Chords for FAUVE ≠ SAINTE ANNE

Tempo:
99.9 bpm
Chords used:

Gm

Eb

D

Bb

E

Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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FAUVE ≠ SAINTE ANNE chords
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[Gm] [Gm] [E]
[Eb] [D] [Gm]
[Bb] [C]
[Cm] [D] [Gm]
Je ne sais même pas par où commencer en fait.
En même temps c'est la première fois que je fais ça donc vous m [G]'excuserez si ça part
un petit peu dans tous les sens ou [Eb] si je suis trop confus.
[D] Il faut dire qu [Gm]'en ce moment j'ai bien du mal à mettre mes idées au clair quand même.
J'ai bien du mal à trouver mes mots.
[C]
Enfin voilà, je vous dresse le tableau vite fait.
[Cm] [D] [Gm]
Je suis né dans une famille plutôt aisée, j'ai [Dm] toujours été privilégié.
Je n'ai jamais [Gm] manqué d'amour [Em] ni de rien d'autre d'ailleurs, même si ma mère qui
vient quand même d'un milieu [Eb] assez populaire était [D] parfois un peu sévère avec mes frères et [Gm] moi.
A l'école j'étais bon élève, à la maison j'étais poli.
[Dm] Je ne me [Bb] souviens pas avoir fait trop de conneries [Em] étant petit.
Par contre j'ai fait des études correctes et [Eb] aujourd'hui je sais que mon parcours est
[D] plus ou moins tracé.
[Gm]
Disons que je sais où j'arriverai si je continue sur [Bb] ma lancée.
J'aurai probablement une famille de beaux enfants, [Em] un crédit à payer, un épagnol
anglais et un coupé [Eb] cabriolet.
[D] Et pourtant, [Gm] vous voyez, ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine, [Bb] que je
peux ne rien bouffer pendant deux jours sans même m'en apercevoir.
[Em]
Et quand je me regarde dans le miroir, j'y vois un mec [Eb] bizarre, pâle, [D] translucide, tellement
[Gm] livide à faire sourire un génocide.
[Dm] Docteur, je ne rigole pas.
Il faut que vous fassiez [Gm] quelque chose pour mon [E] n'importe quoi.
Prenez un marteau et pétez-moi [Gm] les doigts, je ne sais [Eb] pas.
Parce que là, je ne [D] peux vraiment plus.
[Gm]
Je ne peux plus sortir dans la rue, je ne peux plus mettre les pieds dans des bureaux.
De toute façon, je suis devenu incapable de prendre le [C] métro.
Ça pue la mort, ça pue la pisse.
[Eb] Ça me rend que le trou est [D] agressif.
Et puis j'ai vraiment [Gm] l'air d'un gland dans mon costard trop grand et mal taillé, que
[Bb] j'ai des fusions sur mon [C] front.
Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s [Eb]'entasser, qui poussent, qui [D] suent, qui
sifflent entre leurs dents comme des [Gm] serpents.
Vas-y, du coup, on monte, monte, t'as raison.
[Bb] De toute façon, t'auras beau être le premier arrivé à la clé, [E] on va tous se taper la
même journée [C] scabreuse.
Les yeux collés à l'écran de l [Eb]'ordinateur, tu te détruis les pupilles, [D] à lire en diagonale
des choses auxquelles [Gm] t'entraves que dalle.
Non mais tu comprends, il est hyper important ce dossier.
Le [Dm] client, il aura [Gm] 300 euros de l'heure.
Alors tu te débrouilles, tu [Em] vas chercher sur Google s'il le faut, mais tu me fines ça pronto.
[Eb] Ah oui, vous avez [D] parfaitement raison, oui, c'est de ma [Gm] faute, je suis pas assez réactif.
Ah c'est drôle, oui, collez-moi des gifles.
Connard.
[Em]
Et si t'allais plutôt te carrer des poignées de porte dans le [Eb] cul pour voir ?
[Gm]
[C]
[Eb] [C] [Gm]
[Em]
[Gm]
J'en ai assez de me taper à déjeuner des salades composées à 12 euros, ou de la barbaque
en carton huillé, de manger sur un coin de table, puis de passer les après-midi minables
à enculer les mouches, et finir par embrayer sur des after-work entre collègues.
Mais quel cap, va !
À croire qu'on aime tellement se faire enfler la journée qu'on en redemande le soir.
[G] [Eb] Mais bon, faut dire [D] aussi qu'on y rencontre des meufs, ou [Gm] plutôt des célibatantes, c'est-à-dire
des nanas qui, comme nous, ont des problèmes affectifs.
On se présente, on leur raconte des craques, on leur dit qu'on les collab alors qu'on est
à la fag, et qu'en vrai on passe notre temps à user nos culs sur des ventres trop étroits,
à écouter des types chauves déblatérer, déblatérer, déblatérer toute la journée,
déblatérer [E] sur tout et surtout sur n'importe quoi.
[Eb] [D] Mais heureusement nos [Gm] journées finissent toujours de la même façon, on rentre et on
se fait beau pour la soirée, on met nos polo-colles relevés puis on se retrouve au QG pour picoler
des nids à 5 euros.
D'ailleurs, quand on a un peu de plomb dans [D] l'aile, on a souvent envie de jouer au rebelle
[Gm] et de crier au tonnerre.
Il est où tu prends pour qui, enfoiré ?
Tu trouves pas que t'as bien râlé un peu cher ?
On le ferait si on avait un peu de cram dans nos artères, mais on [Eb] préfère se taire et
[D] continuer à gaspiller notre thune, [Gm] à user notre salive pour pas grand chose et à fumer
comme des sapeurs, [Bb] histoire de s'amocher à fond avant d'être vieux, [E] d'agrandir les
veloches qu'on a déjà sous les yeux.
[Eb] [D] À part ça, on parle [Gm] surtout des filles qu'on a vu sur le net, et puis de celles qu'on aimerait
[Bb] attraper en soirée.
Car ce soir, comme tous les soirs, [Gm] on va [E] essayer de niquer, mais surtout pas de faire l'amour,
parce que l'amour c'est pour [Eb] les pédés.
[D] Rien de bien [Gm] choquant finalement.
Les gars qui parlent des filles qui baissent, des filles [Bb] qui baissent pour dire qu'elles
baissent la baise.
On n'en garde souvent que des [E] regrets, parfois des maladies.
Au fond on fait ça sans [Eb] plaisir, sans réelle [D] envie.
[Gm]
C'est surtout pour ne plus penser.
Ça cache des plaies à [F] vif, mais ça c'est un secret.
[Gm] En vérité on est perdus, [C] désœuvrés, désabusés, seuls comme des animaux blessés.
On est [Eb] tristes et nos cœurs saignent, mais on se cache derrière [A] nos grandes gueules et
[G] nos mots durs.
[Gm] Entre nous on s'appelle mec, meuf, bâtard, baltringue, bitch, gouinasse, connard.
Parce que sans le vouloir, [F] les autres [Em] sont un combat permanent.
Décidément, docteur, [Eb] on vit une chouette [Gm] époque, et dans une chouette ville aussi.
Paris, Paris la nécropole, Paris qui [Bb] sent la carne.
Paris qui petit à petit entraîne dans sa chute [E] des fragments de nos vies.
Paris c'est tellement sain et nous sommes des [Eb] gens bien.
Tellement bien qu'on est trop [D] bien pour nos voisins.
Au biais on [Gm] ne prête pas plus d'attention qu'à la pisse derrière le cuvet des [Bb] chiottes.
Parfois j'ai juste envie de hurler.
[Dm] T'approches pas de moi.
[E] T'approches pas de moi.
Mais touche pas.
T'approches pas de moi.
[Eb] Docteur, il me fait un [D] truc, n'importe quoi, sinon je vais craquer.
[Gm]
Je risque de cogner une vieille, un passant, [Bb] un mioche.
Ce sera moche.
[E]
Ce sera vraiment moche.
[Eb] [D] [Gm]
[Bb] [E]
[Eb] [D] [Gm]
[Bb] [E]
[Eb] [D] [Gm]
J'ai trop envie de parler à des lacrymogènes.
[F] [Bb] [E] [Eb] [Gm]
[F] [Em]
[Eb] [Gm]
[Bb] [Em]
Key:  
Gm
123111113
Eb
12341116
D
1321
Bb
12341111
E
2311
Gm
123111113
Eb
12341116
D
1321
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[Gm] _ _ _ [Gm] _ _ _ _ [E] _
_ _ _ [Eb] _ _ [D] _ _ [Gm] _
_ _ _ [Bb] _ _ _ _ [C] _
_ _ _ [Cm] _ _ _ [D] _ [Gm]
Je ne sais même pas par où commencer en fait.
En même temps c'est la première fois que je fais ça donc vous m [G]'excuserez si ça part
un petit peu dans tous les sens ou [Eb] si je suis trop confus.
_ [D] Il faut dire qu [Gm]'en ce moment j'ai bien du mal à mettre mes idées au clair quand même.
J'ai bien du mal à trouver mes mots.
_ [C]
Enfin voilà, je vous dresse le tableau vite fait.
[Cm] _ _ [D] _ _ [Gm]
Je suis né dans une famille plutôt aisée, j'ai [Dm] toujours été privilégié.
Je n'ai jamais [Gm] manqué d'amour [Em] ni de rien d'autre d'ailleurs, même si ma mère qui
vient quand même d'un milieu [Eb] assez populaire était [D] parfois un peu sévère avec mes frères et [Gm] moi.
A l'école j'étais bon élève, à la maison j'étais poli.
[Dm] Je ne me [Bb] souviens pas avoir fait trop de conneries [Em] étant petit.
Par contre j'ai fait des études correctes et [Eb] aujourd'hui je sais que mon parcours est
[D] plus ou moins tracé.
_ [Gm]
Disons que je sais où j'arriverai si je continue sur [Bb] ma lancée.
J'aurai probablement une famille de beaux enfants, [Em] un crédit à payer, un épagnol
anglais et un coupé [Eb] cabriolet.
_ [D] Et pourtant, [Gm] vous voyez, ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine, [Bb] que je
peux ne rien bouffer pendant deux jours sans même m'en apercevoir.
[Em]
Et quand je me regarde dans le miroir, j'y vois un mec [Eb] bizarre, pâle, [D] translucide, tellement
[Gm] livide à faire sourire un génocide.
[Dm] Docteur, je ne rigole pas.
Il faut que vous fassiez [Gm] quelque chose pour mon [E] n'importe quoi.
Prenez un marteau et pétez-moi [Gm] les doigts, je ne sais [Eb] pas.
Parce que là, je ne [D] peux vraiment plus.
_ [Gm]
Je ne peux plus sortir dans la rue, je ne peux plus mettre les pieds dans des bureaux.
De toute façon, je suis devenu incapable de prendre le [C] métro.
Ça pue la mort, ça pue la pisse.
[Eb] Ça me rend que le trou est [D] agressif.
Et puis j'ai vraiment [Gm] l'air d'un gland dans mon costard trop grand et mal taillé, que
[Bb] _ _ j'ai des fusions sur mon [C] front.
Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s [Eb]'entasser, qui poussent, qui [D] suent, qui
sifflent entre leurs dents comme des [Gm] serpents.
Vas-y, du coup, on monte, monte, t'as raison.
[Bb] De toute façon, t'auras beau être le premier arrivé à la clé, [E] on va tous se taper la
même journée [C] scabreuse.
Les yeux collés à l'écran de l [Eb]'ordinateur, tu te détruis les pupilles, [D] à lire en diagonale
des choses auxquelles [Gm] t'entraves que dalle.
Non mais tu comprends, il est hyper important ce dossier.
Le [Dm] client, il aura [Gm] 300 euros de l'heure.
Alors tu te débrouilles, tu [Em] vas chercher sur Google s'il le faut, mais tu me fines ça pronto.
[Eb] Ah oui, vous avez [D] parfaitement raison, oui, c'est de ma [Gm] faute, je suis pas assez réactif.
Ah c'est drôle, oui, collez-moi des gifles.
Connard.
[Em]
Et si t'allais plutôt te carrer des poignées de porte dans le [Eb] cul pour voir ?
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_ _ _ [Eb] _ _ [C] _ _ [Gm] _
_ _ _ _ _ _ _ [Em] _
_ _ _ [Gm] _ _ _ _
J'en ai assez de me taper à déjeuner des salades composées à 12 euros, ou de la barbaque
en carton huillé, de manger sur un coin de table, puis de passer les après-midi minables
à enculer les mouches, et finir par embrayer sur des after-work entre collègues.
Mais quel cap, va !
À croire qu'on aime tellement se faire enfler la journée qu'on en redemande le soir.
_ [G] _ [Eb] Mais bon, faut dire [D] aussi qu'on y rencontre des meufs, ou [Gm] plutôt des célibatantes, c'est-à-dire
des nanas qui, comme nous, ont des problèmes affectifs.
On se présente, on leur raconte des craques, on leur dit qu'on les collab alors qu'on est
à la fag, et qu'en vrai on passe notre temps à user nos culs sur des ventres trop étroits,
à écouter des types chauves déblatérer, déblatérer, déblatérer toute la journée,
déblatérer [E] sur tout et surtout sur n'importe quoi.
_ [Eb] _ _ [D] Mais heureusement nos [Gm] journées finissent toujours de la même façon, on rentre et on
se fait beau pour la soirée, on met nos polo-colles relevés puis on se retrouve au QG pour picoler
des nids à 5 euros.
D'ailleurs, quand on a un peu de plomb dans [D] l'aile, on a souvent envie de jouer au rebelle
[Gm] et de crier au tonnerre.
Il est où tu prends pour qui, enfoiré ?
Tu trouves pas que t'as bien râlé un peu cher ?
On le ferait si on avait un peu de cram dans nos artères, mais on [Eb] préfère se taire et
[D] continuer à gaspiller notre thune, [Gm] à user notre salive pour pas grand chose et à fumer
comme des sapeurs, [Bb] histoire de s'amocher à fond avant d'être vieux, [E] d'agrandir les
veloches qu'on a déjà sous les yeux.
_ [Eb] _ _ [D] À part ça, on parle [Gm] surtout des filles qu'on a vu sur le net, et puis de celles qu'on aimerait
[Bb] attraper en soirée.
Car ce soir, comme tous les soirs, [Gm] on va [E] essayer de niquer, mais surtout pas de faire l'amour,
parce que l'amour c'est pour [Eb] les pédés.
_ [D] Rien de bien [Gm] choquant finalement.
Les gars qui parlent des filles qui baissent, des filles [Bb] qui baissent pour dire qu'elles
baissent la baise.
On n'en garde souvent que des [E] regrets, parfois des maladies.
Au fond on fait ça sans [Eb] plaisir, sans réelle [D] envie.
_ [Gm]
C'est surtout pour ne plus penser.
Ça cache des plaies à [F] vif, mais ça c'est un secret.
[Gm] En vérité on est perdus, [C] désœuvrés, désabusés, seuls comme des animaux blessés.
On est [Eb] tristes et nos cœurs saignent, mais on se cache derrière [A] nos grandes gueules et
[G] nos mots durs.
[Gm] Entre nous on s'appelle mec, meuf, bâtard, baltringue, bitch, gouinasse, connard.
Parce que sans le vouloir, [F] les autres [Em] sont un combat permanent.
Décidément, docteur, [Eb] on vit une chouette [Gm] époque, et dans une chouette ville aussi.
Paris, Paris la nécropole, Paris qui [Bb] sent la carne.
Paris qui petit à petit entraîne dans sa chute [E] des fragments de nos vies.
Paris c'est tellement sain et nous sommes des [Eb] gens bien.
Tellement bien qu'on est trop [D] bien pour nos voisins.
Au biais on [Gm] ne prête pas plus d'attention qu'à la pisse derrière le cuvet des [Bb] chiottes.
Parfois j'ai juste envie de hurler.
[Dm] T'approches pas de moi.
[E] T'approches pas de moi.
Mais touche pas.
T'approches pas de moi.
[Eb] Docteur, il me fait un [D] truc, n'importe quoi, sinon je vais craquer.
[Gm]
Je risque de cogner une vieille, un passant, [Bb] un mioche.
Ce sera moche.
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Ce sera vraiment moche.
[Eb] _ _ [D] _ _ [Gm] _
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_ _ _ [Eb] _ _ [D] _ _ [Gm] _
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J'ai trop envie de parler à des lacrymogènes.
[F] _ _ [Bb] _ _ [E] _ _ _ _ [Eb] _ _ [Gm] _ _ _
_ _ _ [F] _ _ _ _ [Em] _
_ _ _ [Eb] _ _ [Gm] _ _ _
_ [Bb] _ _ _ _ _ _ [Em] _

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