elle court dans tous les sens la
joie de vivre la vie dans son état pur.
Quitte tes merveilles devant la rosée du matin pleine de regard de maman et maman
crie « viens ici et donne moi la main ».
La tête baissée, elle obéit, d'un air un peu déçu, puis la relève voyant la vieille
dame à la fenêtre au-dessus.
Échange de regards brefs, rêves mécignifiants, étincellant les yeux de la vieille dame
qui murmurait doucement.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant [F] qu'elle soit abîmée par le [Abm] temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant qu'elle soit abîmée par le temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Un peu plus loin, ce jeune garçon assis sur des cartons entouré de bouteilles vides
qui n'attend plus rien que l'état tombe.
Victime d'une fille qui n'a plus voulu prendre en main, prisonnier du bitume, il s'est [Eb] construit
son monde de très loin, [Abm] un monde intérieur riche où lui seul est souverain, royaume
imaginaire qui n'est plus rentre près la cruauté des humains.
Il n'a plus la notion du temps, fermé dans sa tête, l'enfant lui pleure à chaque instant
où la tempête s'arrête.
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil qui cassent les [Bb] larmes et l'hématome
d'un amour [Abm] passionnel, fruit d'une union virant au déboire, un double tranchant, devenant
[Bb] coupable, soir, lorsqu'il commence à boire, [Abm] elle a perdu l'homme qu'elle aimait, volé
par l'alcool, attendant toujours son retour [Bb] et repoussant toujours l [Abm]'ultimatum, culpabilisant,
car seul est lésé, l'amour rend aveugle, surtout quand la vue donne envie de se crever les yeux.
C'est un homme style à cinquantaine, sort de sa voiture, cosse d'artravate, c'est droit,
t'avances avec fière allure, mais dans son ombre on peut lire celle d'un homme triste
et seul, pas d'amis, juste des gens intéressés par son fait qui les a tous perdus, sa famille
et ses proches, faute d'un égo démesuré, trop d'écœurs dans les reproches, et aujourd'hui
a fini par comprendre dans son malheur qu'en étant seul, même tout l'argent du monde
n'a plus de valeur.
Il est jamais trop tard pour cueillir sa vie, rattraper le retard, tout commence aujourd'hui,
sortir la tête de sa bulle, même si ce monde nous dépasse, ouvrir les yeux et se libérer
de nos habitudes de glace, il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave,
passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant, oser plonger dans l'inconnu, souvent
réparateur, on choisit son chemin, et paraît que le bonheur fait peur.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le [B] vent, cueille ta vie avant qu'elle
soit [Ebm] abîmée par le [Abm] temps, cueille ta
[E] [Abm]
[E] [Eb] [Abm] vie, tiens la fort et ne l'enferme pas dans [E] le
rang, ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves, cueille la dès [Abm] maintenant.
[N]
Key:
Abm
Eb
Bb
E
F
Abm
Eb
Bb
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_ _ _ _ _ _ Un [Abm] nouveau jour se lève, enfin nouveau est un grand mot, ils se ressemblent tellement
tous qu'on ne fait plus gaffe aux alentours.
Les gens se bousculent, se marchent dessus en fait, mais ne se regardent plus.
[Eb] Chacun reste dans sa tête, [Abm] assis à l'arrêt de bus.
Je vois cet homme, le regard vide comme chaque matin, il part au chantier mais n'en a plus envie.
Ça fait trente ans que ça dure, le même train trême, il doit bien nourrir sa petite
famille même s'il s'en savait mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France et comme retour de pièce, comme
beaucoup n'a eu droit qu'à son ingratité, et eu devers un bon avenir pour ses gosses
dans un pays qui s'efforce à mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face.
Puis un bruit de volé qui s'ouvre, une vieille dame à sa fenêtre qui regarde le monde tel
un [Eb] tableau dans lequel elle ne veut [Abm] plus être.
Où les époques passent comme des saisons, la sienne est morte et chaque soir elle s'endort
[Bb] avec l'idée de ne plus se [Abm] réveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens de sa vie sont partis et quand elle parle d'elle
c'est tout [Bb] bas, elle s'excuse presque d'être [Abm] en vie.
N'attend que le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller au cimetière se [Eb] recueillir
auprès de son mari [Abm] des fins.
Puis un rire de petite fille vient ensoleiller la rue, elle court dans tous les sens la
joie de vivre la vie dans son état pur.
Quitte tes merveilles devant la rosée du matin pleine de regard de maman et maman
crie « viens ici et donne moi la main ».
La tête baissée, elle obéit, d'un air un peu déçu, puis la relève voyant la vieille
dame à la fenêtre au-dessus.
Échange de regards brefs, rêves mécignifiants, étincellant les yeux de la vieille dame
qui murmurait doucement.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant [F] qu'elle soit abîmée par le [Abm] temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant qu'elle soit abîmée par le temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Un peu plus loin, ce jeune garçon assis sur des cartons entouré de bouteilles vides
qui n'attend plus rien que l'état tombe.
Victime d'une fille qui n'a plus voulu prendre en main, prisonnier du bitume, il s'est [Eb] construit
son monde de très loin, [Abm] un monde intérieur riche où lui seul est souverain, royaume
imaginaire qui n'est plus rentre près la cruauté des humains.
Il n'a plus la notion du temps, fermé dans sa tête, l'enfant lui pleure à chaque instant
où la tempête s'arrête.
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil qui cassent les [Bb] larmes et l'hématome
d'un amour [Abm] passionnel, fruit d'une union virant au déboire, un double tranchant, devenant
[Bb] coupable, soir, lorsqu'il commence à boire, [Abm] elle a perdu l'homme qu'elle aimait, volé
par l'alcool, attendant toujours son retour [Bb] et repoussant toujours l [Abm]'ultimatum, culpabilisant,
car seul est lésé, l'amour rend aveugle, surtout quand la vue donne envie de se crever les yeux.
C'est un homme style à cinquantaine, sort de sa voiture, cosse d'artravate, c'est droit,
t'avances avec fière allure, mais dans son ombre on peut lire celle d'un homme triste
et seul, pas d'amis, juste des gens intéressés par son fait qui les a tous perdus, sa famille
et ses proches, faute d'un égo démesuré, trop d'écœurs dans les reproches, et aujourd'hui
a fini par comprendre dans son malheur qu'en étant seul, même tout l'argent du monde
n'a plus de valeur.
_ _ Il est jamais trop tard pour cueillir sa vie, rattraper le retard, tout commence aujourd'hui,
sortir la tête de sa bulle, même si ce monde nous dépasse, ouvrir les yeux et se libérer
de nos habitudes de glace, il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave,
passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant, oser plonger dans l'inconnu, souvent
réparateur, on choisit son chemin, et paraît que le bonheur fait peur.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le [B] vent, cueille ta vie avant qu'elle
soit [Ebm] abîmée par le [Abm] temps, cueille ta _ _ _
[E] _ _ _ _ [Abm] _ _ _ _
[E] _ _ _ [Eb] _ [Abm] vie, tiens la fort et ne l'enferme pas dans [E] le
rang, ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves, cueille la dès [Abm] maintenant. _ _ _
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tous qu'on ne fait plus gaffe aux alentours.
Les gens se bousculent, se marchent dessus en fait, mais ne se regardent plus.
[Eb] Chacun reste dans sa tête, [Abm] assis à l'arrêt de bus.
Je vois cet homme, le regard vide comme chaque matin, il part au chantier mais n'en a plus envie.
Ça fait trente ans que ça dure, le même train trême, il doit bien nourrir sa petite
famille même s'il s'en savait mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France et comme retour de pièce, comme
beaucoup n'a eu droit qu'à son ingratité, et eu devers un bon avenir pour ses gosses
dans un pays qui s'efforce à mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face.
Puis un bruit de volé qui s'ouvre, une vieille dame à sa fenêtre qui regarde le monde tel
un [Eb] tableau dans lequel elle ne veut [Abm] plus être.
Où les époques passent comme des saisons, la sienne est morte et chaque soir elle s'endort
[Bb] avec l'idée de ne plus se [Abm] réveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens de sa vie sont partis et quand elle parle d'elle
c'est tout [Bb] bas, elle s'excuse presque d'être [Abm] en vie.
N'attend que le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller au cimetière se [Eb] recueillir
auprès de son mari [Abm] des fins.
Puis un rire de petite fille vient ensoleiller la rue, elle court dans tous les sens la
joie de vivre la vie dans son état pur.
Quitte tes merveilles devant la rosée du matin pleine de regard de maman et maman
crie « viens ici et donne moi la main ».
La tête baissée, elle obéit, d'un air un peu déçu, puis la relève voyant la vieille
dame à la fenêtre au-dessus.
Échange de regards brefs, rêves mécignifiants, étincellant les yeux de la vieille dame
qui murmurait doucement.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant [F] qu'elle soit abîmée par le [Abm] temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le vent.
Cueille ta vie avant qu'elle soit abîmée par le temps.
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l'enferme pas dans le [E] rang, ne la laisse pas s'envoler
[Eb] loin tes rêves, cueille-la dès maintenant.
[Abm] Un peu plus loin, ce jeune garçon assis sur des cartons entouré de bouteilles vides
qui n'attend plus rien que l'état tombe.
Victime d'une fille qui n'a plus voulu prendre en main, prisonnier du bitume, il s'est [Eb] construit
son monde de très loin, [Abm] un monde intérieur riche où lui seul est souverain, royaume
imaginaire qui n'est plus rentre près la cruauté des humains.
Il n'a plus la notion du temps, fermé dans sa tête, l'enfant lui pleure à chaque instant
où la tempête s'arrête.
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil qui cassent les [Bb] larmes et l'hématome
d'un amour [Abm] passionnel, fruit d'une union virant au déboire, un double tranchant, devenant
[Bb] coupable, soir, lorsqu'il commence à boire, [Abm] elle a perdu l'homme qu'elle aimait, volé
par l'alcool, attendant toujours son retour [Bb] et repoussant toujours l [Abm]'ultimatum, culpabilisant,
car seul est lésé, l'amour rend aveugle, surtout quand la vue donne envie de se crever les yeux.
C'est un homme style à cinquantaine, sort de sa voiture, cosse d'artravate, c'est droit,
t'avances avec fière allure, mais dans son ombre on peut lire celle d'un homme triste
et seul, pas d'amis, juste des gens intéressés par son fait qui les a tous perdus, sa famille
et ses proches, faute d'un égo démesuré, trop d'écœurs dans les reproches, et aujourd'hui
a fini par comprendre dans son malheur qu'en étant seul, même tout l'argent du monde
n'a plus de valeur.
_ _ Il est jamais trop tard pour cueillir sa vie, rattraper le retard, tout commence aujourd'hui,
sortir la tête de sa bulle, même si ce monde nous dépasse, ouvrir les yeux et se libérer
de nos habitudes de glace, il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave,
passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant, oser plonger dans l'inconnu, souvent
réparateur, on choisit son chemin, et paraît que le bonheur fait peur.
Cueille ta vie avant qu'elle soit emportée par le [B] vent, cueille ta vie avant qu'elle
soit [Ebm] abîmée par le [Abm] temps, cueille ta _ _ _
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rang, ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves, cueille la dès [Abm] maintenant. _ _ _
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