Chords for Interview Philippe Pascal (4.12.17)
Tempo:
72.675 bpm
Chords used:
Am
C
A
G
E
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Start Jamming...
Musique à présent, on dit de ce groupe qu'il a posé reine sur la carte de France, c'était à la toute fin des années [D] 70, qu'on essaie [G] aussi les [A] transmusicales.
Si les titres Konrad Weit [D] ou Skin Disease vous disent quelque chose, alors vous savez [Am] que je parle de Markitsaad.
Markitsaad aura vécu de 1977 à [A] 1981 et ce soir, France [B] 3 Bretagne [Am] vous propose de voir la captation du concert unique que Markitsaad a donné lors de la reformation de [Am] ce groupe le 16 septembre dernier.
[B] Philippe [Am] Pascal, leader de Markitsaad, nous fait le plaisir d'être avec nous ce soir pour évoquer ce moment, ce cadeau fait aux fans.
[A] Philippe Pascal, bonsoir.
Bonsoir, leader ex-echo.
Leader ex-echo avec Franck Darcel, dirons-nous alors.
Et puis, ça semblait improbable de revoir Markitsaad sur scène.
Comment ça s'est passé d'abord avec la relation avec le public ?
Non seulement c'est improbable, mais si en février 77, non, 2017, je ne sais plus, oui, 2017, on m'avait dit Markitsaad allait se reformer, je ne l'aurais pas cru.
Marksberg, c'est le groupe pour lequel j'ai le plus de tendresse, qui a suivi Markitsaad et que j'ai mené de A à Z du début jusqu'à la fin.
Alors que Markitsaad, ça s'est terminé de façon pour le moins abrupte.
Tout revient à l'initiative de Patrice Poche, qui est un plasticien renaît, qui s'était mis en tête de fêter les 40 ans de l'existence de Markitsaad.
À travers une belle exposition qui a eu lieu dans le cadre de Teenage Kicks, une biennale effectivement d'art.
Et puis, la cerise sur le gâteau, c'était le concert.
On va regarder un extrait tout de suite.
C'était le titre Oussaid Why.
[C]
[F] [C] When you [F] die, Oussaid [C] Why.
[A] So let me [Am] tell you now [C] goodbye.
[A] So let me tell you [C] now goodbye.
I swear I tried to run by your side but turned out the light.
[F] I swear [C] I tried to run by your side but turned out the light.
[Am] Oh, [E] Oussaid Why.
[Am] [E] Oh, Oussaid Why.
[Am] Alors [A] artistiquement, est-ce que les morceaux ont évolué ou bien [E] vous les avez livrés dans leur jus ?
On a essayé de se [C] rapprocher le plus possible du son et des structures des morceaux du premier album, Dansick Twist.
Et d'ailleurs, je constate qu'à [E] part les tempos qui sont un petit peu, qui ont un petit peu ralenti, qui sont un peu plus lents,
l'âge aidant peut-être, on est resté très proche.
C'était assez intact.
Vos [Ab] chansons ont sommeillé durant 36 années.
C'était gonflé de prendre le risque d'écorner l'image du groupe que beaucoup ont dit groupe mythique.
Oui, mais c'est bien dans l'esprit de Mark Itzad en fait.
Rien n'a jamais été prémédité et on a toujours été assez aventuriers.
Il fallait que ça passe ou que ça casse, ou que ça clashe même.
Il y a quelqu'un qui parle bien de vous, c'est [Am] Jean-Éric Perrin, ancien journaliste musical.
Il fut le premier d'ailleurs à chroniquer Mark Itzad pour Rock & Folk.
Écoutez ce qu'il dit de vous.
[Em] [Am] [G] [A] [C] [Am] Les
[C] [Am] groupes de l'époque jouaient pour la plupart assez mal, ils n'étaient pas très en place.
Mark Itzad, c'était parfait, c'était impeccable.
[B] [Dm]
[Am] Eux avaient quand même une vraie [Ab] facture musicale.
Et puis il y avait ce chanteur qui ne ressemblait à rien de ce qu'on n'avait jamais [Em] vu.
[Am] Fanny Pascal, l [G]'aura qu'il avait.
[Am] Je pense que personne n'a pu assister à un dem' d'un concert de Mark Itzad.
Quand ce type montait sur scène, avec la gestuelle un peu robotique, on était [D] hypnotisés par [Am] ce type.
[G] [Am] [A] Voilà,
[Dm] [Am] [D] [G]
[N] interview extraite de Rock & Ren, documentaire qui sera également diffusé ce soir.
Et signé David Morvan et Erwan Leguillermic.
Une réaction Mark Itzad, groupe pro, des concerts marquants.
C'était une démarche consciente de votre part de vouloir innover, changer ?
Oui, absolument.
On avait peur d'une seule chose, c'est s'ennuyer.
Donc le but du jeu c'était de remettre
On travaillait beaucoup.
Ça c'est sûr, on a énormément tourné.
Et on répétait souvent.
Le but du jeu c'était de s'étonner les uns les autres et de faire évoluer les morceaux.
Même les morceaux, une fois enregistrés, on ne pouvait pas s'empêcher de les modifier.
Sur le net, il y a quelqu'un qui s'appelle Markisberg.
C'est pas en ce moment, c'est depuis 2013.
Quelqu'un qui balance des vidéos et des lives pirates.
Et je me suis rendu compte ce matin même qu'en un an et demi,
un morceau qui était sur le premier album qui s'appelait Boys Boys
était parti dans une direction free jazz complètement.
Donc il y avait de la matière.
Est-ce qu'on va vous revoir sur scène ?
La réponse est oui.
Maintenant on veut savoir quand ?
La réponse est oui dans la mesure où on a limité la jauge à 3000 personnes
et [E] que des gens n'ont pas pu venir.
En particulier c [F]'était la fête de l'Huma aussi.
Donc mon voisin par exemple qui est artiste,
mais qui depuis 15 ans tient les galettes [G] saucisses à la fête de l'Huma.
Et il a monté Markitsa.
Donc vous lui proposerez des dates ? Oui.
En Bretagne ?
Il y en aura une en Bretagne et une à Paris fin mai.
Merci beaucoup Philippe Pascal.
Et puis [E] je rappelle donc ce soir,
documentaire plus concert sur France 3 à Bretagne.
Merci [N] encore.
Si les titres Konrad Weit [D] ou Skin Disease vous disent quelque chose, alors vous savez [Am] que je parle de Markitsaad.
Markitsaad aura vécu de 1977 à [A] 1981 et ce soir, France [B] 3 Bretagne [Am] vous propose de voir la captation du concert unique que Markitsaad a donné lors de la reformation de [Am] ce groupe le 16 septembre dernier.
[B] Philippe [Am] Pascal, leader de Markitsaad, nous fait le plaisir d'être avec nous ce soir pour évoquer ce moment, ce cadeau fait aux fans.
[A] Philippe Pascal, bonsoir.
Bonsoir, leader ex-echo.
Leader ex-echo avec Franck Darcel, dirons-nous alors.
Et puis, ça semblait improbable de revoir Markitsaad sur scène.
Comment ça s'est passé d'abord avec la relation avec le public ?
Non seulement c'est improbable, mais si en février 77, non, 2017, je ne sais plus, oui, 2017, on m'avait dit Markitsaad allait se reformer, je ne l'aurais pas cru.
Marksberg, c'est le groupe pour lequel j'ai le plus de tendresse, qui a suivi Markitsaad et que j'ai mené de A à Z du début jusqu'à la fin.
Alors que Markitsaad, ça s'est terminé de façon pour le moins abrupte.
Tout revient à l'initiative de Patrice Poche, qui est un plasticien renaît, qui s'était mis en tête de fêter les 40 ans de l'existence de Markitsaad.
À travers une belle exposition qui a eu lieu dans le cadre de Teenage Kicks, une biennale effectivement d'art.
Et puis, la cerise sur le gâteau, c'était le concert.
On va regarder un extrait tout de suite.
C'était le titre Oussaid Why.
[C]
[F] [C] When you [F] die, Oussaid [C] Why.
[A] So let me [Am] tell you now [C] goodbye.
[A] So let me tell you [C] now goodbye.
I swear I tried to run by your side but turned out the light.
[F] I swear [C] I tried to run by your side but turned out the light.
[Am] Oh, [E] Oussaid Why.
[Am] [E] Oh, Oussaid Why.
[Am] Alors [A] artistiquement, est-ce que les morceaux ont évolué ou bien [E] vous les avez livrés dans leur jus ?
On a essayé de se [C] rapprocher le plus possible du son et des structures des morceaux du premier album, Dansick Twist.
Et d'ailleurs, je constate qu'à [E] part les tempos qui sont un petit peu, qui ont un petit peu ralenti, qui sont un peu plus lents,
l'âge aidant peut-être, on est resté très proche.
C'était assez intact.
Vos [Ab] chansons ont sommeillé durant 36 années.
C'était gonflé de prendre le risque d'écorner l'image du groupe que beaucoup ont dit groupe mythique.
Oui, mais c'est bien dans l'esprit de Mark Itzad en fait.
Rien n'a jamais été prémédité et on a toujours été assez aventuriers.
Il fallait que ça passe ou que ça casse, ou que ça clashe même.
Il y a quelqu'un qui parle bien de vous, c'est [Am] Jean-Éric Perrin, ancien journaliste musical.
Il fut le premier d'ailleurs à chroniquer Mark Itzad pour Rock & Folk.
Écoutez ce qu'il dit de vous.
[Em] [Am] [G] [A] [C] [Am] Les
[C] [Am] groupes de l'époque jouaient pour la plupart assez mal, ils n'étaient pas très en place.
Mark Itzad, c'était parfait, c'était impeccable.
[B] [Dm]
[Am] Eux avaient quand même une vraie [Ab] facture musicale.
Et puis il y avait ce chanteur qui ne ressemblait à rien de ce qu'on n'avait jamais [Em] vu.
[Am] Fanny Pascal, l [G]'aura qu'il avait.
[Am] Je pense que personne n'a pu assister à un dem' d'un concert de Mark Itzad.
Quand ce type montait sur scène, avec la gestuelle un peu robotique, on était [D] hypnotisés par [Am] ce type.
[G] [Am] [A] Voilà,
[Dm] [Am] [D] [G]
[N] interview extraite de Rock & Ren, documentaire qui sera également diffusé ce soir.
Et signé David Morvan et Erwan Leguillermic.
Une réaction Mark Itzad, groupe pro, des concerts marquants.
C'était une démarche consciente de votre part de vouloir innover, changer ?
Oui, absolument.
On avait peur d'une seule chose, c'est s'ennuyer.
Donc le but du jeu c'était de remettre
On travaillait beaucoup.
Ça c'est sûr, on a énormément tourné.
Et on répétait souvent.
Le but du jeu c'était de s'étonner les uns les autres et de faire évoluer les morceaux.
Même les morceaux, une fois enregistrés, on ne pouvait pas s'empêcher de les modifier.
Sur le net, il y a quelqu'un qui s'appelle Markisberg.
C'est pas en ce moment, c'est depuis 2013.
Quelqu'un qui balance des vidéos et des lives pirates.
Et je me suis rendu compte ce matin même qu'en un an et demi,
un morceau qui était sur le premier album qui s'appelait Boys Boys
était parti dans une direction free jazz complètement.
Donc il y avait de la matière.
Est-ce qu'on va vous revoir sur scène ?
La réponse est oui.
Maintenant on veut savoir quand ?
La réponse est oui dans la mesure où on a limité la jauge à 3000 personnes
et [E] que des gens n'ont pas pu venir.
En particulier c [F]'était la fête de l'Huma aussi.
Donc mon voisin par exemple qui est artiste,
mais qui depuis 15 ans tient les galettes [G] saucisses à la fête de l'Huma.
Et il a monté Markitsa.
Donc vous lui proposerez des dates ? Oui.
En Bretagne ?
Il y en aura une en Bretagne et une à Paris fin mai.
Merci beaucoup Philippe Pascal.
Et puis [E] je rappelle donc ce soir,
documentaire plus concert sur France 3 à Bretagne.
Merci [N] encore.
Key:
Am
C
A
G
E
Am
C
A
Musique à présent, on dit de ce groupe qu'il a posé reine sur la carte de France, c'était à la toute fin des années [D] 70, qu'on essaie [G] aussi les [A] transmusicales.
Si les titres Konrad Weit [D] ou Skin Disease vous disent quelque chose, alors vous savez [Am] que je parle de Markitsaad.
Markitsaad aura vécu de 1977 à [A] 1981 et ce soir, France [B] 3 Bretagne [Am] vous propose de voir la captation du concert unique que Markitsaad a donné lors de la reformation de [Am] ce groupe le 16 septembre dernier.
[B] Philippe [Am] Pascal, leader de Markitsaad, nous fait le plaisir d'être avec nous ce soir pour évoquer ce moment, ce cadeau fait aux fans.
[A] Philippe Pascal, bonsoir.
Bonsoir, leader ex-echo.
Leader ex-echo avec Franck Darcel, dirons-nous alors.
Et puis, ça semblait improbable de revoir Markitsaad sur scène.
Comment ça s'est passé d'abord avec la relation avec le public ?
Non seulement c'est improbable, mais si en février 77, non, 2017, je ne sais plus, oui, 2017, on m'avait dit Markitsaad allait se reformer, je ne l'aurais pas cru.
Marksberg, c'est le groupe pour lequel j'ai le plus de tendresse, qui a suivi Markitsaad et que j'ai mené de A à Z du début jusqu'à la fin.
Alors que Markitsaad, ça s'est terminé de façon pour le moins abrupte.
_ Tout revient à l'initiative de Patrice Poche, qui est un plasticien renaît, qui s'était mis en tête de fêter les 40 ans de l'existence de Markitsaad.
À travers une belle exposition qui a eu lieu dans le cadre de Teenage Kicks, une biennale effectivement d'art.
Et puis, la cerise sur le gâteau, c'était le concert.
On va regarder un extrait tout de suite.
C'était le titre Oussaid Why.
[C] _ _ _ _
[F] _ [C] When you [F] die, Oussaid [C] Why. _
[A] So let me [Am] tell you now [C] goodbye. _
[A] So let me tell you [C] now goodbye. _ _
I swear I tried to run by your side but turned out the light. _
[F] I swear [C] I tried to run by your side but turned out the light.
[Am] Oh, _ _ [E] Oussaid Why. _ _
[Am] _ _ _ [E] Oh, Oussaid Why. _
[Am] Alors [A] artistiquement, est-ce que les morceaux ont évolué ou bien [E] vous les avez livrés dans leur jus ?
On a essayé de se [C] rapprocher le plus possible du son et des structures des morceaux du premier album, Dansick Twist.
Et d'ailleurs, je constate qu'à [E] part les tempos qui sont un petit peu, qui ont un petit peu ralenti, qui sont un peu plus lents,
l'âge aidant peut-être, on est resté très proche.
C'était assez intact.
Vos [Ab] chansons ont sommeillé durant 36 années.
C'était gonflé de prendre le risque d'écorner l'image du groupe que beaucoup ont dit groupe mythique.
Oui, mais c'est bien dans l'esprit de Mark Itzad en fait.
Rien n'a jamais été prémédité et on a toujours été assez aventuriers.
Il fallait que ça passe ou que ça casse, ou que ça clashe même.
Il y a quelqu'un qui parle bien de vous, c'est [Am] Jean-Éric Perrin, ancien journaliste musical.
Il fut le premier d'ailleurs à chroniquer Mark Itzad pour Rock & Folk.
Écoutez ce qu'il dit de vous.
[Em] _ [Am] _ _ [G] _ [A] _ [C] [Am] Les _
[C] _ [Am] groupes de l'époque jouaient pour la plupart assez mal, ils n'étaient pas très en place.
Mark Itzad, c'était parfait, c'était impeccable.
[B] _ _ _ [Dm] _
[Am] Eux avaient quand même une vraie [Ab] facture musicale.
Et puis il y avait ce chanteur qui ne ressemblait à rien de ce qu'on n'avait jamais [Em] vu.
[Am] Fanny Pascal, l [G]'aura qu'il avait.
[Am] Je pense que personne n'a pu assister à un dem' d'un concert de Mark Itzad.
Quand ce type montait sur scène, avec la gestuelle un peu robotique, on était [D] hypnotisés par [Am] ce type.
[G] _ [Am] _ _ [A] Voilà, _ _
[Dm] _ _ _ [Am] _ _ [D] _ _ [G] _
[N] interview extraite de Rock & Ren, documentaire qui sera également diffusé ce soir.
Et signé David Morvan et Erwan Leguillermic.
Une réaction Mark Itzad, groupe pro, des concerts marquants.
C'était une démarche consciente de votre part de vouloir innover, changer ?
Oui, absolument.
On avait peur d'une seule chose, c'est s'ennuyer.
Donc le but du jeu c'était de remettre_
On travaillait beaucoup.
Ça c'est sûr, on a énormément tourné.
Et on répétait _ souvent.
Le but du jeu c'était de s'étonner les uns les autres et de faire évoluer les morceaux.
Même les morceaux, une fois enregistrés, on ne pouvait pas s'empêcher de les modifier.
Sur le net, il y a quelqu'un qui s'appelle Markisberg.
C'est pas en ce moment, c'est depuis 2013.
Quelqu'un qui balance des vidéos et des lives pirates.
Et je me suis rendu compte ce matin même qu'en un an et demi,
un morceau qui était sur le premier album qui s'appelait Boys Boys
était parti dans une direction free jazz complètement.
Donc il y avait de la matière.
Est-ce qu'on va vous revoir sur scène ?
La réponse est oui.
Maintenant on veut savoir quand ?
La réponse est oui dans la mesure où on a limité la jauge à 3000 personnes
et [E] que des gens n'ont pas pu venir.
En particulier c [F]'était la fête de l'Huma aussi.
Donc mon voisin par exemple qui est artiste,
mais qui depuis 15 ans tient les galettes [G] saucisses à la fête de l'Huma.
Et il a monté Markitsa.
Donc vous lui proposerez des dates ? Oui.
En Bretagne ?
Il y en aura une en Bretagne et une à Paris fin mai.
Merci beaucoup Philippe Pascal.
Et puis [E] je rappelle donc ce soir,
documentaire plus concert sur France 3 à Bretagne.
Merci [N] encore. _
Si les titres Konrad Weit [D] ou Skin Disease vous disent quelque chose, alors vous savez [Am] que je parle de Markitsaad.
Markitsaad aura vécu de 1977 à [A] 1981 et ce soir, France [B] 3 Bretagne [Am] vous propose de voir la captation du concert unique que Markitsaad a donné lors de la reformation de [Am] ce groupe le 16 septembre dernier.
[B] Philippe [Am] Pascal, leader de Markitsaad, nous fait le plaisir d'être avec nous ce soir pour évoquer ce moment, ce cadeau fait aux fans.
[A] Philippe Pascal, bonsoir.
Bonsoir, leader ex-echo.
Leader ex-echo avec Franck Darcel, dirons-nous alors.
Et puis, ça semblait improbable de revoir Markitsaad sur scène.
Comment ça s'est passé d'abord avec la relation avec le public ?
Non seulement c'est improbable, mais si en février 77, non, 2017, je ne sais plus, oui, 2017, on m'avait dit Markitsaad allait se reformer, je ne l'aurais pas cru.
Marksberg, c'est le groupe pour lequel j'ai le plus de tendresse, qui a suivi Markitsaad et que j'ai mené de A à Z du début jusqu'à la fin.
Alors que Markitsaad, ça s'est terminé de façon pour le moins abrupte.
_ Tout revient à l'initiative de Patrice Poche, qui est un plasticien renaît, qui s'était mis en tête de fêter les 40 ans de l'existence de Markitsaad.
À travers une belle exposition qui a eu lieu dans le cadre de Teenage Kicks, une biennale effectivement d'art.
Et puis, la cerise sur le gâteau, c'était le concert.
On va regarder un extrait tout de suite.
C'était le titre Oussaid Why.
[C] _ _ _ _
[F] _ [C] When you [F] die, Oussaid [C] Why. _
[A] So let me [Am] tell you now [C] goodbye. _
[A] So let me tell you [C] now goodbye. _ _
I swear I tried to run by your side but turned out the light. _
[F] I swear [C] I tried to run by your side but turned out the light.
[Am] Oh, _ _ [E] Oussaid Why. _ _
[Am] _ _ _ [E] Oh, Oussaid Why. _
[Am] Alors [A] artistiquement, est-ce que les morceaux ont évolué ou bien [E] vous les avez livrés dans leur jus ?
On a essayé de se [C] rapprocher le plus possible du son et des structures des morceaux du premier album, Dansick Twist.
Et d'ailleurs, je constate qu'à [E] part les tempos qui sont un petit peu, qui ont un petit peu ralenti, qui sont un peu plus lents,
l'âge aidant peut-être, on est resté très proche.
C'était assez intact.
Vos [Ab] chansons ont sommeillé durant 36 années.
C'était gonflé de prendre le risque d'écorner l'image du groupe que beaucoup ont dit groupe mythique.
Oui, mais c'est bien dans l'esprit de Mark Itzad en fait.
Rien n'a jamais été prémédité et on a toujours été assez aventuriers.
Il fallait que ça passe ou que ça casse, ou que ça clashe même.
Il y a quelqu'un qui parle bien de vous, c'est [Am] Jean-Éric Perrin, ancien journaliste musical.
Il fut le premier d'ailleurs à chroniquer Mark Itzad pour Rock & Folk.
Écoutez ce qu'il dit de vous.
[Em] _ [Am] _ _ [G] _ [A] _ [C] [Am] Les _
[C] _ [Am] groupes de l'époque jouaient pour la plupart assez mal, ils n'étaient pas très en place.
Mark Itzad, c'était parfait, c'était impeccable.
[B] _ _ _ [Dm] _
[Am] Eux avaient quand même une vraie [Ab] facture musicale.
Et puis il y avait ce chanteur qui ne ressemblait à rien de ce qu'on n'avait jamais [Em] vu.
[Am] Fanny Pascal, l [G]'aura qu'il avait.
[Am] Je pense que personne n'a pu assister à un dem' d'un concert de Mark Itzad.
Quand ce type montait sur scène, avec la gestuelle un peu robotique, on était [D] hypnotisés par [Am] ce type.
[G] _ [Am] _ _ [A] Voilà, _ _
[Dm] _ _ _ [Am] _ _ [D] _ _ [G] _
[N] interview extraite de Rock & Ren, documentaire qui sera également diffusé ce soir.
Et signé David Morvan et Erwan Leguillermic.
Une réaction Mark Itzad, groupe pro, des concerts marquants.
C'était une démarche consciente de votre part de vouloir innover, changer ?
Oui, absolument.
On avait peur d'une seule chose, c'est s'ennuyer.
Donc le but du jeu c'était de remettre_
On travaillait beaucoup.
Ça c'est sûr, on a énormément tourné.
Et on répétait _ souvent.
Le but du jeu c'était de s'étonner les uns les autres et de faire évoluer les morceaux.
Même les morceaux, une fois enregistrés, on ne pouvait pas s'empêcher de les modifier.
Sur le net, il y a quelqu'un qui s'appelle Markisberg.
C'est pas en ce moment, c'est depuis 2013.
Quelqu'un qui balance des vidéos et des lives pirates.
Et je me suis rendu compte ce matin même qu'en un an et demi,
un morceau qui était sur le premier album qui s'appelait Boys Boys
était parti dans une direction free jazz complètement.
Donc il y avait de la matière.
Est-ce qu'on va vous revoir sur scène ?
La réponse est oui.
Maintenant on veut savoir quand ?
La réponse est oui dans la mesure où on a limité la jauge à 3000 personnes
et [E] que des gens n'ont pas pu venir.
En particulier c [F]'était la fête de l'Huma aussi.
Donc mon voisin par exemple qui est artiste,
mais qui depuis 15 ans tient les galettes [G] saucisses à la fête de l'Huma.
Et il a monté Markitsa.
Donc vous lui proposerez des dates ? Oui.
En Bretagne ?
Il y en aura une en Bretagne et une à Paris fin mai.
Merci beaucoup Philippe Pascal.
Et puis [E] je rappelle donc ce soir,
documentaire plus concert sur France 3 à Bretagne.
Merci [N] encore. _