Chords for Les Inconnus - Le jeu de la vérité vraie

Tempo:
122.5 bpm
Chords used:

G

D

Gm

F

Eb

Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Les Inconnus - Le jeu de la vérité vraie chords
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[Gm]
[G]
[Db] [G]
[N] Bonsoir, bonsoir et bienvenue à cette nouvelle édition de l'heure de la vérité vraie.
Monsieur Henri Langlois, bonsoir.
Bonsoir.
Bonsoir monsieur le ministre.
Permettez-moi tout d'abord non seulement de vous saluer mais de vous dire mon admiration
puisque vous connaissez le principe de l'émission.
Je connais le principe de l'édition, elle est audacieuse.
C'est très audacieux, la vérité, rien que la vérité, sans les détours et autres
circonvolutions propres au langage politique.
Tout à fait.
Alors vous avez cependant droit à deux jokers.
Permettez-moi de vous interrompre, je compte me passer des jokers car pour moi rien ne
vaut la vérité vraie.
Eh bien, à la bonne heure monsieur le ministre.
Je rappelle que suivant notre récent sondage, vous êtes à 19 points.
19 points, ce qui est peu.
Il faut le reconnaître, c'est peu.
Mais il ne tient qu'à vous dire médié, vous allez convaincre les français qui nous
écoutent, ils vont téléphoner.
Vous me voyez monsieur Demier, le impatient de participer à votre émission.
A la bonne heure monsieur le ministre.
Tout de suite, j'appelle monsieur Philippe Manuelli, journaliste à Libération Figaro
France Dimanche, journaux qui viennent de fusionner récemment.
Je vous le rappelle, monsieur Philippe Manuelli.
Monsieur le ministre, bonsoir.
Permettez-moi de vous resituer brièvement pour les téléspectateurs qui nous regardent,
c'est important.
Vous avez été tout d'abord ministre du budget, ensuite ministre de la santé, un
court passage à l'intérieur.
Après quoi, vous avez été ministre de l'agriculture.
Non, non, de la culture.
Non, non, de l'agriculture.
Ah bon, c'est possible.
Et pour finir aujourd'hui, ministre d'état des logements spacieux et de la réinsertion [Bb] sociale.
Vous avez oublié mon court passage au ministère de la jeunesse et des sports.
Vous [D] en êtes sûr ?
Vous savez, je touche une pension à vie, je suis bien placé pour le savoir.
Vous donnez rapidement le temps à l'émission.
Non, mais c'est le jeu.
Ma première question sera simple.
La mort du juge de Falguer.
On se pose toujours la question, alors mort naturelle, suicide ou meurtre ?
Le juge de
De Falguer.
Oui, non, non, mais je vous le rappelle parce que les téléspectateurs s'en souviennent tous.
Il s'agit du juge qui avait enquêté sur [F] les fausses factures de votre parti.
Ah oui, oui, tout à fait.
C'était une affaire [D] triste et délicate.
D'ailleurs, à cette même place, la semaine dernière, monsieur Morius lui-même a été très évasif.
J'ai regardé l'émission, il avait dit, si je m'en souviens bien, à l'époque, j'avais
mis en oeuvre ce qui était en mon pouvoir, ce qui était un faux fillon assez risible,
mais il faut quand même bien le dire.
Tout à fait, tout à fait, monsieur le ministre.
Alors, qu'en est-il, alors, votre opinion ?
Alors, pour vous.
Oui, comment, pour moi ?
A vous de dire la vérité.
La vérité ?
Ah.
Oui.
Sur la mort du juge de Falguer.
Mais ça veut dire qu'à l'époque, je vous dirais franchement que j'avais mis en oeuvre
tout ce qui était dans mon pouvoir.
Non, [N]
non, monsieur le ministre, le public comme nous est d'accord, il s'agit de l'ordre
de la vérité vraie.
Alors, c'est difficile.
Oui, mais quand même.
Je vous dirais que c'était un suicide.
Un suicide ?
Oui, enfin, dans la mesure où le choix ne lui avait pas été laissé.
Non, mais alors, attendez, soyons clairs, monsieur le ministre, quand même.
Je vous en prends en jeu.
Meurtre.
Meurtre ? Meurtre.
Voilà, bon.
C'est difficile de rentrer dans [E] le jeu, c'est difficile.
Mais c'est ce que les Français attendent et je les comprends.
Mais vous entendez très, très bien, on jette un coup d'oeil tout de suite sur votre
code de popularité, monsieur le
Voilà, regardez, 25%.
6% de mieux qu'en début d'émission.
Vous m'envoyez ravi.
On continue, on continue.
Excusez-moi, une petite clé.
Oui, alors finalement, vous étiez quand même au courant de ce meurtre ?
J'étais au courant.
Mais franchement, et ça c'est la vérité vraie, à l'époque mon ministère ne dépendait
pas de cette sinistre [F] affaire, n'est-ce pas ?
Oui, alors finalement, responsable quand même.
[Eb] Responsable, mais pas coupable.
[D] [B] [Gb]
Voilà, petit break, séquence audace [Eb] que vous connaissez certainement, monsieur le ministre.
Portez-vous un slip ou un caleçon ?
Et puis surtout, êtes-vous prêt à le montrer aux téléspectateurs qui nous regardent ?
Écoutez, monsieur de Milleleu, je crois que cette séquence est facultative.
Oui, oui, oui, mais la semaine dernière, monsieur Morius nous a montré un superbe
caleçon à fleurs.
Alors, c'était sans choix, mais je préfère tout de même élever le débat plutôt que
de tomber dans des démonstrations racoleuses.
Permettez-moi.
C'est votre souhait, il n'y a pas de problème.
On passe à la suite.
Absolument, [B] on passe à la suite.
Séquence suivante.
[Db]
Séquence piège.
Monsieur le ministre, nous avons une dame au téléphone.
Vous allez voir, nous allons l'écouter tout de suite.
Allez-y, madame, c'est à vous.
On vous écoute.
Bonsoir, Henri.
Bonsoir, madame.
Je ne sais pas si tu te souviens de moi.
Je m'appelle Sylvette [D] et je t'ai rencontrée après un meeting que tu avais donné à Perigueux.
Effectivement, c'était un meeting à Perigueux, un grand politique.
C'était il y a six ans.
Six ans, exactement, jour pour jour.
Oui, allez-y, madame.
Je ne me souviens [Abm] pas.
Oui, allez-y.
Depuis, j'essaie d [Eb]'obtenir une pension pour élever mon enfant, enfin notre enfant, et
je me bats avec tes avocats pour que tu [F] reconnaisses notre enfant.
Permettez-moi de vous interrompre, très chère madame, mais je pense que cette allusion est
quelque peu abusive.
Encore une fois, faudrait-il prouver qu'il s'agit de mon enfant, n'est-ce pas ?
Tout à fait, monsieur le ministre.
Ce qu'on peut faire, c'est regarder tout de suite la photo, si vous le voulez.
Oui, regardons la photo.
Alors, la photo.
Il y a quand même une petite ressemblance tout de même, monsieur le ministre.
On peut pas le nier, une petite ressemblance.
Vous savez, mes avocats ont certainement dû oublier d'en parler.
Vous m'envoyez fort contré, très chère dame.
Alors, [N] attendez, je crois que le public a raison.
Le mieux, madame, c'est de vous demander ce que vous désirez exactement.
Qu'est-ce que vous désirez ?
Oui, que désirez-vous ?
Une pension ? Oui.
Non, c'est-à-dire ?
Une pension de combien, madame ?
Ce qu'il nous faut, c'est évident, c'est le minimum vital.
Et vous avez raison.
C'est 4 000 francs par mois.
Mais bien sûr.
Mais écoutez, très chère Sylvette, pour en finir, je déclare solennellement devant
tous les Français ce soir que dès demain, je vous verserai une pension de 4 100 francs.
Incroyable.
Bravo, monsieur.
Parents.
Un dernier coup d'œil sur le sondage, monsieur le ministre.
Regardez, vous êtes à 47%.
C'est beaucoup.
C'est moins que monsieur Morius.
C'est moins que monsieur Morius parce que ce qu'il y avait plus aux Français la semaine
dernière, c'est quand monsieur Morius avait reconnu quand même avoir fermé les yeux
sur le trafic d'armes.
Ça, c'est quand même
Ecoutez, monsieur Manueli, alors là, permettez-moi de vous dire en face que je n'ai jamais
touché et ne toucherai jamais au trafic d'armes.
Alors, peut-être le trafic de drogue.
Trafic de drogue, peut-être, mais jamais au trafic d'armes, c'est une question d'éthique
C'est formidable, bravo.
Bravo, bravo.
Je reconnais que
C'est bien.
C'est quand même Excusez-moi.
C'est quand même formidable dans cette émission.
Ce qui est formidable, c'est qu'on a un ministre quand même qui reconnaît quand même qu'il
est un bel enfoiré.
Ecoutez, monsieur Manueli, j'apprécie beaucoup vos talents de journaliste.
Merci.
Mais ce n'est certainement pas à vous de ternir mon image de masse.
Non, j'ai compris.
Un petit peu de bienséance.
Philippe, je crois que c'est peut-être à monsieur le ministre de le dire lui-même.
Vous êtes un bel enfoiré.
Dites-le, dites-le.
Oui, c'est ça.
C'est le but de l'émission.
Je suis un bel enfoiré.
Une belle ordure, comme on dit dans le jargon politique.
Mais croyez-moi, il n'y en a pas tant qui osent le dire.
Croyez-moi.
Si ni la langue de bois, les Français en ont assez.
Je les comprends.
Très bien.
Monsieur le ministre, notre émission est maintenant terminée.
On peut regarder le sondage final.
Le sondage final, c'est 52%.
Monsieur Morius avait fait
C'est moins.
56.
C'est moins que monsieur Morius.
C'est comme une 4,4 de différence.
Voilà.
Alors, vous avez fait un bon travail.
C'est un bon travail.
J 'ai
[G]
[Gm] fait un bon [G] travail.
J'ai fait un bon travail.
Est-ce qu'on peut [Gm] regarder le sondage ?
Non, c'est bien.
Merci, [G] monsieur.
J'ai un kiki.
Voilà.
[N]
Key:  
G
2131
D
1321
Gm
123111113
F
134211111
Eb
12341116
G
2131
D
1321
Gm
123111113
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_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ [G] _
_ _ [Db] _ _ [G] _ _ _ _
_ [N] _ Bonsoir, bonsoir et bienvenue à cette nouvelle édition de l'heure de la vérité vraie.
Monsieur Henri Langlois, bonsoir.
Bonsoir.
Bonsoir monsieur le ministre.
Permettez-moi tout d'abord non seulement de vous saluer mais de vous dire mon admiration
puisque vous connaissez le principe de l'émission.
Je connais le principe de l'édition, elle est audacieuse.
C'est très audacieux, la vérité, rien que la vérité, sans les détours et autres
circonvolutions propres au langage politique.
Tout à fait.
Alors vous avez cependant droit à deux jokers.
Permettez-moi de vous interrompre, je compte me passer des jokers car pour moi rien ne
vaut la vérité vraie.
Eh bien, à la bonne heure monsieur le ministre.
Je rappelle que suivant notre récent sondage, vous êtes à 19 points.
19 points, ce qui est peu.
Il faut le reconnaître, c'est peu.
Mais il ne tient qu'à vous dire médié, vous allez convaincre les français qui nous
écoutent, ils vont téléphoner.
Vous me voyez monsieur Demier, le impatient de participer à votre émission.
A la bonne heure monsieur le ministre.
Tout de suite, j'appelle monsieur Philippe Manuelli, journaliste à Libération Figaro
France Dimanche, journaux qui viennent de fusionner récemment.
Je vous le rappelle, monsieur Philippe Manuelli. _ _ _ _ _ _
_ _ Monsieur le ministre, bonsoir.
Permettez-moi de vous resituer brièvement pour les téléspectateurs qui nous regardent,
c'est important.
Vous avez été tout d'abord ministre du budget, ensuite ministre de la santé, un
court passage à l'intérieur.
Après quoi, vous avez été ministre de l'agriculture.
Non, non, de la culture.
Non, non, de l'agriculture.
Ah bon, c'est possible.
Et pour finir aujourd'hui, ministre d'état des logements spacieux et de la réinsertion [Bb] sociale.
Vous avez oublié mon court passage au ministère de la jeunesse et des sports.
Vous [D] en êtes sûr ?
Vous savez, je touche une pension à vie, je suis bien placé pour le savoir.
_ _ _ Vous donnez rapidement le temps à l'émission.
Non, mais c'est le jeu.
_ _ Ma première question sera simple.
La mort du juge de Falguer.
On se pose toujours la question, alors mort naturelle, suicide ou meurtre ?
Le juge de_
De Falguer.
Oui, non, non, mais je vous le rappelle parce que les téléspectateurs s'en souviennent tous.
Il s'agit du juge qui avait enquêté sur [F] les fausses factures de votre parti.
Ah oui, oui, tout à fait.
C'était une affaire [D] triste et délicate.
D'ailleurs, à cette même place, la semaine dernière, monsieur Morius lui-même a été très évasif.
J'ai regardé l'émission, il avait dit, si je m'en souviens bien, à l'époque, j'avais
mis en oeuvre ce qui était en mon pouvoir, ce qui était un faux fillon assez risible,
mais il faut quand même bien le dire.
Tout à fait, tout à fait, monsieur le ministre.
Alors, qu'en est-il, alors, votre opinion ?
Alors, pour vous.
Oui, comment, pour moi ?
A vous de dire la vérité.
La vérité ?
Ah.
Oui. _
Sur la mort du juge de Falguer.
Mais ça veut dire qu'à l'époque, je vous dirais franchement que j'avais mis en oeuvre
tout ce qui était dans mon pouvoir.
Non, [N] _ _
non, monsieur le ministre, le public comme nous est d'accord, il s'agit de l'ordre
de la vérité vraie.
Alors, c'est difficile.
Oui, mais quand même.
Je vous dirais que c'était un suicide.
Un suicide ?
Oui, enfin, dans la mesure où le choix ne lui avait pas été laissé.
Non, mais alors, attendez, soyons clairs, monsieur le ministre, quand même.
Je vous en prends en jeu.
Meurtre.
_ _ Meurtre ? Meurtre.
Voilà, bon.
C'est difficile de rentrer dans [E] le jeu, c'est difficile.
Mais c'est ce que les Français attendent et je les comprends.
Mais vous entendez très, très bien, on jette un coup d'oeil tout de suite sur votre
code de popularité, monsieur le_
Voilà, regardez, 25%.
6% de mieux qu'en début d'émission.
Vous m'envoyez ravi.
On continue, on continue.
Excusez-moi, une petite clé.
Oui, alors finalement, vous étiez quand même au courant de ce meurtre ?
J'étais au courant.
Mais franchement, et ça c'est la vérité vraie, à l'époque mon ministère ne dépendait
pas de cette sinistre [F] affaire, n'est-ce pas ?
Oui, alors finalement, responsable quand même.
[Eb] Responsable, mais pas coupable. _ _ _ _ _ _
[D] _ _ _ [B] _ _ _ [Gb] _
Voilà, petit break, séquence audace [Eb] que vous connaissez certainement, monsieur le ministre.
Portez-vous un slip ou un caleçon ?
Et puis surtout, êtes-vous prêt à le montrer aux téléspectateurs qui nous regardent ?
Écoutez, monsieur de Milleleu, je crois que cette séquence est facultative.
Oui, oui, oui, mais la semaine dernière, monsieur Morius nous a montré un superbe
caleçon à fleurs.
Alors, c'était sans choix, mais je préfère tout de même élever le débat plutôt que
de tomber dans des démonstrations racoleuses.
Permettez-moi.
C'est votre souhait, il n'y a pas de problème.
On passe à la suite.
Absolument, [B] on passe à la suite.
Séquence suivante.
[Db] _ _ _ _ _
Séquence piège.
Monsieur le ministre, nous avons une dame au téléphone.
Vous allez voir, nous allons l'écouter tout de suite.
Allez-y, madame, c'est à vous.
On vous écoute.
Bonsoir, Henri.
_ Bonsoir, madame.
Je ne sais pas si tu te souviens de moi.
Je m'appelle Sylvette [D] et je t'ai rencontrée après un meeting que tu avais donné à Perigueux.
Effectivement, c'était un meeting à Perigueux, un grand politique.
C'était il y a six ans.
Six ans, exactement, jour pour jour.
Oui, allez-y, madame.
Je ne me souviens [Abm] pas.
Oui, allez-y.
Depuis, j'essaie d [Eb]'obtenir une pension pour élever mon enfant, enfin notre enfant, et
je me bats avec tes avocats pour que tu [F] reconnaisses notre enfant.
_ Permettez-moi de vous interrompre, très chère madame, mais je pense que cette allusion est
quelque peu abusive.
Encore une fois, faudrait-il prouver qu'il s'agit de mon enfant, n'est-ce pas ?
Tout à fait, monsieur le ministre.
Ce qu'on peut faire, c'est regarder tout de suite la photo, si vous le voulez.
Oui, regardons la photo.
Alors, la photo.
_ _ Il y a quand même une petite ressemblance tout de même, monsieur le ministre.
On peut pas le nier, une petite ressemblance.
Vous savez, mes avocats ont certainement dû oublier d'en parler.
Vous m'envoyez fort contré, très chère dame.
Alors, _ [N] attendez, je crois que le public a raison.
Le mieux, madame, c'est de vous demander ce que vous désirez exactement.
Qu'est-ce que vous désirez ?
Oui, que désirez-vous ?
Une pension ? Oui.
Non, c'est-à-dire ?
Une pension de combien, madame ?
Ce qu'il nous faut, c'est évident, c'est le minimum vital.
Et vous avez raison.
C'est 4 000 francs par mois.
Mais bien sûr.
Mais écoutez, très chère Sylvette, pour en finir, je déclare solennellement devant
tous les Français ce soir que dès demain, je vous verserai une pension de 4 100 francs. _ _ _
_ _ _ _ Incroyable.
Bravo, monsieur.
_ Parents.
Un dernier coup d'œil sur le sondage, monsieur le ministre.
Regardez, vous êtes à 47%.
C'est beaucoup.
C'est moins que monsieur Morius.
C'est moins que monsieur Morius parce que ce qu'il y avait plus aux Français la semaine
dernière, c'est quand monsieur Morius avait reconnu quand même avoir fermé les yeux
sur le trafic d'armes.
Ça, c'est quand même_
Ecoutez, monsieur Manueli, alors là, permettez-moi de vous dire en face que je n'ai jamais
touché et ne toucherai jamais au trafic d'armes.
Alors, peut-être le trafic de drogue.
Trafic de drogue, peut-être, mais jamais au trafic d'armes, c'est une question d'éthique
C'est formidable, bravo.
Bravo, bravo.
Je reconnais _ que_
C'est bien.
_ C'est quand même_ Excusez-moi.
C'est quand même formidable dans cette émission.
Ce qui est formidable, c'est qu'on a un ministre quand même qui reconnaît quand même qu'il
est un bel enfoiré.
Ecoutez, monsieur Manueli, j'apprécie beaucoup vos talents de journaliste.
Merci.
Mais ce n'est certainement pas à vous de ternir mon image de masse.
Non, j'ai compris.
Un petit peu de bienséance.
Philippe, je crois que c'est peut-être à monsieur le ministre de le dire lui-même.
Vous êtes un bel enfoiré.
Dites-le, dites-le.
Oui, c'est ça.
C'est le but de l'émission.
Je suis _ un bel enfoiré.
Une belle ordure, comme on dit dans le jargon politique.
Mais croyez-moi, il n'y en a pas tant qui osent le dire.
Croyez-moi. _ _ _ _ _ _
Si ni la langue de bois, les Français en ont assez.
Je les comprends.
Très bien.
Monsieur le ministre, notre émission est maintenant terminée.
On peut regarder le sondage final.
Le sondage final, c'est _ _ 52%.
Monsieur Morius avait fait_
C'est moins.
_ 56.
C'est moins que monsieur Morius.
C'est comme une 4,4 de différence.
Voilà.
Alors, vous avez fait un bon travail.
C'est un bon travail.
J _ _ _ 'ai _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
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_ _ [G] _ _ _ _ _ _
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[Gm] _ fait un bon [G] _ travail.
J'ai fait un bon travail.
Est-ce qu'on peut [Gm] regarder le sondage ?
Non, c'est bien.
Merci, [G] monsieur.
J'ai un kiki.
Voilà.
_ [N] _ _