Chords for lavilliers en suisse
Tempo:
81.425 bpm
Chords used:
G
D
Bb
Gm
E
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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On vous dit baroudeur, aventurier, rebelle, anarchiste.
Il y a un terme que vous réfutez ou [E] il y en a un que vous ajoutez ?
Ça fait beaucoup trop.
[N] Rebelle, anarchiste, baroudeur, je trouve, ça fait carrément [G] beaucoup trop.
Rebelle déjà, j'enlèverai parce que c'est n'importe quoi.
Tout le monde est rebelle maintenant.
[Bb] Même les gonzesses qui sont dans Marie-Claire, elles sont rebelles.
Même la femme de Sarkozy est rebelle.
Et pourquoi pas Sarkozy pendant qu'on y est.
[G] Donc rebelle, non c'est une marque de fringues, merci beaucoup.
Baroudeur, ça ne serait pas une bonne idée.
Je vais vous dire pourquoi.
Il y a la notion de baroude, de guerre.
[Gm] J'ai été reprenteur de guerre, je le suis toujours, mais ce n'est pas moi qui l'a fait.
[G] Alors bourlingueur, je préfère le terme [Ab] de [Gm] bourlinguer, le terme de Sandrars.
Je préfère le bourlinguer.
[D] Anarchiste, je conserverai.
Je conserverai [G] unard, c'est-à-dire libre, libre [Bb] penseur.
Et puis comme on dirait que l [G]'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir.
C'est un proverbe que j'aimerais bien [E] que les hommes politiques apprennent par cœur.
Dans votre dernier disque [G] précisément, [E] Sarkozy tient une belle place, non ?
Oh pas énorme, quand j'écris Ordre Nouveau, ça n'a rien à voir avec Sarkozy.
Samedi soir à [G] Beyrouth, bien [C] qu'il peut imaginer et comprendre [D] quelque chose au Liban,
à mon avis il ne comprend rien.
[Eb] D'ailleurs très peu [N] de gens peuvent comprendre quelque chose au Liban.
Maintenant, oui il y a Boss, il y a travailler plus pour gagner plus si vous voulez.
Mais à part ça, il y a des chansons d'amour, c'est pas pour [Gm] Sarkozy je sache,
à moins que je sois devenu homosexuel.
En tout cas lui il ne doit pas l'être, je ne pense pas.
Il y a des chansons sur le vent, les rafales, il y a des chansons
Je pense qu'il y a des chansons politiques, mais la chanson la plus ironique, le pamphlet, c'est Boss.
[Bb] Parce qu'en réalité il dit, [G] on est en Suisse, c'est bien ça,
pour nous les français qu'on n'avait jamais rien foutu depuis des générations
et qu'il fallait nous remettre au [Gm] travail à tout prix.
[Ab] Ce n'était pas le seul d'ailleurs, même Ségolène Royal disait qu [G]'il faut remettre la France au travail
comme si c'était de la faute des gens s'ils sont à la [Bb] rue
et qu'ils ont été virés de leur boulot et qu'ils sont au chômage.
Je ne pense pas que les gens adorent ne pas travailler, autant moins ce qu [N]'ils croient.
C'est quand que vous avez [D] piqué votre dernière colère ?
[G] Tout à l'heure, [D] il y a à peu près 40 [N] secondes.
Ça met en forme pour chanter ?
Non mais bon, si vous [G] voulez, je n'aime pas les gens pas précis.
Là je veux bien m'entendre avec les Suisses.
[Bb] Il y a une limite dans l'affaire, c'est qu [N]'on dit voilà on fait ceci, on fait cela.
Si la vie on a du retard, tout le monde le sait, il s'agit de me mettre en direct,
moi je suis d'accord, je reste calme, je bois frais.
Mais n'importe qui ne m'a pas fait attendre pendant des heures, soit 10 ans pour être en direct.
Je ne vois pas l'intérêt.
Et puis je passe d'abord la musique, les mots, le spectacle avant les médias, je suis désolé.
Mais c'est ça, c'est mon métier, c'est de monter là-dessus.
Et ce n'est pas parce que je voudrais faire une superbe [G] interview à la télé
que si je n'ai pas le temps de répéter la fameuse chanson, je vais la rater.
Et là je vais en vouloir à la terre entière, surtout à moi.
[D] Parce que je ne vous en voudrais jamais.
[G] C'est moi [Ab] qui fait le con, au lieu de les répéter, qui est en [Abm] train de tchatcher à la radio.
[Bb] Alors que je leur ai dit, là ça suffit, je leur ai dit maintenant je m'en vais, vous ne me reverrez plus.
Même si c'est des amis, je leur dis à un moment [D] donné, on n'est pas chez les Boy Scouts,
[E] c'est un métier ce que je fais, il faut respecter.
[N] Alors vous connaissez Boxeur, est-ce que vous êtes fan de foot pour quelqu'un qui est né [G] à Saint-Etienne [D] ?
Ah oui, je suis fan [Gm] de Saint-Etienne, mais pas de foot.
Si vous voulez, j'ai été dans les équipes [A] de [G] Minim, à l [Eb]'époque où la SS avait [G] des écoles de [Bb] foot pour les gamins d'ouvriers.
Donc on jouait au football pour le plaisir, nous.
Entraînés par Herbin, des grands footballeurs, comme [G] Revelli, des gens comme [Ebm] ça.
Il y [Eb] avait les frères Tylinski à mon époque.
Il y avait [Bb] un avancentre qui s'appelait, [A] je ne me souviens [Bb] plus de son nom.
Enfin, c'était des grands joueurs, mais ça n'avait rien à voir le business du football.
Aujourd'hui, si vous [G] voulez, c'est même plus que le show business.
Le football business, c'est avant du business, avant tout.
Et alors là, je suis [N] moins fan, parce qu'au fond, les mecs, ils se font mal aux cuisses [G] pour [D] 200 000 euros par mois.
Moi, je veux bien me faire mal aux cuisses pour 200 000 euros par mois.
Oui, sûrement [E] plus, parce que là, je ne suis pas très au courant.
Enfin, je trouve ça quand même beaucoup.
[Gm] Alors qu'un chercheur au CNRS, qui va peut-être nous trouver le vaccin définitif du sida,
il doit [G] gagner 5000 euros tout mouillé de chaud.
Donc je trouve qu'il y a quand même un espèce de décalage horaire énorme entre
Bien [D] sûr que ça ravit les foules, mais moi j'ai du mal à regarder des gens qui gagnent une fortune comme ça,
et qui en plus, [G] au fond, jouent mal.
Parce que moi, j'ai vu les Brésiliens au Brésil, entre Flamingo et Fluminense,
et les Brésiliens n'achètent pas de joueurs, c'est eux qui les vendent.
J'ai vu des matchs incroyables au [D] Brésil, et des petites équipes comme Salvador, enfin, petites,
ou des équipes de Récif ou [G] de petits villages, jouer au foot, beaucoup mieux que ce que j'ai vu là.
Je regarde quand même, parce que ça m'intéresse.
Mais j'ai vu des semi-pro brésiliens, je ne vais pas citer que le Brésil, parce qu'il y en a ailleurs,
jouer beaucoup, beaucoup mieux.
Et plus festif, un jeu beaucoup plus large, beaucoup moins serré, beaucoup moins angoissé,
beaucoup [N] moins sponsorisé, c'est tout [Gm] simple.
C'est un jeu, normalement, le football.
Vous [Gb] entrez en scène dans [N] un quart d'heure, vous venez de débarquer de l'avion,
on the road toujours, [G] dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Je suis content de jouer là, moi.
Alors là, l'Eurofoot, c'est l'opportunité de jouer là.
Je vais vous expliquer ce que j'en pensais, parce que je trouve quand même que c'est incroyable.
Mais moi, le fait de jouer en plein air, gratuitement, c'est tellement rare,
parce que [D] quand vous jouez gratuitement, après les producteurs gueulent,
parce que, vous voyez, ils ne peuvent [Gm] plus vous faire un concert payant,
[G] vous avez joué pour 30 000 personnes gratuitement.
[D] Et moi, j'estime que, que ce soit en France ou ailleurs, au Brésil,
quand on joue à l'œil, c'est qu'on a déjà pas mal joué pour de l'argent,
et qu'il y a les gens qui viennent, qui n'ont pas les moyens de se payer un billet d'habitude,
et qui viennent, et qui voient le show, et [G] ça leur fait du bien.
Parce que la musique, c'est un plaisir que [E] je me fais,
mais moi j'aime bien partager le plaisir que je me fais avec les gens qui m'écoutent.
C'est comme ça que je vois les choses, la musique c'est vraiment un plaisir partagé par tout le monde.
Et quand on n'a pas [D] la barrière du fric, [G] en plus, je trouve ça génial, et pour le public, et pour [N] moi.
Il y a un terme que vous réfutez ou [E] il y en a un que vous ajoutez ?
Ça fait beaucoup trop.
[N] Rebelle, anarchiste, baroudeur, je trouve, ça fait carrément [G] beaucoup trop.
Rebelle déjà, j'enlèverai parce que c'est n'importe quoi.
Tout le monde est rebelle maintenant.
[Bb] Même les gonzesses qui sont dans Marie-Claire, elles sont rebelles.
Même la femme de Sarkozy est rebelle.
Et pourquoi pas Sarkozy pendant qu'on y est.
[G] Donc rebelle, non c'est une marque de fringues, merci beaucoup.
Baroudeur, ça ne serait pas une bonne idée.
Je vais vous dire pourquoi.
Il y a la notion de baroude, de guerre.
[Gm] J'ai été reprenteur de guerre, je le suis toujours, mais ce n'est pas moi qui l'a fait.
[G] Alors bourlingueur, je préfère le terme [Ab] de [Gm] bourlinguer, le terme de Sandrars.
Je préfère le bourlinguer.
[D] Anarchiste, je conserverai.
Je conserverai [G] unard, c'est-à-dire libre, libre [Bb] penseur.
Et puis comme on dirait que l [G]'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir.
C'est un proverbe que j'aimerais bien [E] que les hommes politiques apprennent par cœur.
Dans votre dernier disque [G] précisément, [E] Sarkozy tient une belle place, non ?
Oh pas énorme, quand j'écris Ordre Nouveau, ça n'a rien à voir avec Sarkozy.
Samedi soir à [G] Beyrouth, bien [C] qu'il peut imaginer et comprendre [D] quelque chose au Liban,
à mon avis il ne comprend rien.
[Eb] D'ailleurs très peu [N] de gens peuvent comprendre quelque chose au Liban.
Maintenant, oui il y a Boss, il y a travailler plus pour gagner plus si vous voulez.
Mais à part ça, il y a des chansons d'amour, c'est pas pour [Gm] Sarkozy je sache,
à moins que je sois devenu homosexuel.
En tout cas lui il ne doit pas l'être, je ne pense pas.
Il y a des chansons sur le vent, les rafales, il y a des chansons
Je pense qu'il y a des chansons politiques, mais la chanson la plus ironique, le pamphlet, c'est Boss.
[Bb] Parce qu'en réalité il dit, [G] on est en Suisse, c'est bien ça,
pour nous les français qu'on n'avait jamais rien foutu depuis des générations
et qu'il fallait nous remettre au [Gm] travail à tout prix.
[Ab] Ce n'était pas le seul d'ailleurs, même Ségolène Royal disait qu [G]'il faut remettre la France au travail
comme si c'était de la faute des gens s'ils sont à la [Bb] rue
et qu'ils ont été virés de leur boulot et qu'ils sont au chômage.
Je ne pense pas que les gens adorent ne pas travailler, autant moins ce qu [N]'ils croient.
C'est quand que vous avez [D] piqué votre dernière colère ?
[G] Tout à l'heure, [D] il y a à peu près 40 [N] secondes.
Ça met en forme pour chanter ?
Non mais bon, si vous [G] voulez, je n'aime pas les gens pas précis.
Là je veux bien m'entendre avec les Suisses.
[Bb] Il y a une limite dans l'affaire, c'est qu [N]'on dit voilà on fait ceci, on fait cela.
Si la vie on a du retard, tout le monde le sait, il s'agit de me mettre en direct,
moi je suis d'accord, je reste calme, je bois frais.
Mais n'importe qui ne m'a pas fait attendre pendant des heures, soit 10 ans pour être en direct.
Je ne vois pas l'intérêt.
Et puis je passe d'abord la musique, les mots, le spectacle avant les médias, je suis désolé.
Mais c'est ça, c'est mon métier, c'est de monter là-dessus.
Et ce n'est pas parce que je voudrais faire une superbe [G] interview à la télé
que si je n'ai pas le temps de répéter la fameuse chanson, je vais la rater.
Et là je vais en vouloir à la terre entière, surtout à moi.
[D] Parce que je ne vous en voudrais jamais.
[G] C'est moi [Ab] qui fait le con, au lieu de les répéter, qui est en [Abm] train de tchatcher à la radio.
[Bb] Alors que je leur ai dit, là ça suffit, je leur ai dit maintenant je m'en vais, vous ne me reverrez plus.
Même si c'est des amis, je leur dis à un moment [D] donné, on n'est pas chez les Boy Scouts,
[E] c'est un métier ce que je fais, il faut respecter.
[N] Alors vous connaissez Boxeur, est-ce que vous êtes fan de foot pour quelqu'un qui est né [G] à Saint-Etienne [D] ?
Ah oui, je suis fan [Gm] de Saint-Etienne, mais pas de foot.
Si vous voulez, j'ai été dans les équipes [A] de [G] Minim, à l [Eb]'époque où la SS avait [G] des écoles de [Bb] foot pour les gamins d'ouvriers.
Donc on jouait au football pour le plaisir, nous.
Entraînés par Herbin, des grands footballeurs, comme [G] Revelli, des gens comme [Ebm] ça.
Il y [Eb] avait les frères Tylinski à mon époque.
Il y avait [Bb] un avancentre qui s'appelait, [A] je ne me souviens [Bb] plus de son nom.
Enfin, c'était des grands joueurs, mais ça n'avait rien à voir le business du football.
Aujourd'hui, si vous [G] voulez, c'est même plus que le show business.
Le football business, c'est avant du business, avant tout.
Et alors là, je suis [N] moins fan, parce qu'au fond, les mecs, ils se font mal aux cuisses [G] pour [D] 200 000 euros par mois.
Moi, je veux bien me faire mal aux cuisses pour 200 000 euros par mois.
Oui, sûrement [E] plus, parce que là, je ne suis pas très au courant.
Enfin, je trouve ça quand même beaucoup.
[Gm] Alors qu'un chercheur au CNRS, qui va peut-être nous trouver le vaccin définitif du sida,
il doit [G] gagner 5000 euros tout mouillé de chaud.
Donc je trouve qu'il y a quand même un espèce de décalage horaire énorme entre
Bien [D] sûr que ça ravit les foules, mais moi j'ai du mal à regarder des gens qui gagnent une fortune comme ça,
et qui en plus, [G] au fond, jouent mal.
Parce que moi, j'ai vu les Brésiliens au Brésil, entre Flamingo et Fluminense,
et les Brésiliens n'achètent pas de joueurs, c'est eux qui les vendent.
J'ai vu des matchs incroyables au [D] Brésil, et des petites équipes comme Salvador, enfin, petites,
ou des équipes de Récif ou [G] de petits villages, jouer au foot, beaucoup mieux que ce que j'ai vu là.
Je regarde quand même, parce que ça m'intéresse.
Mais j'ai vu des semi-pro brésiliens, je ne vais pas citer que le Brésil, parce qu'il y en a ailleurs,
jouer beaucoup, beaucoup mieux.
Et plus festif, un jeu beaucoup plus large, beaucoup moins serré, beaucoup moins angoissé,
beaucoup [N] moins sponsorisé, c'est tout [Gm] simple.
C'est un jeu, normalement, le football.
Vous [Gb] entrez en scène dans [N] un quart d'heure, vous venez de débarquer de l'avion,
on the road toujours, [G] dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Je suis content de jouer là, moi.
Alors là, l'Eurofoot, c'est l'opportunité de jouer là.
Je vais vous expliquer ce que j'en pensais, parce que je trouve quand même que c'est incroyable.
Mais moi, le fait de jouer en plein air, gratuitement, c'est tellement rare,
parce que [D] quand vous jouez gratuitement, après les producteurs gueulent,
parce que, vous voyez, ils ne peuvent [Gm] plus vous faire un concert payant,
[G] vous avez joué pour 30 000 personnes gratuitement.
[D] Et moi, j'estime que, que ce soit en France ou ailleurs, au Brésil,
quand on joue à l'œil, c'est qu'on a déjà pas mal joué pour de l'argent,
et qu'il y a les gens qui viennent, qui n'ont pas les moyens de se payer un billet d'habitude,
et qui viennent, et qui voient le show, et [G] ça leur fait du bien.
Parce que la musique, c'est un plaisir que [E] je me fais,
mais moi j'aime bien partager le plaisir que je me fais avec les gens qui m'écoutent.
C'est comme ça que je vois les choses, la musique c'est vraiment un plaisir partagé par tout le monde.
Et quand on n'a pas [D] la barrière du fric, [G] en plus, je trouve ça génial, et pour le public, et pour [N] moi.
Key:
G
D
Bb
Gm
E
G
D
Bb
On vous dit baroudeur, aventurier, rebelle, anarchiste.
Il y a un terme que vous réfutez ou [E] il y en a un que vous ajoutez ?
Ça fait beaucoup trop.
[N] Rebelle, anarchiste, baroudeur, je trouve, ça fait carrément [G] beaucoup trop.
Rebelle déjà, j'enlèverai parce que c'est n'importe quoi.
Tout le monde est rebelle maintenant.
[Bb] Même les gonzesses qui sont dans Marie-Claire, elles sont rebelles.
Même la femme de Sarkozy est rebelle.
Et pourquoi pas Sarkozy pendant qu'on y est.
[G] Donc rebelle, non c'est une marque de fringues, merci beaucoup.
Baroudeur, ça ne serait pas une bonne idée.
Je vais vous dire pourquoi.
Il y a la notion de baroude, de guerre.
[Gm] J'ai été reprenteur de guerre, je le suis toujours, mais ce n'est pas moi qui l'a fait.
[G] Alors bourlingueur, je préfère le terme [Ab] de [Gm] bourlinguer, le terme de Sandrars.
Je préfère le bourlinguer.
_ [D] Anarchiste, je conserverai.
Je conserverai [G] unard, c'est-à-dire libre, libre [Bb] penseur.
Et puis comme on dirait que l [G]'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir.
C'est un proverbe que j'aimerais bien [E] que les hommes politiques apprennent par cœur.
Dans votre dernier disque [G] précisément, [E] Sarkozy tient une belle place, non ?
Oh pas énorme, quand j'écris Ordre Nouveau, ça n'a rien à voir avec Sarkozy.
Samedi soir à [G] Beyrouth, bien [C] qu'il peut imaginer et comprendre [D] quelque chose au Liban,
à mon avis il ne comprend rien.
[Eb] D'ailleurs très peu [N] de gens peuvent comprendre quelque chose au Liban.
Maintenant, oui il y a Boss, il y a travailler plus pour gagner plus si vous voulez.
Mais à part ça, il y a des chansons d'amour, c'est pas pour [Gm] Sarkozy je sache,
à moins que je sois devenu homosexuel.
_ _ En tout cas lui il ne doit pas l'être, je ne pense pas.
_ Il y a des chansons sur le vent, les rafales, il y a des chansons_
Je pense qu'il y a des chansons politiques, mais la chanson la plus ironique, le pamphlet, c'est Boss.
[Bb] Parce qu'en réalité il dit, [G] on est en Suisse, c'est bien ça,
pour nous les français qu'on n'avait jamais rien foutu depuis des générations
et qu'il fallait nous remettre au [Gm] travail à tout prix.
[Ab] Ce n'était pas le seul d'ailleurs, même Ségolène Royal disait qu [G]'il faut remettre la France au travail
comme si c'était de la faute des gens s'ils sont à la [Bb] rue
et qu'ils ont été virés de leur boulot et qu'ils sont au chômage.
Je ne pense pas que les gens adorent ne pas travailler, autant moins ce qu [N]'ils croient.
C'est quand que vous avez [D] piqué votre dernière colère ?
[G] Tout à l'heure, [D] il y a à peu près 40 [N] secondes.
Ça met en forme pour chanter ?
Non mais bon, si vous [G] voulez, je n'aime pas les gens pas précis.
Là je veux bien m'entendre avec les Suisses.
[Bb] Il y a une limite dans l'affaire, c'est qu [N]'on dit voilà on fait ceci, on fait cela.
Si la vie on a du retard, tout le monde le sait, il s'agit de me mettre en direct,
moi je suis d'accord, je reste calme, je bois frais.
Mais n'importe qui ne m'a pas fait attendre pendant des heures, soit 10 ans pour être en direct.
Je ne vois pas l'intérêt.
Et puis je passe d'abord la musique, les mots, le spectacle avant les médias, je suis désolé.
Mais c'est ça, c'est mon métier, c'est de monter là-dessus.
Et ce n'est pas parce que je voudrais faire une superbe [G] interview à la télé
que si je n'ai pas le temps de répéter la fameuse chanson, je vais la rater.
Et là je vais en vouloir à la terre entière, surtout à moi.
[D] Parce que je ne vous en voudrais jamais.
[G] C'est moi [Ab] qui fait le con, au lieu de les répéter, qui est en [Abm] train de tchatcher à la radio.
[Bb] Alors que je leur ai dit, là ça suffit, je leur ai dit maintenant je m'en vais, vous ne me reverrez plus.
Même si c'est des amis, je leur dis à un moment [D] donné, on n'est pas chez les Boy Scouts,
[E] c'est un métier ce que je fais, il faut respecter.
_ [N] Alors vous connaissez Boxeur, est-ce que vous êtes fan de foot pour quelqu'un qui est né [G] à Saint-Etienne [D] ?
Ah oui, je suis fan [Gm] de Saint-Etienne, mais pas de foot.
Si vous voulez, j'ai été dans les équipes [A] de [G] Minim, à l [Eb]'époque où la SS avait [G] des écoles de [Bb] foot pour les gamins d'ouvriers.
Donc on jouait au football pour le plaisir, nous.
Entraînés par Herbin, des grands footballeurs, comme [G] Revelli, des gens comme [Ebm] ça.
Il y [Eb] avait les frères Tylinski à mon époque.
Il y avait [Bb] _ un avancentre qui s'appelait, [A] je ne me souviens [Bb] plus de son nom.
Enfin, c'était des grands joueurs, mais ça n'avait rien à voir le business du football.
Aujourd'hui, si vous [G] voulez, c'est même plus que le show business.
Le football business, c'est avant du business, avant tout.
Et alors là, je suis [N] moins fan, parce qu'au fond, les mecs, ils se font mal aux cuisses [G] pour _ [D] 200 000 euros par mois.
Moi, je veux bien me faire mal aux cuisses pour 200 000 euros par mois.
Oui, sûrement [E] plus, parce que là, je ne suis pas très au courant.
Enfin, je trouve ça quand même beaucoup.
[Gm] Alors qu'un chercheur au CNRS, qui va peut-être nous trouver le vaccin définitif du sida,
il doit [G] gagner 5000 euros tout mouillé de chaud.
Donc je trouve qu'il y a quand même un espèce de décalage horaire énorme entre_
Bien [D] sûr que ça ravit les foules, mais moi j'ai du mal à regarder des gens qui gagnent une fortune comme ça,
et qui en plus, [G] au fond, jouent mal.
Parce que moi, j'ai vu les Brésiliens au Brésil, entre Flamingo et Fluminense,
et les Brésiliens n'achètent pas de joueurs, c'est eux qui les vendent.
J'ai vu des matchs incroyables au [D] Brésil, et des petites équipes comme Salvador, enfin, petites,
ou des équipes de Récif ou [G] de petits villages, jouer au foot, beaucoup mieux que ce que j'ai vu là.
Je regarde quand même, parce que ça m'intéresse.
Mais j'ai vu des semi-pro brésiliens, je ne vais pas citer que le Brésil, parce qu'il y en a ailleurs,
jouer beaucoup, beaucoup mieux.
Et plus festif, un jeu beaucoup plus large, beaucoup moins serré, beaucoup moins angoissé,
beaucoup [N] moins _ sponsorisé, c'est tout [Gm] simple.
C'est un jeu, normalement, le football.
Vous [Gb] entrez en scène dans [N] un quart d'heure, vous venez de débarquer de l'avion,
on the road toujours, [G] dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Je suis content de jouer là, moi.
Alors là, l'Eurofoot, c'est l'opportunité de jouer là.
Je vais vous expliquer ce que j'en pensais, parce que je trouve quand même que c'est incroyable.
Mais moi, le fait de jouer en plein air, gratuitement, _ _ c'est tellement rare,
parce que [D] quand vous jouez gratuitement, après les producteurs gueulent,
parce que, vous voyez, ils ne peuvent [Gm] plus vous faire un concert payant,
[G] vous avez joué pour 30 000 personnes gratuitement.
[D] Et moi, j'estime que, que ce soit en France ou ailleurs, au Brésil,
quand on joue à l'œil, c'est qu'on a déjà pas mal joué pour de l'argent,
et qu'il y a les gens qui viennent, qui n'ont pas les moyens de se payer un billet d'habitude,
et qui viennent, et qui voient le show, et [G] ça leur fait du bien.
Parce que la musique, c'est un plaisir que [E] je me fais,
mais moi j'aime bien partager le plaisir que je me fais avec les gens qui m'écoutent.
C'est comme ça que je vois les choses, la musique c'est vraiment un plaisir partagé par tout le monde.
Et quand on n'a pas [D] la barrière du fric, [G] en plus, je trouve ça génial, et pour le public, et pour [N] moi.
Il y a un terme que vous réfutez ou [E] il y en a un que vous ajoutez ?
Ça fait beaucoup trop.
[N] Rebelle, anarchiste, baroudeur, je trouve, ça fait carrément [G] beaucoup trop.
Rebelle déjà, j'enlèverai parce que c'est n'importe quoi.
Tout le monde est rebelle maintenant.
[Bb] Même les gonzesses qui sont dans Marie-Claire, elles sont rebelles.
Même la femme de Sarkozy est rebelle.
Et pourquoi pas Sarkozy pendant qu'on y est.
[G] Donc rebelle, non c'est une marque de fringues, merci beaucoup.
Baroudeur, ça ne serait pas une bonne idée.
Je vais vous dire pourquoi.
Il y a la notion de baroude, de guerre.
[Gm] J'ai été reprenteur de guerre, je le suis toujours, mais ce n'est pas moi qui l'a fait.
[G] Alors bourlingueur, je préfère le terme [Ab] de [Gm] bourlinguer, le terme de Sandrars.
Je préfère le bourlinguer.
_ [D] Anarchiste, je conserverai.
Je conserverai [G] unard, c'est-à-dire libre, libre [Bb] penseur.
Et puis comme on dirait que l [G]'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir.
C'est un proverbe que j'aimerais bien [E] que les hommes politiques apprennent par cœur.
Dans votre dernier disque [G] précisément, [E] Sarkozy tient une belle place, non ?
Oh pas énorme, quand j'écris Ordre Nouveau, ça n'a rien à voir avec Sarkozy.
Samedi soir à [G] Beyrouth, bien [C] qu'il peut imaginer et comprendre [D] quelque chose au Liban,
à mon avis il ne comprend rien.
[Eb] D'ailleurs très peu [N] de gens peuvent comprendre quelque chose au Liban.
Maintenant, oui il y a Boss, il y a travailler plus pour gagner plus si vous voulez.
Mais à part ça, il y a des chansons d'amour, c'est pas pour [Gm] Sarkozy je sache,
à moins que je sois devenu homosexuel.
_ _ En tout cas lui il ne doit pas l'être, je ne pense pas.
_ Il y a des chansons sur le vent, les rafales, il y a des chansons_
Je pense qu'il y a des chansons politiques, mais la chanson la plus ironique, le pamphlet, c'est Boss.
[Bb] Parce qu'en réalité il dit, [G] on est en Suisse, c'est bien ça,
pour nous les français qu'on n'avait jamais rien foutu depuis des générations
et qu'il fallait nous remettre au [Gm] travail à tout prix.
[Ab] Ce n'était pas le seul d'ailleurs, même Ségolène Royal disait qu [G]'il faut remettre la France au travail
comme si c'était de la faute des gens s'ils sont à la [Bb] rue
et qu'ils ont été virés de leur boulot et qu'ils sont au chômage.
Je ne pense pas que les gens adorent ne pas travailler, autant moins ce qu [N]'ils croient.
C'est quand que vous avez [D] piqué votre dernière colère ?
[G] Tout à l'heure, [D] il y a à peu près 40 [N] secondes.
Ça met en forme pour chanter ?
Non mais bon, si vous [G] voulez, je n'aime pas les gens pas précis.
Là je veux bien m'entendre avec les Suisses.
[Bb] Il y a une limite dans l'affaire, c'est qu [N]'on dit voilà on fait ceci, on fait cela.
Si la vie on a du retard, tout le monde le sait, il s'agit de me mettre en direct,
moi je suis d'accord, je reste calme, je bois frais.
Mais n'importe qui ne m'a pas fait attendre pendant des heures, soit 10 ans pour être en direct.
Je ne vois pas l'intérêt.
Et puis je passe d'abord la musique, les mots, le spectacle avant les médias, je suis désolé.
Mais c'est ça, c'est mon métier, c'est de monter là-dessus.
Et ce n'est pas parce que je voudrais faire une superbe [G] interview à la télé
que si je n'ai pas le temps de répéter la fameuse chanson, je vais la rater.
Et là je vais en vouloir à la terre entière, surtout à moi.
[D] Parce que je ne vous en voudrais jamais.
[G] C'est moi [Ab] qui fait le con, au lieu de les répéter, qui est en [Abm] train de tchatcher à la radio.
[Bb] Alors que je leur ai dit, là ça suffit, je leur ai dit maintenant je m'en vais, vous ne me reverrez plus.
Même si c'est des amis, je leur dis à un moment [D] donné, on n'est pas chez les Boy Scouts,
[E] c'est un métier ce que je fais, il faut respecter.
_ [N] Alors vous connaissez Boxeur, est-ce que vous êtes fan de foot pour quelqu'un qui est né [G] à Saint-Etienne [D] ?
Ah oui, je suis fan [Gm] de Saint-Etienne, mais pas de foot.
Si vous voulez, j'ai été dans les équipes [A] de [G] Minim, à l [Eb]'époque où la SS avait [G] des écoles de [Bb] foot pour les gamins d'ouvriers.
Donc on jouait au football pour le plaisir, nous.
Entraînés par Herbin, des grands footballeurs, comme [G] Revelli, des gens comme [Ebm] ça.
Il y [Eb] avait les frères Tylinski à mon époque.
Il y avait [Bb] _ un avancentre qui s'appelait, [A] je ne me souviens [Bb] plus de son nom.
Enfin, c'était des grands joueurs, mais ça n'avait rien à voir le business du football.
Aujourd'hui, si vous [G] voulez, c'est même plus que le show business.
Le football business, c'est avant du business, avant tout.
Et alors là, je suis [N] moins fan, parce qu'au fond, les mecs, ils se font mal aux cuisses [G] pour _ [D] 200 000 euros par mois.
Moi, je veux bien me faire mal aux cuisses pour 200 000 euros par mois.
Oui, sûrement [E] plus, parce que là, je ne suis pas très au courant.
Enfin, je trouve ça quand même beaucoup.
[Gm] Alors qu'un chercheur au CNRS, qui va peut-être nous trouver le vaccin définitif du sida,
il doit [G] gagner 5000 euros tout mouillé de chaud.
Donc je trouve qu'il y a quand même un espèce de décalage horaire énorme entre_
Bien [D] sûr que ça ravit les foules, mais moi j'ai du mal à regarder des gens qui gagnent une fortune comme ça,
et qui en plus, [G] au fond, jouent mal.
Parce que moi, j'ai vu les Brésiliens au Brésil, entre Flamingo et Fluminense,
et les Brésiliens n'achètent pas de joueurs, c'est eux qui les vendent.
J'ai vu des matchs incroyables au [D] Brésil, et des petites équipes comme Salvador, enfin, petites,
ou des équipes de Récif ou [G] de petits villages, jouer au foot, beaucoup mieux que ce que j'ai vu là.
Je regarde quand même, parce que ça m'intéresse.
Mais j'ai vu des semi-pro brésiliens, je ne vais pas citer que le Brésil, parce qu'il y en a ailleurs,
jouer beaucoup, beaucoup mieux.
Et plus festif, un jeu beaucoup plus large, beaucoup moins serré, beaucoup moins angoissé,
beaucoup [N] moins _ sponsorisé, c'est tout [Gm] simple.
C'est un jeu, normalement, le football.
Vous [Gb] entrez en scène dans [N] un quart d'heure, vous venez de débarquer de l'avion,
on the road toujours, [G] dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Je suis content de jouer là, moi.
Alors là, l'Eurofoot, c'est l'opportunité de jouer là.
Je vais vous expliquer ce que j'en pensais, parce que je trouve quand même que c'est incroyable.
Mais moi, le fait de jouer en plein air, gratuitement, _ _ c'est tellement rare,
parce que [D] quand vous jouez gratuitement, après les producteurs gueulent,
parce que, vous voyez, ils ne peuvent [Gm] plus vous faire un concert payant,
[G] vous avez joué pour 30 000 personnes gratuitement.
[D] Et moi, j'estime que, que ce soit en France ou ailleurs, au Brésil,
quand on joue à l'œil, c'est qu'on a déjà pas mal joué pour de l'argent,
et qu'il y a les gens qui viennent, qui n'ont pas les moyens de se payer un billet d'habitude,
et qui viennent, et qui voient le show, et [G] ça leur fait du bien.
Parce que la musique, c'est un plaisir que [E] je me fais,
mais moi j'aime bien partager le plaisir que je me fais avec les gens qui m'écoutent.
C'est comme ça que je vois les choses, la musique c'est vraiment un plaisir partagé par tout le monde.
Et quand on n'a pas [D] la barrière du fric, [G] en plus, je trouve ça génial, et pour le public, et pour [N] moi.