Chords for Thomas Fersen et le cinéma
Tempo:
124.9 bpm
Chords used:
Eb
A
Dbm
G
E
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret

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Le ukulélé, [Eb] c'est un petit [A] instrument à cordes des [Eb] îles polynésiennes avec lequel, vous le savez, Marilyn Monroe
avait bien accompagné ses [Dbm] chansons.
Mais pas seulement Marilyn, Thomas Fersen aussi adore le ukulélé.
Et c'est avec la taille soprano de cet instrument mythique qu'il a voulu réenregistrer 18 de ses chansons
avec son ami Pierre Sangrat qui l'accompagnait, lui, sur un ukulélé bariton.
Cela dit, que Thomas Fersen se mesure à un instrument réputé difficile, c'est très bien,
mais qu'il se mesure donc à nos questions classiques et on verra s'il s'en sort aussi bien.
Questions classiques à Thomas Fersen.
Quel film vous fait-il pleurer à chaque fois que vous le voyez ?
C'est Rome, ville ouverte.
A chaque fois que je vois les enfants qui reviennent d'être allés faire sauter la gare de triage
ou je ne sais quoi, la façon dont c'est filmé et la façon dont on comprend que les enfants sont allés faire un acte de résistance.
Me bouilleverse.
Quel séducteur du cinéma classique auriez-vous aimé être et dans quel film ?
Il y a un acteur qui me séduisait énormément, que j'aimais beaucoup, c'était Marcello Mastroianni.
J'étais très touché par ce personnage.
De tant qu'il est dans sa jeunesse, mon père lui ressemblait, c'était assez troublant.
Et mon père s'appelle [G] Marcel.
Une anecdote personnelle, un souvenir lié à la vision d'un film dans une salle de cinéma ?
J'ai vu le Bal des vampires cinq fois en entrant par la sortie.
Dans quel décor vu au cinéma aimeriez-vous vivre ?
En particulier, c'est le fantôme de Madame Muir.
J'adore la maison sur la falaise, battue par les vagues.
C'est un peu un cliché romantique, mais il fonctionne.
J'ai vu ce film plusieurs fois.
Il est très naïf, mais c'est un conte.
Il y a celui-là, le château de la Belle et la Bête aussi.
J'aime les lieux abandonnés, les théâtres vides, les donjons en ruines, les terrains de foot sans joueurs.
Quel acteur respectez-vous pour ses positions morales ou son attitude dans la vie ?
Il y a des acteurs dont j'aimais beaucoup le personnage.
Maintenant, par une moralité, je n'en sais rien.
Je ne sais pas dans la moralité de chacun, et ça ne m'intéresse pas non plus tellement.
Il y a peut-être même certaines qui étaient dégoûtantes.
Mais j'aimais beaucoup Michel Simon, par exemple, Jules Berry.
Ce sont des comédiens qui me captivaient.
Quelle est selon vous la scène la plus érotique à laquelle vous ayez jamais assisté au cinéma ?
Celle qui m'est venue spontanément à l'esprit, je ne sais pas pourquoi, c'est King Kong.
King Kong, le monstre poilu qui prend la femme nubile dans sa main.
Quel est le personnage de cinéma qui vous ressemble le plus ?
Il y a un film que j'ai beaucoup vu aussi, c'est Vertigo de Ditchcock.
J'étais très très troublé par ce film.
D'une part parce que j'ai le vertige,
mais surtout parce que le personnage essaie de recréer la femme disparue.
C'est un thème qui, à l'époque où j'ai vu le film, c'est-à-dire dans les années 80,
ça me plaisait beaucoup, cette nostalgie.
Je suis beaucoup moins nostalgique maintenant.
Mais quand on est jeune, on a besoin de se créer un passé aussi, c'est important. Ça manque.
Après ça devient trop lourd, au contraire.
On a plutôt envie de se déester.
Quel est le film classique que vous avez le plus vu ?
C'est Paisa d'Orocellini.
Pourquoi ?
Parce que pendant longtemps,
quand j'avais une nouvelle copine, je lui montrais Paisa
pour me rehausser un peu moi-même à ses yeux.
C'est un film que j'ai vu beaucoup.
Je fais le malin, mais ce qui m'a toujours beaucoup plu dans ce film,
c'est que paradoxalement, on ne voit pas très bien.
Et que l'imagination complète, ce que l'oeil ne voit pas,
comme dans la vie.
Parce que dans la vie, on ne voit pas très bien.
Quelle blague, gag ou réplique vous fait systématiquement rire ?
Il y a des films que je revois et dont j'apprécie les gags
encore et encore et encore, ce sont les films de Woody Allen.
J'admire évidemment la mathématique des gags de Keaton
ou de Chaplin.
Et je trouve que toute cette minutie au service d'un gag,
c'est une gratuité qui me séduit.
[A] A quel méchant de cinéma vous êtes-vous déjà identifié ?
Les méchants sont très séduisants, c'est d'ailleurs ceux qui ont
souvent le plus de relief dans les films.
Et puis les plus rigolos aussi.
Je me suis identifié à Nino Manfredi dans Afro-Salé Méchant.
Je me suis identifié à Jules Berry dans Les Visiteurs du Soir
avec son petit collant.
[E]
Sympa, non ?
Vous avez remarqué que les bonds de la [F] chanson française
sont assez calés en sinoche.
C'est quasiment une règle.
Thomas Fersen, Best of the Poche, c'est le titre de ce nouvel album
avec toutes les grandes chansons de [Am] Thomas, Pierre, Monsieur
ou bien Pièce montée des grands [Gm] jours, pour ne citer qu'à elle.
C'est [Dm] une belle occasion pour lui et pour nous de se faire plaisir.
Tout simplement et pour le plus grand bonheur du vaste peuple
avait bien accompagné ses [Dbm] chansons.
Mais pas seulement Marilyn, Thomas Fersen aussi adore le ukulélé.
Et c'est avec la taille soprano de cet instrument mythique qu'il a voulu réenregistrer 18 de ses chansons
avec son ami Pierre Sangrat qui l'accompagnait, lui, sur un ukulélé bariton.
Cela dit, que Thomas Fersen se mesure à un instrument réputé difficile, c'est très bien,
mais qu'il se mesure donc à nos questions classiques et on verra s'il s'en sort aussi bien.
Questions classiques à Thomas Fersen.
Quel film vous fait-il pleurer à chaque fois que vous le voyez ?
C'est Rome, ville ouverte.
A chaque fois que je vois les enfants qui reviennent d'être allés faire sauter la gare de triage
ou je ne sais quoi, la façon dont c'est filmé et la façon dont on comprend que les enfants sont allés faire un acte de résistance.
Me bouilleverse.
Quel séducteur du cinéma classique auriez-vous aimé être et dans quel film ?
Il y a un acteur qui me séduisait énormément, que j'aimais beaucoup, c'était Marcello Mastroianni.
J'étais très touché par ce personnage.
De tant qu'il est dans sa jeunesse, mon père lui ressemblait, c'était assez troublant.
Et mon père s'appelle [G] Marcel.
Une anecdote personnelle, un souvenir lié à la vision d'un film dans une salle de cinéma ?
J'ai vu le Bal des vampires cinq fois en entrant par la sortie.
Dans quel décor vu au cinéma aimeriez-vous vivre ?
En particulier, c'est le fantôme de Madame Muir.
J'adore la maison sur la falaise, battue par les vagues.
C'est un peu un cliché romantique, mais il fonctionne.
J'ai vu ce film plusieurs fois.
Il est très naïf, mais c'est un conte.
Il y a celui-là, le château de la Belle et la Bête aussi.
J'aime les lieux abandonnés, les théâtres vides, les donjons en ruines, les terrains de foot sans joueurs.
Quel acteur respectez-vous pour ses positions morales ou son attitude dans la vie ?
Il y a des acteurs dont j'aimais beaucoup le personnage.
Maintenant, par une moralité, je n'en sais rien.
Je ne sais pas dans la moralité de chacun, et ça ne m'intéresse pas non plus tellement.
Il y a peut-être même certaines qui étaient dégoûtantes.
Mais j'aimais beaucoup Michel Simon, par exemple, Jules Berry.
Ce sont des comédiens qui me captivaient.
Quelle est selon vous la scène la plus érotique à laquelle vous ayez jamais assisté au cinéma ?
Celle qui m'est venue spontanément à l'esprit, je ne sais pas pourquoi, c'est King Kong.
King Kong, le monstre poilu qui prend la femme nubile dans sa main.
Quel est le personnage de cinéma qui vous ressemble le plus ?
Il y a un film que j'ai beaucoup vu aussi, c'est Vertigo de Ditchcock.
J'étais très très troublé par ce film.
D'une part parce que j'ai le vertige,
mais surtout parce que le personnage essaie de recréer la femme disparue.
C'est un thème qui, à l'époque où j'ai vu le film, c'est-à-dire dans les années 80,
ça me plaisait beaucoup, cette nostalgie.
Je suis beaucoup moins nostalgique maintenant.
Mais quand on est jeune, on a besoin de se créer un passé aussi, c'est important. Ça manque.
Après ça devient trop lourd, au contraire.
On a plutôt envie de se déester.
Quel est le film classique que vous avez le plus vu ?
C'est Paisa d'Orocellini.
Pourquoi ?
Parce que pendant longtemps,
quand j'avais une nouvelle copine, je lui montrais Paisa
pour me rehausser un peu moi-même à ses yeux.
C'est un film que j'ai vu beaucoup.
Je fais le malin, mais ce qui m'a toujours beaucoup plu dans ce film,
c'est que paradoxalement, on ne voit pas très bien.
Et que l'imagination complète, ce que l'oeil ne voit pas,
comme dans la vie.
Parce que dans la vie, on ne voit pas très bien.
Quelle blague, gag ou réplique vous fait systématiquement rire ?
Il y a des films que je revois et dont j'apprécie les gags
encore et encore et encore, ce sont les films de Woody Allen.
J'admire évidemment la mathématique des gags de Keaton
ou de Chaplin.
Et je trouve que toute cette minutie au service d'un gag,
c'est une gratuité qui me séduit.
[A] A quel méchant de cinéma vous êtes-vous déjà identifié ?
Les méchants sont très séduisants, c'est d'ailleurs ceux qui ont
souvent le plus de relief dans les films.
Et puis les plus rigolos aussi.
Je me suis identifié à Nino Manfredi dans Afro-Salé Méchant.
Je me suis identifié à Jules Berry dans Les Visiteurs du Soir
avec son petit collant.
[E]
Sympa, non ?
Vous avez remarqué que les bonds de la [F] chanson française
sont assez calés en sinoche.
C'est quasiment une règle.
Thomas Fersen, Best of the Poche, c'est le titre de ce nouvel album
avec toutes les grandes chansons de [Am] Thomas, Pierre, Monsieur
ou bien Pièce montée des grands [Gm] jours, pour ne citer qu'à elle.
C'est [Dm] une belle occasion pour lui et pour nous de se faire plaisir.
Tout simplement et pour le plus grand bonheur du vaste peuple
Key:
Eb
A
Dbm
G
E
Eb
A
Dbm
Le ukulélé, [Eb] c'est un petit [A] instrument à cordes des [Eb] îles polynésiennes avec lequel, vous le savez, Marilyn Monroe
avait bien accompagné ses [Dbm] chansons.
Mais pas seulement Marilyn, Thomas Fersen aussi adore le ukulélé.
Et c'est avec la taille soprano de cet instrument mythique qu'il a voulu réenregistrer 18 de ses chansons
avec son ami Pierre Sangrat qui l'accompagnait, lui, sur un ukulélé bariton.
Cela dit, que Thomas Fersen se mesure à un instrument réputé difficile, c'est très bien,
mais qu'il se mesure donc à nos questions classiques et on verra s'il s'en sort aussi bien.
Questions classiques à Thomas Fersen.
Quel film vous fait-il pleurer à chaque fois que vous le voyez ?
C'est Rome, ville ouverte.
A chaque fois que je vois les enfants qui reviennent d'être allés faire sauter la gare de triage
ou je ne sais quoi, la façon dont c'est filmé et la façon dont on comprend que les enfants sont allés faire un acte de résistance. _
_ _ Me bouilleverse.
Quel séducteur du cinéma classique auriez-vous aimé être et dans quel film ?
Il y a un _ _ _ acteur qui me séduisait énormément, que j'aimais beaucoup, c'était Marcello Mastroianni.
_ _ J'étais _ _ très touché par ce _ personnage.
_ _ _ De tant qu'il est dans sa jeunesse, mon père lui ressemblait, c'était assez troublant.
_ _ _ _ _ Et mon père s'appelle [G] Marcel.
Une anecdote personnelle, un souvenir lié à la vision d'un film dans une salle de cinéma ?
J'ai vu _ le Bal des vampires cinq fois en entrant par la sortie. _
_ Dans quel décor vu au cinéma aimeriez-vous vivre ?
En particulier, c'est le fantôme de Madame Muir.
J'adore la maison sur la falaise, _ battue par les vagues.
_ C'est un peu un cliché romantique, mais il fonctionne.
J'ai vu ce film plusieurs fois.
_ _ _ Il est très naïf, mais c'est _ _ _ un conte. _ _
_ _ Il y a celui-là, le château de la Belle et la Bête aussi.
J'aime les lieux abandonnés, les théâtres vides, _ _ _ les donjons en ruines, _ les terrains de foot sans joueurs.
_ _ _ _ Quel acteur respectez-vous pour ses positions morales ou son attitude dans la vie ?
Il y a des acteurs dont j'aimais beaucoup le personnage.
_ _ _ _ Maintenant, par une moralité, je n'en sais rien.
Je ne sais pas dans la moralité de chacun, et ça ne m'intéresse pas non plus tellement.
Il y a peut-être même certaines qui étaient dégoûtantes.
_ _ _ _ _ _ Mais j'aimais beaucoup Michel Simon, par exemple, _ _ Jules Berry.
_ _ _ Ce sont des comédiens qui me captivaient.
Quelle est selon vous la scène la plus érotique à laquelle vous ayez jamais assisté au cinéma ?
Celle qui m'est venue spontanément à l'esprit, je ne sais pas pourquoi, c'est King Kong.
_ _ _ _ King Kong, _ le monstre poilu qui prend la femme nubile dans sa main.
_ Quel est le personnage de cinéma qui vous ressemble le plus ?
Il y a un film que j'ai beaucoup vu aussi, c'est Vertigo de Ditchcock. _ _ _ _
J'étais très très troublé par ce film.
D'une part parce que j'ai le vertige,
mais surtout parce que le personnage _ essaie de recréer la femme disparue.
_ C'est _ _ un thème qui, à l'époque où j'ai vu le film, c'est-à-dire dans les années 80,
ça me plaisait beaucoup, _ _ cette nostalgie.
Je suis beaucoup moins nostalgique maintenant.
_ _ Mais quand on est jeune, on a besoin de se créer un passé aussi, c'est important. Ça _ manque.
_ Après ça devient trop lourd, au contraire.
On a plutôt envie de se déester.
Quel est le film classique que vous avez le plus vu _ ?
C'est Paisa d'Orocellini.
_ _ Pourquoi ?
Parce que pendant longtemps,
_ quand j'avais une nouvelle copine, je lui montrais Paisa
pour _ me rehausser un peu moi-même à ses yeux. _ _ _ _ _
C'est un film que j'ai vu beaucoup.
Je fais le malin, mais ce qui m'a toujours beaucoup plu dans ce film,
c'est que paradoxalement, on ne voit pas très bien.
_ Et que l'imagination complète, ce que l'oeil ne voit pas,
comme dans la vie.
Parce que dans la vie, on ne voit pas très bien.
Quelle blague, gag ou réplique vous fait systématiquement rire ?
Il y a des films que je revois et dont j'apprécie les gags
encore et encore et encore, ce sont les films de Woody Allen.
J'admire évidemment la mathématique des gags de Keaton
ou _ de Chaplin.
Et je trouve que toute cette _ _ minutie au service d'un gag, _
c'est _ _ _ une _ _ gratuité qui me séduit.
[A] A quel méchant de cinéma vous êtes-vous déjà identifié ?
Les méchants sont très séduisants, c'est d'ailleurs ceux qui ont
souvent le plus de relief dans les films.
_ _ Et puis les plus rigolos aussi. _
Je me suis identifié à Nino Manfredi dans Afro-Salé Méchant.
Je me suis _ identifié à Jules Berry dans Les Visiteurs du Soir
avec son petit collant.
_ _ _ _ _ _ [E]
Sympa, non ?
Vous avez remarqué que les bonds de la [F] chanson française
sont assez calés en sinoche.
C'est quasiment une règle.
Thomas Fersen, Best of the Poche, c'est le titre de ce nouvel album
avec toutes les grandes chansons de [Am] Thomas, Pierre, Monsieur
ou bien Pièce montée des grands [Gm] jours, pour ne citer qu'à elle.
C'est [Dm] une belle occasion pour lui et pour nous de se faire plaisir.
Tout simplement et pour le plus grand bonheur du vaste peuple
avait bien accompagné ses [Dbm] chansons.
Mais pas seulement Marilyn, Thomas Fersen aussi adore le ukulélé.
Et c'est avec la taille soprano de cet instrument mythique qu'il a voulu réenregistrer 18 de ses chansons
avec son ami Pierre Sangrat qui l'accompagnait, lui, sur un ukulélé bariton.
Cela dit, que Thomas Fersen se mesure à un instrument réputé difficile, c'est très bien,
mais qu'il se mesure donc à nos questions classiques et on verra s'il s'en sort aussi bien.
Questions classiques à Thomas Fersen.
Quel film vous fait-il pleurer à chaque fois que vous le voyez ?
C'est Rome, ville ouverte.
A chaque fois que je vois les enfants qui reviennent d'être allés faire sauter la gare de triage
ou je ne sais quoi, la façon dont c'est filmé et la façon dont on comprend que les enfants sont allés faire un acte de résistance. _
_ _ Me bouilleverse.
Quel séducteur du cinéma classique auriez-vous aimé être et dans quel film ?
Il y a un _ _ _ acteur qui me séduisait énormément, que j'aimais beaucoup, c'était Marcello Mastroianni.
_ _ J'étais _ _ très touché par ce _ personnage.
_ _ _ De tant qu'il est dans sa jeunesse, mon père lui ressemblait, c'était assez troublant.
_ _ _ _ _ Et mon père s'appelle [G] Marcel.
Une anecdote personnelle, un souvenir lié à la vision d'un film dans une salle de cinéma ?
J'ai vu _ le Bal des vampires cinq fois en entrant par la sortie. _
_ Dans quel décor vu au cinéma aimeriez-vous vivre ?
En particulier, c'est le fantôme de Madame Muir.
J'adore la maison sur la falaise, _ battue par les vagues.
_ C'est un peu un cliché romantique, mais il fonctionne.
J'ai vu ce film plusieurs fois.
_ _ _ Il est très naïf, mais c'est _ _ _ un conte. _ _
_ _ Il y a celui-là, le château de la Belle et la Bête aussi.
J'aime les lieux abandonnés, les théâtres vides, _ _ _ les donjons en ruines, _ les terrains de foot sans joueurs.
_ _ _ _ Quel acteur respectez-vous pour ses positions morales ou son attitude dans la vie ?
Il y a des acteurs dont j'aimais beaucoup le personnage.
_ _ _ _ Maintenant, par une moralité, je n'en sais rien.
Je ne sais pas dans la moralité de chacun, et ça ne m'intéresse pas non plus tellement.
Il y a peut-être même certaines qui étaient dégoûtantes.
_ _ _ _ _ _ Mais j'aimais beaucoup Michel Simon, par exemple, _ _ Jules Berry.
_ _ _ Ce sont des comédiens qui me captivaient.
Quelle est selon vous la scène la plus érotique à laquelle vous ayez jamais assisté au cinéma ?
Celle qui m'est venue spontanément à l'esprit, je ne sais pas pourquoi, c'est King Kong.
_ _ _ _ King Kong, _ le monstre poilu qui prend la femme nubile dans sa main.
_ Quel est le personnage de cinéma qui vous ressemble le plus ?
Il y a un film que j'ai beaucoup vu aussi, c'est Vertigo de Ditchcock. _ _ _ _
J'étais très très troublé par ce film.
D'une part parce que j'ai le vertige,
mais surtout parce que le personnage _ essaie de recréer la femme disparue.
_ C'est _ _ un thème qui, à l'époque où j'ai vu le film, c'est-à-dire dans les années 80,
ça me plaisait beaucoup, _ _ cette nostalgie.
Je suis beaucoup moins nostalgique maintenant.
_ _ Mais quand on est jeune, on a besoin de se créer un passé aussi, c'est important. Ça _ manque.
_ Après ça devient trop lourd, au contraire.
On a plutôt envie de se déester.
Quel est le film classique que vous avez le plus vu _ ?
C'est Paisa d'Orocellini.
_ _ Pourquoi ?
Parce que pendant longtemps,
_ quand j'avais une nouvelle copine, je lui montrais Paisa
pour _ me rehausser un peu moi-même à ses yeux. _ _ _ _ _
C'est un film que j'ai vu beaucoup.
Je fais le malin, mais ce qui m'a toujours beaucoup plu dans ce film,
c'est que paradoxalement, on ne voit pas très bien.
_ Et que l'imagination complète, ce que l'oeil ne voit pas,
comme dans la vie.
Parce que dans la vie, on ne voit pas très bien.
Quelle blague, gag ou réplique vous fait systématiquement rire ?
Il y a des films que je revois et dont j'apprécie les gags
encore et encore et encore, ce sont les films de Woody Allen.
J'admire évidemment la mathématique des gags de Keaton
ou _ de Chaplin.
Et je trouve que toute cette _ _ minutie au service d'un gag, _
c'est _ _ _ une _ _ gratuité qui me séduit.
[A] A quel méchant de cinéma vous êtes-vous déjà identifié ?
Les méchants sont très séduisants, c'est d'ailleurs ceux qui ont
souvent le plus de relief dans les films.
_ _ Et puis les plus rigolos aussi. _
Je me suis identifié à Nino Manfredi dans Afro-Salé Méchant.
Je me suis _ identifié à Jules Berry dans Les Visiteurs du Soir
avec son petit collant.
_ _ _ _ _ _ [E]
Sympa, non ?
Vous avez remarqué que les bonds de la [F] chanson française
sont assez calés en sinoche.
C'est quasiment une règle.
Thomas Fersen, Best of the Poche, c'est le titre de ce nouvel album
avec toutes les grandes chansons de [Am] Thomas, Pierre, Monsieur
ou bien Pièce montée des grands [Gm] jours, pour ne citer qu'à elle.
C'est [Dm] une belle occasion pour lui et pour nous de se faire plaisir.
Tout simplement et pour le plus grand bonheur du vaste peuple