Chords for HOMMAGE A BON SCOTT par Yves "Vivi" Brusco
Tempo:
93.85 bpm
Chords used:
F
C
G
Eb
E
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[C] [F] [C] [F]
La première fois [C] que j'ai rencontré Van Scott, c'est-à-dire que je venais de rentrer
dans Trusts, c'était tout frais, et [F] ils faisaient leur concert au Pavillon de [C] Paris.
[F] C'était le concert, le [A] fameux concert filmé, les airs B-Rock [Bb] bien sûr.
[Gb] [F] Donc voilà, on a été [E] au Pavillon de Paris, on a été derrière dans les loges et on
m'a présenté.
Voilà, c'est le petit nouveau [N] dans le groupe, Vivi.
Donc voilà, c'est ma première fois, je rencontrais le groupe [F] et Bonne en particulier.
Bernie [G] Nono, il l'avait croisé au studio, c'est pour ça qu'ils étaient devenus
potes avec lui, [Eb] à Boulogne, à [E] l'époque où ils faisaient leurs premiers [Ebm] 45 tours
« Prends pas ton flingue ».
[Eb] Donc voilà, apparemment c [N]'était un mec très cool
et donc effectivement c'était un mec qui était vraiment ouvert à musicos.
Il y avait des relations amicales je pense, parce qu'il y avait un respect.
C'était pas le petit groupe qui arrive comme ça, qui rentre dans [G] les loges, non,
tout le monde était enthousiaste.
Il avait gardé un bon souvenir et je pense que Bernie, il correspondait avec lui, il
s'écrivait, il avait gardé le contact.
Et puis on dit voilà, on va partir à Londres.
Bon, on a répété avant, on a composé, à l'époque il [N] n'y avait pas les studios
comme ici, on composait en répétition.
Donc on avait préparé tous les morceaux.
Donc voilà, départ à Londres, le matos, tout, l [G]'hôtel, superbe.
C'est la première fois que j'allais à Londres aussi.
On commence à enregistrer, je sais pas, on est resté [E] un mois et demi là-bas.
Bernie reçoit un coup de téléphone, je sais plus exactement comment, en lui disant
que Bon est [Eb] à Londres et qu'il aimerait passer nous voir au [N] studio.
Parce que eux, ils répétaient, ils préparaient l'album qui est devenu Back in Black, mais
déjà ils avaient commencé à travailler avec Bon dessus.
Et donc voilà, il nous dit oui, il y a Bon qui va passer dans la journée nous voir.
Donc nous, on était dans le studio, on était en train de bosser, d'enregistrer.
Et à travers la vide, qui sait qu'on voit arriver avec ses cheveux comme ça, Bon Scott.
Il rentre dans le studio et il dit vas-y, on fait un truc ensemble.
Et ça s'est fait rapidement comme ça.
Nono a attaqué le riff, [Eb] on a commencé à jouer et ça s'est fait un truc de fou.
On n'a pas dit on va faire Ride On, [N] non, il a attaqué le riff et voilà.
Et c'est pour ça que le fameux morceau Ride On avec Bon, il démarre au milieu du morceau
[Gm] parce que [Ab] l'ingénieur du son n'a pas tilté tout de suite, il a appuyé, il a vu que l'autre
il arrivait, il s'est mis devant le micro et tout, il a appuyé sur le bouton comme ça.
Vraiment à la volée, [C] heureusement qu'il a eu l'intelligence d'appuyer sur [Bb] le bouton.
Je pense que c'est le [F]
dernier [C] enregistrement de Bon.
[F] [C]
[F] Il n'y a que Ride On, [Gb] il n'y a que [Dm] ça.
C'est [Gb] possible qu'on ait fait le bof, mais il n'y a que Ride On qui a été enregistré.
[G]
Moi, je n'ai pas trop parlé avec lui parce qu'à l'époque, je ne parlais pas un mot d [N]'anglais.
Donc j'étais un peu intimidé.
Il se parlait et tout, je ne comprenais pas trop.
C'est pour ça, d'où l'anecdote sur la pochette de Répression, c'est Vivi Wack.
Parce que j'étais là, Wack, Wack, en enverlant un truc nul.
C'est pour ça qu'ils ont mis ça sur la pochette.
Après, il venait tous les jours et après Bernie l'a branché.
Parce qu'on était en train d'enregistrer Répression, on voulait faire une version anglaise de l'album.
Donc Bernie en avait parlé à Bon, qui était d'accord.
Il avait commencé à travailler sur les textes et il passait tous les jours.
On allait même dîner chez lui.
Je me [G] rappelle, il avait [N] une sorte de studio.
Donc voilà, on dînait chez lui, on s'éclatait.
On avait acheté des fûts de bière en bas.
On attendait 18 heures pour aller acheter de la bière.
Il y avait une heure précise.
Donc voilà, il venait nous voir tous les jours.
On allait, il nous emmenait aussi dans des pubs, dans des clubs.
On allait, bon, on sait que Bon a
Donc on le suivait un peu, quoi.
C'est un peu la fête tous les jours.
Mais on travaillait quand même.
Un jour, [G]
on reçoit un coup de fil de CBS
nous disant qu'ils allaient passer, nous amener une surprise.
Voilà.
[Eb] Et ce soir-là, on avait un rendez-vous avec Bon,
pareil, pour aller boire [N] des coups, sortir.
Ouais, et travailler éventuellement avec Bernie sur les trucs.
Et donc les gens de CBS arrivent.
Ils étaient tous habillés en blanc avec des codes.
Ils avaient loué un jet privé.
Ils avaient fait la foire dans l'avion.
Ils se balançaient de la bouffe.
C'est pour ça qu'ils étaient tous en code blanche.
Et ils nous ont amené notre premier disque d'or au studio.
On avait rendez-vous avec Bon.
Eux, ils arrivent.
Ils avaient loué des super bagnoles, des Daimler, des machins.
Ils nous emmènent au resto.
On fait la fête et [G] on va pas au [Eb] rendez-vous avec Bon.
Et le lendemain, on se lève la [N] tête, on fait la teuf.
Et le lendemain matin, on apprend que Bon est décédé.
Vraiment, ils s'en avaient un peu la tête en bras, comme ça.
Donc le choc, quoi.
Alors qu'on aurait dû être avec lui.
On pourrait dire, si ils n'étaient pas venus,
les amis du disque d'or, on aurait vu Bon.
Il serait encore là.
On ne sait pas.
T'as du mal à croire, franchement.
C'est
Un mec qu'on voyait tous les jours, tu te dis, c'est pas possible.
Tu prends une claque.
Non, non, tu peux pas croire ça.
Mais bon, c'est comme ça.
C'est la vérité.
La claque était trop forte.
On est rentrés à Paris.
On a arrêté carrément.
On a arrêté, je sais pas, pendant trois semaines.
Après, on est retournés à Londres pour finir l'album.
Parce qu'on ne pouvait pas.
C'était trop dur.
Bien sûr, il avait relancé sur les textes.
Parce que quand on allait dîner chez lui,
il sortait déjà des brides de chansons.
Et après sa mort, on avait voulu récupérer ces textes.
Mais c'est impossible.
Tout avait disparu.
Il n'y avait plus rien.
Le manager qui s'appelait Peter Minch,
on avait tout récupéré.
Qu'est-ce qu'il est, ce coméritage ?
Écoute, déjà, la simplicité de l'homme, le talent, bien sûr.
La voix, ses textes aussi.
Et [Ab]
c'était un mec vraiment super.
[E] Je ne la jouais pas rockstar.
C'était, [B] comme tu dis, le mec simple.
Mais avec un talent et un cœur gros comme ça.
La première fois [C] que j'ai rencontré Van Scott, c'est-à-dire que je venais de rentrer
dans Trusts, c'était tout frais, et [F] ils faisaient leur concert au Pavillon de [C] Paris.
[F] C'était le concert, le [A] fameux concert filmé, les airs B-Rock [Bb] bien sûr.
[Gb] [F] Donc voilà, on a été [E] au Pavillon de Paris, on a été derrière dans les loges et on
m'a présenté.
Voilà, c'est le petit nouveau [N] dans le groupe, Vivi.
Donc voilà, c'est ma première fois, je rencontrais le groupe [F] et Bonne en particulier.
Bernie [G] Nono, il l'avait croisé au studio, c'est pour ça qu'ils étaient devenus
potes avec lui, [Eb] à Boulogne, à [E] l'époque où ils faisaient leurs premiers [Ebm] 45 tours
« Prends pas ton flingue ».
[Eb] Donc voilà, apparemment c [N]'était un mec très cool
et donc effectivement c'était un mec qui était vraiment ouvert à musicos.
Il y avait des relations amicales je pense, parce qu'il y avait un respect.
C'était pas le petit groupe qui arrive comme ça, qui rentre dans [G] les loges, non,
tout le monde était enthousiaste.
Il avait gardé un bon souvenir et je pense que Bernie, il correspondait avec lui, il
s'écrivait, il avait gardé le contact.
Et puis on dit voilà, on va partir à Londres.
Bon, on a répété avant, on a composé, à l'époque il [N] n'y avait pas les studios
comme ici, on composait en répétition.
Donc on avait préparé tous les morceaux.
Donc voilà, départ à Londres, le matos, tout, l [G]'hôtel, superbe.
C'est la première fois que j'allais à Londres aussi.
On commence à enregistrer, je sais pas, on est resté [E] un mois et demi là-bas.
Bernie reçoit un coup de téléphone, je sais plus exactement comment, en lui disant
que Bon est [Eb] à Londres et qu'il aimerait passer nous voir au [N] studio.
Parce que eux, ils répétaient, ils préparaient l'album qui est devenu Back in Black, mais
déjà ils avaient commencé à travailler avec Bon dessus.
Et donc voilà, il nous dit oui, il y a Bon qui va passer dans la journée nous voir.
Donc nous, on était dans le studio, on était en train de bosser, d'enregistrer.
Et à travers la vide, qui sait qu'on voit arriver avec ses cheveux comme ça, Bon Scott.
Il rentre dans le studio et il dit vas-y, on fait un truc ensemble.
Et ça s'est fait rapidement comme ça.
Nono a attaqué le riff, [Eb] on a commencé à jouer et ça s'est fait un truc de fou.
On n'a pas dit on va faire Ride On, [N] non, il a attaqué le riff et voilà.
Et c'est pour ça que le fameux morceau Ride On avec Bon, il démarre au milieu du morceau
[Gm] parce que [Ab] l'ingénieur du son n'a pas tilté tout de suite, il a appuyé, il a vu que l'autre
il arrivait, il s'est mis devant le micro et tout, il a appuyé sur le bouton comme ça.
Vraiment à la volée, [C] heureusement qu'il a eu l'intelligence d'appuyer sur [Bb] le bouton.
Je pense que c'est le [F]
dernier [C] enregistrement de Bon.
[F] [C]
[F] Il n'y a que Ride On, [Gb] il n'y a que [Dm] ça.
C'est [Gb] possible qu'on ait fait le bof, mais il n'y a que Ride On qui a été enregistré.
[G]
Moi, je n'ai pas trop parlé avec lui parce qu'à l'époque, je ne parlais pas un mot d [N]'anglais.
Donc j'étais un peu intimidé.
Il se parlait et tout, je ne comprenais pas trop.
C'est pour ça, d'où l'anecdote sur la pochette de Répression, c'est Vivi Wack.
Parce que j'étais là, Wack, Wack, en enverlant un truc nul.
C'est pour ça qu'ils ont mis ça sur la pochette.
Après, il venait tous les jours et après Bernie l'a branché.
Parce qu'on était en train d'enregistrer Répression, on voulait faire une version anglaise de l'album.
Donc Bernie en avait parlé à Bon, qui était d'accord.
Il avait commencé à travailler sur les textes et il passait tous les jours.
On allait même dîner chez lui.
Je me [G] rappelle, il avait [N] une sorte de studio.
Donc voilà, on dînait chez lui, on s'éclatait.
On avait acheté des fûts de bière en bas.
On attendait 18 heures pour aller acheter de la bière.
Il y avait une heure précise.
Donc voilà, il venait nous voir tous les jours.
On allait, il nous emmenait aussi dans des pubs, dans des clubs.
On allait, bon, on sait que Bon a
Donc on le suivait un peu, quoi.
C'est un peu la fête tous les jours.
Mais on travaillait quand même.
Un jour, [G]
on reçoit un coup de fil de CBS
nous disant qu'ils allaient passer, nous amener une surprise.
Voilà.
[Eb] Et ce soir-là, on avait un rendez-vous avec Bon,
pareil, pour aller boire [N] des coups, sortir.
Ouais, et travailler éventuellement avec Bernie sur les trucs.
Et donc les gens de CBS arrivent.
Ils étaient tous habillés en blanc avec des codes.
Ils avaient loué un jet privé.
Ils avaient fait la foire dans l'avion.
Ils se balançaient de la bouffe.
C'est pour ça qu'ils étaient tous en code blanche.
Et ils nous ont amené notre premier disque d'or au studio.
On avait rendez-vous avec Bon.
Eux, ils arrivent.
Ils avaient loué des super bagnoles, des Daimler, des machins.
Ils nous emmènent au resto.
On fait la fête et [G] on va pas au [Eb] rendez-vous avec Bon.
Et le lendemain, on se lève la [N] tête, on fait la teuf.
Et le lendemain matin, on apprend que Bon est décédé.
Vraiment, ils s'en avaient un peu la tête en bras, comme ça.
Donc le choc, quoi.
Alors qu'on aurait dû être avec lui.
On pourrait dire, si ils n'étaient pas venus,
les amis du disque d'or, on aurait vu Bon.
Il serait encore là.
On ne sait pas.
T'as du mal à croire, franchement.
C'est
Un mec qu'on voyait tous les jours, tu te dis, c'est pas possible.
Tu prends une claque.
Non, non, tu peux pas croire ça.
Mais bon, c'est comme ça.
C'est la vérité.
La claque était trop forte.
On est rentrés à Paris.
On a arrêté carrément.
On a arrêté, je sais pas, pendant trois semaines.
Après, on est retournés à Londres pour finir l'album.
Parce qu'on ne pouvait pas.
C'était trop dur.
Bien sûr, il avait relancé sur les textes.
Parce que quand on allait dîner chez lui,
il sortait déjà des brides de chansons.
Et après sa mort, on avait voulu récupérer ces textes.
Mais c'est impossible.
Tout avait disparu.
Il n'y avait plus rien.
Le manager qui s'appelait Peter Minch,
on avait tout récupéré.
Qu'est-ce qu'il est, ce coméritage ?
Écoute, déjà, la simplicité de l'homme, le talent, bien sûr.
La voix, ses textes aussi.
Et [Ab]
c'était un mec vraiment super.
[E] Je ne la jouais pas rockstar.
C'était, [B] comme tu dis, le mec simple.
Mais avec un talent et un cœur gros comme ça.
Key:
F
C
G
Eb
E
F
C
G
[C] _ _ [F] _ _ _ [C] _ _ [F]
La première fois [C] que j'ai rencontré Van Scott, c'est-à-dire que je venais de rentrer
dans Trusts, c'était tout frais, et [F] ils faisaient leur concert au Pavillon de [C] Paris.
_ [F] C'était le concert, le [A] fameux concert filmé, les airs B-Rock [Bb] bien sûr.
[Gb] _ [F] Donc voilà, on a été [E] au Pavillon de Paris, on a été derrière dans les loges et on
m'a présenté.
Voilà, c'est le petit nouveau [N] dans le groupe, Vivi.
Donc voilà, c'est ma première fois, je rencontrais le groupe [F] et Bonne en particulier.
Bernie [G] Nono, il l'avait croisé au studio, c'est pour ça qu'ils étaient devenus
potes avec lui, [Eb] à Boulogne, à [E] l'époque où ils faisaient leurs premiers [Ebm] 45 tours
« Prends pas ton flingue ».
[Eb] Donc voilà, apparemment c [N]'était un mec très cool
et donc effectivement c'était un mec qui était vraiment ouvert à musicos.
_ Il y avait des relations amicales je pense, parce qu'il y avait un respect.
C'était pas le petit groupe qui arrive comme ça, qui rentre dans [G] les loges, non,
tout le monde était enthousiaste.
_ Il avait gardé un bon souvenir et je pense que Bernie, il correspondait avec lui, il
s'écrivait, il avait gardé le contact.
_ Et puis on dit voilà, on va partir à Londres.
Bon, on a répété avant, on a composé, à l'époque il [N] n'y avait pas les studios
comme ici, on composait en répétition.
Donc on avait préparé tous les morceaux.
Donc voilà, départ à Londres, le matos, tout, l [G]'hôtel, superbe.
C'est la première fois que j'allais à Londres aussi.
On commence à enregistrer, je sais pas, on est resté [E] un mois et demi là-bas.
_ Bernie reçoit un coup de téléphone, je sais plus exactement comment, en lui disant
que Bon est [Eb] à Londres et qu'il aimerait passer nous voir au [N] studio.
Parce que eux, ils répétaient, ils préparaient l'album qui est devenu Back in Black, mais
déjà ils avaient commencé à travailler avec Bon dessus.
Et _ donc voilà, il nous dit oui, il y a Bon qui va passer dans la journée nous voir.
_ Donc nous, on était dans le studio, on était en train de bosser, d'enregistrer.
Et à travers la vide, qui sait qu'on voit arriver avec ses cheveux comme ça, Bon Scott.
_ Il rentre dans le studio et il dit vas-y, on fait un truc ensemble.
Et ça s'est fait rapidement comme ça.
Nono a attaqué le riff, [Eb] on a commencé à jouer et ça s'est fait un truc de fou.
On n'a pas dit on va faire Ride On, [N] non, il a attaqué le riff et voilà.
Et c'est pour ça que le fameux morceau Ride On avec Bon, il démarre au milieu du morceau
[Gm] parce que [Ab] l'ingénieur du son n'a pas tilté tout de suite, il a appuyé, il a vu que l'autre
il arrivait, il s'est mis devant le micro et tout, il a appuyé sur le bouton comme ça.
Vraiment à la volée, [C] heureusement qu'il a eu l'intelligence d'appuyer sur [Bb] le bouton.
Je pense que c'est le [F]
dernier [C] enregistrement de Bon.
_ [F] _ _ _ [C] _
_ [F] _ _ Il n'y a que Ride On, [Gb] il n'y a que [Dm] ça.
C'est [Gb] possible qu'on ait fait le bof, mais il n'y a que Ride On qui a été enregistré.
[G] _ _
_ _ _ _ _ _ _
Moi, je n'ai pas trop parlé avec lui parce qu'à l'époque, je ne parlais pas un mot d [N]'anglais.
Donc j'étais un peu intimidé.
_ Il se parlait et tout, je ne comprenais pas trop.
C'est pour ça, d'où l'anecdote sur la pochette de Répression, c'est Vivi Wack.
Parce que j'étais là, Wack, Wack, en enverlant un truc nul.
C'est pour ça qu'ils ont mis ça sur la pochette. _ _
Après, il venait tous les jours et après Bernie l'a branché.
Parce qu'on était en train d'enregistrer Répression, on voulait faire une version anglaise de l'album.
Donc Bernie en avait parlé à Bon, qui était d'accord.
Il avait commencé à travailler sur les textes et il passait tous les jours.
On allait même dîner chez lui.
Je me [G] rappelle, il avait [N] une sorte de studio.
Donc voilà, on dînait chez lui, on s'éclatait.
On avait acheté des fûts de bière en bas.
On attendait 18 heures pour aller acheter de la bière.
Il y avait une heure précise.
Donc voilà, il venait nous voir tous les jours.
On allait, il nous emmenait aussi dans des pubs, dans des clubs.
On allait, bon, on sait que Bon a_
_ Donc on le suivait un peu, quoi.
C'est un peu la fête tous les jours.
Mais on travaillait quand même.
_ Un jour, _ [G] _
on reçoit un coup de fil de CBS
nous disant qu'ils allaient passer, nous amener une surprise.
Voilà.
[Eb] Et ce soir-là, on avait un rendez-vous avec Bon,
pareil, pour aller boire [N] des coups, sortir.
Ouais, et travailler éventuellement avec Bernie sur les trucs. _ _
Et donc les gens de CBS arrivent.
Ils étaient tous habillés en blanc avec des codes.
Ils avaient loué un jet privé.
Ils avaient fait la foire dans l'avion.
Ils se balançaient de la bouffe.
C'est pour ça qu'ils étaient tous en code blanche.
Et ils nous ont amené notre premier disque d'or au studio.
On avait rendez-vous avec Bon.
Eux, ils arrivent.
Ils avaient loué des super bagnoles, des Daimler, des machins.
Ils nous emmènent au resto.
On fait la fête et [G] on va pas au [Eb] rendez-vous avec Bon.
Et le lendemain, on se lève la [N] tête, on fait la teuf.
Et le lendemain matin, on apprend que Bon est décédé.
Vraiment, ils s'en avaient un peu la tête en bras, comme ça.
Donc le choc, quoi.
Alors qu'on aurait dû être avec lui.
On pourrait dire, si ils n'étaient pas venus,
les amis du disque d'or, on aurait vu Bon.
Il serait encore là.
On ne sait pas.
_ T'as du mal à croire, franchement.
C'est_
Un mec qu'on voyait tous les jours, tu te dis, c'est pas possible.
Tu prends une claque. _
Non, non, tu peux pas croire ça.
Mais bon, c'est comme ça.
C'est la vérité. _
La claque était trop forte.
_ _ On est rentrés à Paris.
On a arrêté carrément.
On a arrêté, je sais pas, pendant trois semaines.
Après, on est retournés à Londres pour finir l'album.
Parce qu'on ne pouvait pas.
C'était trop dur.
_ _ _ Bien sûr, il avait relancé sur les textes.
Parce que quand on allait dîner chez lui,
il sortait déjà des brides de chansons.
_ Et _ après sa mort, on avait voulu récupérer ces textes.
Mais c'est impossible.
Tout avait disparu.
Il n'y avait plus rien.
Le manager qui s'appelait Peter Minch,
on avait tout récupéré.
Qu'est-ce qu'il est, ce coméritage ?
Écoute, déjà, la simplicité de l'homme, le talent, bien sûr.
La voix, ses textes aussi.
Et [Ab] _
c'était un mec vraiment super. _
[E] Je ne la jouais pas rockstar.
C'était, [B] comme tu dis, le mec simple.
Mais avec un talent et un cœur gros comme ça. _ _ _ _ _
La première fois [C] que j'ai rencontré Van Scott, c'est-à-dire que je venais de rentrer
dans Trusts, c'était tout frais, et [F] ils faisaient leur concert au Pavillon de [C] Paris.
_ [F] C'était le concert, le [A] fameux concert filmé, les airs B-Rock [Bb] bien sûr.
[Gb] _ [F] Donc voilà, on a été [E] au Pavillon de Paris, on a été derrière dans les loges et on
m'a présenté.
Voilà, c'est le petit nouveau [N] dans le groupe, Vivi.
Donc voilà, c'est ma première fois, je rencontrais le groupe [F] et Bonne en particulier.
Bernie [G] Nono, il l'avait croisé au studio, c'est pour ça qu'ils étaient devenus
potes avec lui, [Eb] à Boulogne, à [E] l'époque où ils faisaient leurs premiers [Ebm] 45 tours
« Prends pas ton flingue ».
[Eb] Donc voilà, apparemment c [N]'était un mec très cool
et donc effectivement c'était un mec qui était vraiment ouvert à musicos.
_ Il y avait des relations amicales je pense, parce qu'il y avait un respect.
C'était pas le petit groupe qui arrive comme ça, qui rentre dans [G] les loges, non,
tout le monde était enthousiaste.
_ Il avait gardé un bon souvenir et je pense que Bernie, il correspondait avec lui, il
s'écrivait, il avait gardé le contact.
_ Et puis on dit voilà, on va partir à Londres.
Bon, on a répété avant, on a composé, à l'époque il [N] n'y avait pas les studios
comme ici, on composait en répétition.
Donc on avait préparé tous les morceaux.
Donc voilà, départ à Londres, le matos, tout, l [G]'hôtel, superbe.
C'est la première fois que j'allais à Londres aussi.
On commence à enregistrer, je sais pas, on est resté [E] un mois et demi là-bas.
_ Bernie reçoit un coup de téléphone, je sais plus exactement comment, en lui disant
que Bon est [Eb] à Londres et qu'il aimerait passer nous voir au [N] studio.
Parce que eux, ils répétaient, ils préparaient l'album qui est devenu Back in Black, mais
déjà ils avaient commencé à travailler avec Bon dessus.
Et _ donc voilà, il nous dit oui, il y a Bon qui va passer dans la journée nous voir.
_ Donc nous, on était dans le studio, on était en train de bosser, d'enregistrer.
Et à travers la vide, qui sait qu'on voit arriver avec ses cheveux comme ça, Bon Scott.
_ Il rentre dans le studio et il dit vas-y, on fait un truc ensemble.
Et ça s'est fait rapidement comme ça.
Nono a attaqué le riff, [Eb] on a commencé à jouer et ça s'est fait un truc de fou.
On n'a pas dit on va faire Ride On, [N] non, il a attaqué le riff et voilà.
Et c'est pour ça que le fameux morceau Ride On avec Bon, il démarre au milieu du morceau
[Gm] parce que [Ab] l'ingénieur du son n'a pas tilté tout de suite, il a appuyé, il a vu que l'autre
il arrivait, il s'est mis devant le micro et tout, il a appuyé sur le bouton comme ça.
Vraiment à la volée, [C] heureusement qu'il a eu l'intelligence d'appuyer sur [Bb] le bouton.
Je pense que c'est le [F]
dernier [C] enregistrement de Bon.
_ [F] _ _ _ [C] _
_ [F] _ _ Il n'y a que Ride On, [Gb] il n'y a que [Dm] ça.
C'est [Gb] possible qu'on ait fait le bof, mais il n'y a que Ride On qui a été enregistré.
[G] _ _
_ _ _ _ _ _ _
Moi, je n'ai pas trop parlé avec lui parce qu'à l'époque, je ne parlais pas un mot d [N]'anglais.
Donc j'étais un peu intimidé.
_ Il se parlait et tout, je ne comprenais pas trop.
C'est pour ça, d'où l'anecdote sur la pochette de Répression, c'est Vivi Wack.
Parce que j'étais là, Wack, Wack, en enverlant un truc nul.
C'est pour ça qu'ils ont mis ça sur la pochette. _ _
Après, il venait tous les jours et après Bernie l'a branché.
Parce qu'on était en train d'enregistrer Répression, on voulait faire une version anglaise de l'album.
Donc Bernie en avait parlé à Bon, qui était d'accord.
Il avait commencé à travailler sur les textes et il passait tous les jours.
On allait même dîner chez lui.
Je me [G] rappelle, il avait [N] une sorte de studio.
Donc voilà, on dînait chez lui, on s'éclatait.
On avait acheté des fûts de bière en bas.
On attendait 18 heures pour aller acheter de la bière.
Il y avait une heure précise.
Donc voilà, il venait nous voir tous les jours.
On allait, il nous emmenait aussi dans des pubs, dans des clubs.
On allait, bon, on sait que Bon a_
_ Donc on le suivait un peu, quoi.
C'est un peu la fête tous les jours.
Mais on travaillait quand même.
_ Un jour, _ [G] _
on reçoit un coup de fil de CBS
nous disant qu'ils allaient passer, nous amener une surprise.
Voilà.
[Eb] Et ce soir-là, on avait un rendez-vous avec Bon,
pareil, pour aller boire [N] des coups, sortir.
Ouais, et travailler éventuellement avec Bernie sur les trucs. _ _
Et donc les gens de CBS arrivent.
Ils étaient tous habillés en blanc avec des codes.
Ils avaient loué un jet privé.
Ils avaient fait la foire dans l'avion.
Ils se balançaient de la bouffe.
C'est pour ça qu'ils étaient tous en code blanche.
Et ils nous ont amené notre premier disque d'or au studio.
On avait rendez-vous avec Bon.
Eux, ils arrivent.
Ils avaient loué des super bagnoles, des Daimler, des machins.
Ils nous emmènent au resto.
On fait la fête et [G] on va pas au [Eb] rendez-vous avec Bon.
Et le lendemain, on se lève la [N] tête, on fait la teuf.
Et le lendemain matin, on apprend que Bon est décédé.
Vraiment, ils s'en avaient un peu la tête en bras, comme ça.
Donc le choc, quoi.
Alors qu'on aurait dû être avec lui.
On pourrait dire, si ils n'étaient pas venus,
les amis du disque d'or, on aurait vu Bon.
Il serait encore là.
On ne sait pas.
_ T'as du mal à croire, franchement.
C'est_
Un mec qu'on voyait tous les jours, tu te dis, c'est pas possible.
Tu prends une claque. _
Non, non, tu peux pas croire ça.
Mais bon, c'est comme ça.
C'est la vérité. _
La claque était trop forte.
_ _ On est rentrés à Paris.
On a arrêté carrément.
On a arrêté, je sais pas, pendant trois semaines.
Après, on est retournés à Londres pour finir l'album.
Parce qu'on ne pouvait pas.
C'était trop dur.
_ _ _ Bien sûr, il avait relancé sur les textes.
Parce que quand on allait dîner chez lui,
il sortait déjà des brides de chansons.
_ Et _ après sa mort, on avait voulu récupérer ces textes.
Mais c'est impossible.
Tout avait disparu.
Il n'y avait plus rien.
Le manager qui s'appelait Peter Minch,
on avait tout récupéré.
Qu'est-ce qu'il est, ce coméritage ?
Écoute, déjà, la simplicité de l'homme, le talent, bien sûr.
La voix, ses textes aussi.
Et [Ab] _
c'était un mec vraiment super. _
[E] Je ne la jouais pas rockstar.
C'était, [B] comme tu dis, le mec simple.
Mais avec un talent et un cœur gros comme ça. _ _ _ _ _