Chords for Grand Corps Malade - Le Bout du Tunnel (audio)

Tempo:
135.9 bpm
Chords used:

Bbm

Gb

Fm

F

Bb

Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Grand Corps Malade  - Le Bout du Tunnel (audio) chords
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[Bbm] [Ab]
[Bb] [Gb] [Gbm]
[Bbm] [Fm]
[Gb] [Bb]
[Bbm]
[Gb] [F]
[Bbm]
[Gb] [F]
[Bbm] [Fm] [Db]
[Ebm] [Bb] [F]
[Bbm]
[Gb] [C] [Bb]
9 décembre 1984, il tient la main de sa copine pour défier l'hiver.
La nuit part pour être belle mais elle se transforme vite en triste fée d'hiver.
Ils se croient seuls au monde dans les ruelles, mais à l'évidence ils ne le sont plus.
Deux skinheads en manque d'embrouilles et [Bbm] d'adrénaline viennent leur tomber dessus.
Une [Db] gifle pour éloigner la [Fm] fille, les mecs le rouent de coups à deux [Gb] contre un.
[Bbm] Le visage contre le [F] bitume glacé, voyant la mort arriver, il se [Bbm] sent contraint
de sortir son [Fm] arme, car il est tout sauf un enfant de [Gb] coeur.
L'un des skinheads meurt sur le [Fm] coup et l'autre hurle encore sa [Bbm] douleur.
Tout est allé si [Ab] vite, mais pourquoi ces mecs se sont trouvés [Gb] sur son chemin ?
[Bbm] La douleur physique n'est [F] rien quand il la compare à la peur [Bbm] du lendemain.
Il s'est [Fm] rendu au matin implédant la légitime défense [Gb] corporelle,
[Ab] il est jugé en quelques mois et prend dix ans de réclusion [Bbm] criminelle.
Il pense souvent [Fm] à eux, il [Gb] rêve tout le temps à elles.
Il a beau regarder très loin, il ne voit [F] pas le bout du [Bbm] tunnel.
Il découvre le cauchemar, [Fm] l'humiliation, les matelas [Gb] cradent,
les [Bbm] pieds enchaînés lors des transferts [F] et les bagarres lors des [Bb] promenades.
Et alors qu'il subit depuis plus d'un an le système carcéral,
une terrible nouvelle vient ajouter sa voix à la triste chorale.
Il est porteur d'un étrange virus que le monde découvre craintif.
1985, nouvelle sentence, [Bbm] il est séropositif.
Aucun [Fm] traitement n'existe, plus rien à perdre, il se sent [Gb] condamné à mort.
[Eb] Alors il va être [F] le plus fou dans un monde où c'est la loi du [Bbm] plus fort.
Il tombe dans tous les pièges [Fm] là où la spirale de la violence [Gb] se corse.
Et puisqu'on le traite comme [F] un chien, alors il sera le chien [Bbm] le plus féroce.
Il sort enfin [Fm] au bout du 8 ans, l'avenir aussi triste que [Gb] son pactage.
[Bbm] Les poches vides mais le [F] sang plein de rage, alors il monte sur [Bbm] un braquage.
Il se fait serrer un an plus tard [Fm] et c'est le retour à la case [Gb] cauchemar.
A la case où tout est [F] sombre et où la nuit dure des semaines isolée [Bbm] au mitard.
Il ne pense plus [Fm] à eux, il ne rêve [Gb] plus à elles.
[Ebm] Il n'ose même plus [F] regarder devant, il est trop loin le bout du [Bbm] tunnel.
Ou alors ce bout [Fm] du tunnel, il va falloir se le [Ebm] construire.
Il sait que s'il ne tente [F] rien, c'est dans ses murs qu'il va [Bbm] mourir.
9 octobre 94, date anniversaire de l'abolition de la peine de mort.
Il réussit son [Eb] évasion et abolit lui-même son triste [Bbm] sort.
Quelques mois de cavale seulement avant de rejoindre les murs tout gris.
Quelques mois de liberté agitée [Eb] avant de repeindre les murs d [Db]'oubli.
Il est alors [Fm] placé directement dans les quartiers de haute [Bb] sécurité.
A l'isolement pendant [Cm] 5 ans, on lui dit que c'est tout ce qu'il a [Db] mérité.
Quand il se regarde dans le miroir, [Fm] il a peur de ce que le reflet lui [Bb] montre.
C'est vrai, ça n'a jamais été un tendre, mais la prison a fait de lui un [Bbm] monstre.
Un malheur n [Fm]'arrivant jamais seul, le sida se déclare, la [Gb] maladie s'installe.
Il meurt peu à peu sans assistance [Am] et dans l'indifférence la [Bbm] plus totale.
[Ab] 1995, à deux doigts de quitter la prison pour le [Gb] cimetière.
La tridérapie fait [Bb] son apparition et lui [F] remet doucement les [Bbm] pieds sur terre.
Poussé à nouveau vers la vie et essayant de voir derrière les [Gb] barreaux de fer.
Il se marie avec celle qu'il aime, ses sentiments [Am] réchauffent enfin l [Bbm]'atmosphère.
Mais son jugement, toujours en attente, finit un [Db] sale jour par tomber.
Pour évasion [Gb] et braquage, il prend trente ans.
Le bout du tunnel s'est [Bbm] estompé.
Pourtant, il garde en lui l [Fm]'espoir, il a [C] tellement tutoyé [Bbm] la mort.
Il se sent invincible, c [Cm]'est sûr, il sait qu'un jour il retournera [Bbm] dehors.
En 2000, il se met à écrire sa nouvelle [Fm] arme pour survivre [Ebm] face au système.
Il gratte jour et nuit, [Cm] ce n'est plus lui désormais, mais c'est son stylo [Bbm] qui saigne.
Il écrit son [Fm] premier livre, et tient en ligne le premier blog [Gb] d'un prisonnier.
Ses œuvres [Cm] transpercent les portes blindées, maintenant plus personne ne [Bbm] peut nier
qu'il est [Fm] vivant, qu'il existe, qu'il réinvente le [Gb] mot avenir.
En 2008 naît sa [Fm] fille, l'amour et la vie ne sont plus des [Bbm] souvenirs.
Il a les mains sur [Fm] ses stylos, [Gb] finit le temps des mains en l'air.
Avant je m'évadais [F] aux pistolets, aujourd'hui je m'évade à [Bbm] les pistolets.
Il sort en janvier 2010 avec des projets et des repères.
[Fm] Après vingt-cinq ans passé dans un tunnel, Laurent a rejoint la lumière.
[Gb]
Key:  
Bbm
13421111
Gb
134211112
Fm
123111111
F
134211111
Bb
12341111
Bbm
13421111
Gb
134211112
Fm
123111111
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[Bb] _ _ _ _ [Gb] _ _ [Gbm] _ _
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[Gb] _ _ _ _ [Bb] _ _ _ _
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[Gb] _ _ _ _ [F] _ _ _ _
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[Bbm] _ _ _ _ [Fm] _ _ [Db] _ _
[Ebm] _ _ _ _ [Bb] _ _ [F] _ _
[Bbm] _ _ _ _ _ _ _ _
[Gb] _ _ [C] _ _ [Bb] _ _ _ _
_ 9 décembre 1984, il tient la main de sa copine pour défier l'hiver.
La nuit part pour être belle mais elle se transforme vite en triste fée d'hiver.
Ils se croient seuls au monde dans les ruelles, mais à l'évidence ils ne le sont plus.
Deux skinheads en manque d'embrouilles et [Bbm] d'adrénaline viennent leur tomber dessus.
Une [Db] gifle pour éloigner la [Fm] fille, les mecs le rouent de coups à deux [Gb] contre un.
[Bbm] Le visage contre le [F] bitume glacé, voyant la mort arriver, il se [Bbm] sent contraint
de sortir son [Fm] arme, car il est tout sauf un enfant de [Gb] coeur.
L'un des skinheads meurt sur le [Fm] coup et l'autre hurle encore sa [Bbm] douleur.
Tout est allé si [Ab] vite, mais pourquoi ces mecs se sont trouvés [Gb] sur son chemin ?
[Bbm] La douleur physique n'est [F] rien quand il la compare à la peur [Bbm] du lendemain.
Il s'est [Fm] rendu au matin implédant la légitime défense [Gb] corporelle,
[Ab] il est jugé en quelques mois et prend dix ans de réclusion [Bbm] criminelle.
Il pense souvent [Fm] à eux, il [Gb] rêve tout le temps à elles.
Il a beau regarder très loin, il ne voit [F] pas le bout du [Bbm] tunnel.
Il découvre le cauchemar, [Fm] l'humiliation, les matelas [Gb] cradent,
les [Bbm] pieds enchaînés lors des transferts [F] et les bagarres lors des [Bb] promenades.
Et alors qu'il subit depuis plus d'un an le système carcéral,
une terrible nouvelle vient ajouter sa voix à la triste chorale.
Il est porteur d'un étrange virus que le monde découvre craintif.
1985, nouvelle sentence, [Bbm] il est séropositif.
Aucun [Fm] traitement n'existe, plus rien à perdre, il se sent [Gb] condamné à mort.
[Eb] Alors il va être [F] le plus fou dans un monde où c'est la loi du [Bbm] plus fort.
Il tombe dans tous les pièges [Fm] là où la spirale de la violence [Gb] se corse.
Et puisqu'on le traite comme [F] un chien, alors il sera le chien [Bbm] le plus féroce.
Il sort enfin [Fm] au bout du 8 ans, l'avenir aussi triste que [Gb] son pactage.
[Bbm] Les poches vides mais le [F] sang plein de rage, alors il monte sur [Bbm] un braquage.
Il se fait serrer un an plus tard [Fm] et c'est le retour à la case [Gb] cauchemar.
A la case où tout est [F] sombre et où la nuit dure des semaines isolée [Bbm] au mitard.
Il ne pense plus [Fm] à eux, il ne rêve [Gb] plus à elles.
[Ebm] Il n'ose même plus [F] regarder devant, il est trop loin le bout du [Bbm] tunnel.
Ou alors ce bout [Fm] du tunnel, il va falloir se le [Ebm] construire.
Il sait que s'il ne tente [F] rien, c'est dans ses murs qu'il va [Bbm] mourir.
9 octobre 94, date anniversaire de l'abolition de la peine de mort.
Il réussit son [Eb] évasion et abolit lui-même son triste [Bbm] sort.
Quelques mois de cavale seulement avant de rejoindre les murs tout gris.
Quelques mois de liberté agitée [Eb] avant de repeindre les murs d [Db]'oubli.
Il est alors [Fm] placé directement dans les quartiers de haute [Bb] sécurité.
A l'isolement pendant [Cm] 5 ans, on lui dit que c'est tout ce qu'il a [Db] mérité.
Quand il se regarde dans le miroir, [Fm] il a peur de ce que le reflet lui [Bb] montre.
C'est vrai, ça n'a jamais été un tendre, mais la prison a fait de lui un [Bbm] monstre.
Un malheur n [Fm]'arrivant jamais seul, le sida se déclare, la [Gb] maladie s'installe.
Il meurt peu à peu sans assistance [Am] et dans l'indifférence la [Bbm] plus totale.
_ [Ab] 1995, à deux doigts de quitter la prison pour le [Gb] cimetière.
La tridérapie fait [Bb] son apparition et lui [F] remet doucement les [Bbm] pieds sur terre.
Poussé à nouveau vers la vie et essayant de voir derrière les [Gb] barreaux de fer.
Il se marie avec celle qu'il aime, ses sentiments [Am] réchauffent enfin l [Bbm]'atmosphère.
Mais son jugement, toujours en attente, finit un [Db] sale jour par tomber.
Pour évasion [Gb] et braquage, il prend trente ans.
Le bout du tunnel s'est [Bbm] estompé.
Pourtant, il garde en lui l [Fm]'espoir, il a [C] tellement tutoyé [Bbm] la mort.
Il se sent invincible, c [Cm]'est sûr, il sait qu'un jour il retournera [Bbm] dehors.
En 2000, il se met à écrire sa nouvelle [Fm] arme pour survivre [Ebm] face au système.
Il gratte jour et nuit, [Cm] ce n'est plus lui désormais, mais c'est son stylo [Bbm] qui saigne.
Il écrit son [Fm] premier livre, et tient en ligne le premier blog [Gb] d'un prisonnier.
Ses œuvres [Cm] transpercent les portes blindées, maintenant plus personne ne [Bbm] peut nier
qu'il est [Fm] vivant, qu'il existe, qu'il réinvente le [Gb] mot avenir.
En 2008 naît sa [Fm] fille, l'amour et la vie ne sont plus des [Bbm] souvenirs.
Il a les mains sur [Fm] ses stylos, [Gb] finit le temps des mains en l'air.
Avant je m'évadais [F] aux pistolets, aujourd'hui je m'évade à [Bbm] les pistolets.
Il sort en janvier 2010 avec des projets et des repères.
[Fm] Après vingt-cinq ans passé dans un tunnel, Laurent a rejoint la lumière.
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