Chords for Coup de gueule de Didier Wampas: "on s'en fout de toucher le grand public"!
Tempo:
108.75 bpm
Chords used:
A
B
E
C#
D#
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Start Jamming...
C'est un studio à Londres où tout vend très vintage mais pas genre vintage.
C'est au fond d'une cour derrière une scierie où tu rentres dans une cour.
Il y a un espèce de vieux studio avec que du matériel qui date des années 60.
Il n'y a pas un ordinateur dans le studio, pas un écran, même pas une console.
Il n'y a rien.
C'est que des manettes comme dans un avion pour enregistrer,
que des vieux amplis, tout est des années 60.
Le disque ne sonne pas gros.
Ça sonne avec un son.
Aujourd'hui, n'importe qui branche sa guitare dans son ordinateur,
un son plus gros que ça, évidemment.
Mais c'est une manière de travailler totalement différente.
Le fait de ne pas pouvoir recaler quoi que ce soit.
Tu fais une prise, tu fais une prise.
La basse et la batterie, c'est sur la même piste.
Hors de question de [A] recaler une cymbale ou une caisse claire ou un pied qui n'est pas dedans.
Tu gardes tout et tu n'as pas le choix.
[C#] Les voix, c'est pareil, c'est faire [A] une fois.
C'était très intéressant comme manière de travailler.
Au début, ce n'était pas une volonté.
C'est la maison de disques qui nous [N] a proposé.
On s'est dit, allons-y, on verra bien ce que ça donne.
On est parti à l'aventure avec Bikini Machine.
On tourne ensemble depuis un an avec les bikinis.
Je me suis dit, ce serait dommage d'arrêter là.
Concrétisons ça par un disque.
A l'arrière, au début, j'étais électricien, technicien.
Je réparais l'entretien et dépannage.
L'électricité, haute tension.
Je fais ça pendant 30 ans, je fais les 3.8.
[A] [N] A 50 ans, j'ai pu partir.
On a le droit de partir au bout de 30 ans de 3.8.
A 50 ans, on peut partir.
Pas au maximum.
Je me suis dit, profitons-en.
Je ne vais pas bosser 10 ans de plus pour gagner 200 euros de plus par mois.
Depuis, je ne fais que de la musique.
Ce n'est pas plus mal.
Je ne regrette pas du tout.
Je me disais que ça allait me faire bizarre d'arrêter de bosser.
C'est tellement de trucs à côté.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer.
Je ne sais pas comment je faisais.
Aujourd'hui, je me demande comment je faisais.
Pour faire les 3.8, le nombre de concerts que j'ai faits.
Comment je faisais ?
Je ne sais pas.
Les gens ne comprenaient pas comment je faisais à l'époque.
Aujourd'hui, je ne comprends pas non plus.
Sur l'album, il n'y a pas de thème.
Il n'y a jamais d'album à thème.
Je fais des chansons, j'écris des chansons.
Et puis, c'est ce que c'est.
Ça parle de Olivier Messiaen, des musiques classiques,
du frère Bogdanoff, de plein de choses.
Des chansons d'amour.
Non, ce n'est pas l'excentricité.
Ce n'est pas être excentric.
C'est que tu es sur scène, tu as tout donné.
J'essaie de tout donner tous les soirs.
De faire le show rock'n'roll absolu tous les soirs.
Ce n'est pas prétentieux de dire ça.
[Gm] Mais je crois que c'est [A]
comme n'importe quoi.
Si tu ne fais [N] pas
Si tu fais un concert, si tu fais du sport,
si tu ne fais pas ça en disant
que tu vas dépasser toutes tes limites, ça ne sert à rien.
Tous les soirs, j'essaie d'aller à fond,
donner à fond tout ce que je peux.
En espérant qu'il va se passer des trucs de fou tous les soirs.
J'essaie.
C [B]'est la crise depuis tout le temps.
De toute façon, tu as l'impression
Quand j'étais petit, ce n'était pas terrible non plus.
[N] C'était quoi ?
C'était De Gaulle, Pompidou.
Quand j'ai commencé à réfléchir, c'était Pompidou.
Tu vois, ça n'a jamais été terrible non plus.
La France, on dit
J'étais 70, j'avais le plein emploi.
Oui, plein emploi.
J'habitais dans la HLM
avec mon père qui était [D#] ouvrier.
Le plein emploi n'était [F] pas terrible non plus.
[F#m] Ce que ça m'inspire, c'est qu'il faut continuer à se battre.
Quoi qu'on [A#] fasse.
Se battre chacun à sa manière.
[N] Ça ne veut pas dire faire la révolution tout le temps.
Mais de faire vraiment ce qu'on fait honnêtement et sincèrement.
Que tu sois journaliste, que tu sois boulanger,
que tu sois musicien, que tu t'inscites.
Tout le monde faisait son truc [G#] sincèrement, honnêtement.
Homme politique, encore plus important.
[N] Vraiment.
En se disant, je vais tout donner tous les soirs.
Tu vois, comme moi,
modestement, on a l'impression de le faire.
Si tout le monde faisait ça, on ne serait pas là aujourd'hui.
Si les gens étaient honnêtes,
[G] si tout le monde était honnête,
ça n'arriverait pas.
[N] Si les gens ne pensaient pas à leur profit avant tout.
Mais que je sois musicien, que je sois patron,
c'est pareil.
À partir du moment où tu penses à ton profit,
à vendre des disques,
à faire du monde en concert, c'est pareil.
Tu contribues à cette atmosphère mentale du monde
où les gens font ça pour gagner de l'argent.
Et c'est pour ça que je refuse de rentrer là-dedans.
C'est pour ça que j'ai toujours travaillé à côté.
Je suis à la retraite.
Mais je refuse de rentrer là-dedans.
D [D#]'être en studio en me disant,
il me faut un single qui fait ça à la [N] radio.
Je ne veux pas mettre un doigt là-dedans.
Je refuse de rentrer là-dedans.
Sinon, tu fais comme tout le monde.
Tout le monde fait ça.
Tout le monde fait des petits compromis pas très graves.
Mais à force de petits compromis pas très graves,
il se trouve que toute la personne n'y est rien dans les chansons.
Tout le monde essaie de vendre son disque, son livre, son film
à la télé, tous les soirs.
C'est déroutant.
Non, [D] non, non, non, non, non, [C] non.
C'est pas évident.
[D] Quand [C#] tu veux faire quelque [N] chose, tu le fais.
C'est évident pour personne.
Les journalistes aussi, s'ils jouent leur gueule
et qu'ils se font fiérer, les hommes politiques aussi,
ils se disent, voilà.
Si jamais ils sont [F#] sincères, honnêtes,
ils disent des choses, ils ne vont pas être réélus.
[N] Alors tant pis.
Il faut avoir les couilles, des fois, de dire les choses.
Non, non, il n'y a pas d'excuses.
Il n'y a aucune excuse pour être un petit peu malhonnête.
C'est dur, oui, c'est dur.
C'est toujours été dur.
C'était dur pour Mozart aussi.
C'était dur pour les peintres.
C'est toujours été dur, oui, quand tu veux être artiste.
C'est dur, oui.
C'est très difficile d'accéder aux grands publics.
Mais non, ça c'est des conneries.
Mais on s'en fout.
C'est dur d'accéder aux grands publics.
Qu'est-ce qu'on en a à foutre d'accéder aux grands publics ?
C'est ça aussi.
Putain, mais d'accéder aux grands publics, on s'en fout.
Si on touche 10 personnes, c'est déjà énorme.
Si tout le monde dans sa vie réussit à toucher
5, 10, 20, 100, 1000 personnes, c'est énorme déjà.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas normal de vendre des [G#] millions de disques.
Moi, je trouve que ce n'est pas normal.
Il vaut mieux 1000 personnes qui vendent 100 disques
[N] qu'une personne qui vend 100 000 disques.
On s'en a rien à branler, quoi.
Ce n'est pas sain, cette société, où on essaie de vendre 100 000,
1 million d'albums.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
On n'en a rien à foutre de ça.
C'est pas normal.
Et tant mieux si ça s'écroule.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas facile.
Ce n'est pas plus facile pour Van Gogh ou pour Beethoven.
Il faut arrêter, non.
Ça n'a jamais été facile.
Toucher le grand public, je ne veux rien dire.
On s'en fout, quoi.
Alors quand j'entends parler de ça, ça me met en colère.
Cette politique du chiffre.
On parle qu'en chiffre, aujourd'hui.
Est-ce que tu as tourné un marché ?
Est-ce que ton disque a marché ?
On n'en a rien à foutre.
Si j'ai touché 10 personnes avec mon disque, oui, il a marché.
Si il y a 10 personnes qui ont été bues par mon disque,
ça les a touchées.
Ça a un petit peu changé leur vie.
Mon disque a marché, oui.
Et les groupes qui remplissent le zénith, ça a marché.
Non, ce n'est pas vrai, quoi.
Tout le monde est aujourd'hui
Vous avez vendu 100 000 disques, ça a marché, votre disque.
Marine Le Pen, elle a fait combien ?
Elle a fait 1 ou 2 millions d'électeurs, ou 3 millions, je ne sais rien.
Et si demain, je vois autant de disques, Marine Le Pen,
elle a des lecteurs qui vont dire qu'il est bien, mon disque
Ça [B] m'énerve, ça me met en colère.
Voilà.
[E]
[A] [B]
[E] [C#]
[A] [B] [E]
[A] [B] [A]
[B]
Sous-titres réalisés para la communauté d [E]'Amara.org
C'est au fond d'une cour derrière une scierie où tu rentres dans une cour.
Il y a un espèce de vieux studio avec que du matériel qui date des années 60.
Il n'y a pas un ordinateur dans le studio, pas un écran, même pas une console.
Il n'y a rien.
C'est que des manettes comme dans un avion pour enregistrer,
que des vieux amplis, tout est des années 60.
Le disque ne sonne pas gros.
Ça sonne avec un son.
Aujourd'hui, n'importe qui branche sa guitare dans son ordinateur,
un son plus gros que ça, évidemment.
Mais c'est une manière de travailler totalement différente.
Le fait de ne pas pouvoir recaler quoi que ce soit.
Tu fais une prise, tu fais une prise.
La basse et la batterie, c'est sur la même piste.
Hors de question de [A] recaler une cymbale ou une caisse claire ou un pied qui n'est pas dedans.
Tu gardes tout et tu n'as pas le choix.
[C#] Les voix, c'est pareil, c'est faire [A] une fois.
C'était très intéressant comme manière de travailler.
Au début, ce n'était pas une volonté.
C'est la maison de disques qui nous [N] a proposé.
On s'est dit, allons-y, on verra bien ce que ça donne.
On est parti à l'aventure avec Bikini Machine.
On tourne ensemble depuis un an avec les bikinis.
Je me suis dit, ce serait dommage d'arrêter là.
Concrétisons ça par un disque.
A l'arrière, au début, j'étais électricien, technicien.
Je réparais l'entretien et dépannage.
L'électricité, haute tension.
Je fais ça pendant 30 ans, je fais les 3.8.
[A] [N] A 50 ans, j'ai pu partir.
On a le droit de partir au bout de 30 ans de 3.8.
A 50 ans, on peut partir.
Pas au maximum.
Je me suis dit, profitons-en.
Je ne vais pas bosser 10 ans de plus pour gagner 200 euros de plus par mois.
Depuis, je ne fais que de la musique.
Ce n'est pas plus mal.
Je ne regrette pas du tout.
Je me disais que ça allait me faire bizarre d'arrêter de bosser.
C'est tellement de trucs à côté.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer.
Je ne sais pas comment je faisais.
Aujourd'hui, je me demande comment je faisais.
Pour faire les 3.8, le nombre de concerts que j'ai faits.
Comment je faisais ?
Je ne sais pas.
Les gens ne comprenaient pas comment je faisais à l'époque.
Aujourd'hui, je ne comprends pas non plus.
Sur l'album, il n'y a pas de thème.
Il n'y a jamais d'album à thème.
Je fais des chansons, j'écris des chansons.
Et puis, c'est ce que c'est.
Ça parle de Olivier Messiaen, des musiques classiques,
du frère Bogdanoff, de plein de choses.
Des chansons d'amour.
Non, ce n'est pas l'excentricité.
Ce n'est pas être excentric.
C'est que tu es sur scène, tu as tout donné.
J'essaie de tout donner tous les soirs.
De faire le show rock'n'roll absolu tous les soirs.
Ce n'est pas prétentieux de dire ça.
[Gm] Mais je crois que c'est [A]
comme n'importe quoi.
Si tu ne fais [N] pas
Si tu fais un concert, si tu fais du sport,
si tu ne fais pas ça en disant
que tu vas dépasser toutes tes limites, ça ne sert à rien.
Tous les soirs, j'essaie d'aller à fond,
donner à fond tout ce que je peux.
En espérant qu'il va se passer des trucs de fou tous les soirs.
J'essaie.
C [B]'est la crise depuis tout le temps.
De toute façon, tu as l'impression
Quand j'étais petit, ce n'était pas terrible non plus.
[N] C'était quoi ?
C'était De Gaulle, Pompidou.
Quand j'ai commencé à réfléchir, c'était Pompidou.
Tu vois, ça n'a jamais été terrible non plus.
La France, on dit
J'étais 70, j'avais le plein emploi.
Oui, plein emploi.
J'habitais dans la HLM
avec mon père qui était [D#] ouvrier.
Le plein emploi n'était [F] pas terrible non plus.
[F#m] Ce que ça m'inspire, c'est qu'il faut continuer à se battre.
Quoi qu'on [A#] fasse.
Se battre chacun à sa manière.
[N] Ça ne veut pas dire faire la révolution tout le temps.
Mais de faire vraiment ce qu'on fait honnêtement et sincèrement.
Que tu sois journaliste, que tu sois boulanger,
que tu sois musicien, que tu t'inscites.
Tout le monde faisait son truc [G#] sincèrement, honnêtement.
Homme politique, encore plus important.
[N] Vraiment.
En se disant, je vais tout donner tous les soirs.
Tu vois, comme moi,
modestement, on a l'impression de le faire.
Si tout le monde faisait ça, on ne serait pas là aujourd'hui.
Si les gens étaient honnêtes,
[G] si tout le monde était honnête,
ça n'arriverait pas.
[N] Si les gens ne pensaient pas à leur profit avant tout.
Mais que je sois musicien, que je sois patron,
c'est pareil.
À partir du moment où tu penses à ton profit,
à vendre des disques,
à faire du monde en concert, c'est pareil.
Tu contribues à cette atmosphère mentale du monde
où les gens font ça pour gagner de l'argent.
Et c'est pour ça que je refuse de rentrer là-dedans.
C'est pour ça que j'ai toujours travaillé à côté.
Je suis à la retraite.
Mais je refuse de rentrer là-dedans.
D [D#]'être en studio en me disant,
il me faut un single qui fait ça à la [N] radio.
Je ne veux pas mettre un doigt là-dedans.
Je refuse de rentrer là-dedans.
Sinon, tu fais comme tout le monde.
Tout le monde fait ça.
Tout le monde fait des petits compromis pas très graves.
Mais à force de petits compromis pas très graves,
il se trouve que toute la personne n'y est rien dans les chansons.
Tout le monde essaie de vendre son disque, son livre, son film
à la télé, tous les soirs.
C'est déroutant.
Non, [D] non, non, non, non, non, [C] non.
C'est pas évident.
[D] Quand [C#] tu veux faire quelque [N] chose, tu le fais.
C'est évident pour personne.
Les journalistes aussi, s'ils jouent leur gueule
et qu'ils se font fiérer, les hommes politiques aussi,
ils se disent, voilà.
Si jamais ils sont [F#] sincères, honnêtes,
ils disent des choses, ils ne vont pas être réélus.
[N] Alors tant pis.
Il faut avoir les couilles, des fois, de dire les choses.
Non, non, il n'y a pas d'excuses.
Il n'y a aucune excuse pour être un petit peu malhonnête.
C'est dur, oui, c'est dur.
C'est toujours été dur.
C'était dur pour Mozart aussi.
C'était dur pour les peintres.
C'est toujours été dur, oui, quand tu veux être artiste.
C'est dur, oui.
C'est très difficile d'accéder aux grands publics.
Mais non, ça c'est des conneries.
Mais on s'en fout.
C'est dur d'accéder aux grands publics.
Qu'est-ce qu'on en a à foutre d'accéder aux grands publics ?
C'est ça aussi.
Putain, mais d'accéder aux grands publics, on s'en fout.
Si on touche 10 personnes, c'est déjà énorme.
Si tout le monde dans sa vie réussit à toucher
5, 10, 20, 100, 1000 personnes, c'est énorme déjà.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas normal de vendre des [G#] millions de disques.
Moi, je trouve que ce n'est pas normal.
Il vaut mieux 1000 personnes qui vendent 100 disques
[N] qu'une personne qui vend 100 000 disques.
On s'en a rien à branler, quoi.
Ce n'est pas sain, cette société, où on essaie de vendre 100 000,
1 million d'albums.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
On n'en a rien à foutre de ça.
C'est pas normal.
Et tant mieux si ça s'écroule.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas facile.
Ce n'est pas plus facile pour Van Gogh ou pour Beethoven.
Il faut arrêter, non.
Ça n'a jamais été facile.
Toucher le grand public, je ne veux rien dire.
On s'en fout, quoi.
Alors quand j'entends parler de ça, ça me met en colère.
Cette politique du chiffre.
On parle qu'en chiffre, aujourd'hui.
Est-ce que tu as tourné un marché ?
Est-ce que ton disque a marché ?
On n'en a rien à foutre.
Si j'ai touché 10 personnes avec mon disque, oui, il a marché.
Si il y a 10 personnes qui ont été bues par mon disque,
ça les a touchées.
Ça a un petit peu changé leur vie.
Mon disque a marché, oui.
Et les groupes qui remplissent le zénith, ça a marché.
Non, ce n'est pas vrai, quoi.
Tout le monde est aujourd'hui
Vous avez vendu 100 000 disques, ça a marché, votre disque.
Marine Le Pen, elle a fait combien ?
Elle a fait 1 ou 2 millions d'électeurs, ou 3 millions, je ne sais rien.
Et si demain, je vois autant de disques, Marine Le Pen,
elle a des lecteurs qui vont dire qu'il est bien, mon disque
Ça [B] m'énerve, ça me met en colère.
Voilà.
[E]
[A] [B]
[E] [C#]
[A] [B] [E]
[A] [B] [A]
[B]
Sous-titres réalisés para la communauté d [E]'Amara.org
Key:
A
B
E
C#
D#
A
B
E
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ C'est un studio à _ Londres où tout vend très vintage mais pas genre vintage.
C'est au fond d'une cour derrière _ une scierie où tu rentres dans une cour.
Il y a un espèce de vieux studio avec que du matériel qui date des années 60.
Il n'y a pas un ordinateur dans le studio, pas un écran, même pas une console.
Il n'y a rien.
C'est que des manettes comme dans un avion pour enregistrer,
que _ des vieux amplis, tout est des années 60.
Le disque ne sonne pas gros.
_ _ Ça sonne avec un son. _ _
Aujourd'hui, n'importe qui branche sa guitare dans son ordinateur,
un son plus gros que ça, évidemment.
Mais c'est une manière de travailler totalement différente.
Le fait de ne pas pouvoir recaler quoi que ce soit.
Tu fais une prise, tu fais une prise.
La basse et la batterie, c'est sur la même piste.
Hors de question de [A] recaler une cymbale ou une caisse claire ou un pied qui n'est pas dedans.
Tu gardes tout et tu n'as pas le choix.
[C#] Les voix, c'est pareil, c'est faire [A] une fois.
C'était très intéressant comme manière de travailler.
Au début, ce n'était pas une volonté.
C'est la maison de disques qui nous [N] a proposé.
On s'est dit, allons-y, on verra bien ce que ça donne.
_ On est parti à l'aventure avec Bikini Machine.
On tourne ensemble depuis un an avec les bikinis.
Je me suis dit, ce serait dommage d'arrêter là.
Concrétisons ça par un disque.
A l'arrière, au début, j'étais électricien, technicien.
Je réparais l'entretien et dépannage.
L'électricité, haute tension.
Je fais ça pendant 30 ans, je fais les 3.8.
_ [A] _ [N] A 50 ans, j'ai pu partir.
On a le droit de partir au bout de 30 ans de 3.8.
A 50 ans, on peut partir.
Pas au maximum.
Je me suis dit, profitons-en.
Je ne vais pas bosser 10 ans de plus pour gagner 200 euros de plus par mois. _ _ _ _ _
Depuis, je ne fais que de la musique.
Ce n'est pas plus mal.
Je ne regrette pas du tout.
Je _ me disais que ça allait me faire bizarre d'arrêter de bosser.
C'est tellement de trucs à côté.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer.
Je ne sais pas comment je faisais.
Aujourd'hui, je me demande comment je faisais.
Pour faire les 3.8, le nombre de concerts que j'ai faits.
Comment je faisais ?
Je ne sais pas.
Les gens ne comprenaient pas comment je faisais à l'époque.
Aujourd'hui, je ne comprends pas non plus.
Sur l'album, il n'y a pas de thème.
Il n'y a jamais d'album à thème.
Je fais des chansons, j'écris des chansons.
Et puis, c'est ce que c'est.
Ça parle de Olivier Messiaen, des musiques classiques,
du frère Bogdanoff, de plein de choses.
Des chansons d'amour.
_ _ Non, ce n'est pas l'excentricité.
Ce n'est _ pas être excentric.
C'est que tu es sur scène, tu as tout donné.
J'essaie de tout donner tous les soirs.
De faire le show rock'n'roll absolu tous les soirs.
Ce n'est pas prétentieux de dire ça.
[Gm] Mais je crois que c'est [A]
comme n'importe quoi.
Si tu ne fais [N] pas_
Si tu fais un concert, si tu fais du sport,
si tu ne fais pas ça en disant
que tu vas dépasser toutes tes limites, ça ne sert à rien. _
Tous les soirs, j'essaie d'aller à fond,
donner à fond tout ce que je peux.
En espérant qu'il va se passer des trucs de fou tous les soirs.
J'essaie.
C [B]'est la crise depuis tout le temps.
De toute façon, tu as l'impression_
Quand j'étais petit, ce n'était pas terrible non plus.
[N] C'était quoi ?
C'était De Gaulle, Pompidou.
Quand j'ai commencé _ à réfléchir, c'était Pompidou.
Tu vois, ça n'a jamais été terrible non plus.
La France, on dit_
J'étais 70, j'avais le plein emploi.
Oui, plein emploi.
J'habitais dans la HLM
avec mon père qui était [D#] ouvrier.
Le plein emploi n'était [F] pas terrible non plus. _ _
[F#m] Ce que ça m'inspire, c'est qu'il faut continuer à se battre.
Quoi qu'on [A#] fasse.
Se battre chacun à sa manière.
[N] Ça ne veut pas dire faire la révolution tout le temps.
Mais de faire vraiment ce qu'on fait honnêtement et sincèrement.
Que tu sois journaliste, que tu sois boulanger,
que tu sois musicien, que tu t'inscites.
Tout le monde faisait son truc [G#] sincèrement, honnêtement.
Homme politique, encore plus important.
[N] Vraiment.
En se disant, je vais tout donner tous les soirs.
Tu vois, comme moi, _ _
modestement, on a l'impression de le faire.
Si tout le monde faisait ça, on ne serait pas là aujourd'hui.
Si les gens étaient honnêtes,
[G] si tout le monde était honnête,
ça n'arriverait pas.
[N] Si les gens ne pensaient pas à leur profit avant tout.
Mais que je sois musicien, que je sois patron,
c'est pareil.
_ À partir du moment où tu penses à ton profit,
à vendre des disques,
à faire du monde en concert, c'est pareil.
Tu contribues à cette atmosphère mentale du monde
où les gens font ça pour gagner de l'argent. _
Et c'est pour ça que je refuse de rentrer là-dedans.
C'est pour ça que j'ai toujours travaillé à côté.
Je suis à la retraite.
Mais je refuse de rentrer là-dedans.
D [D#]'être en studio en me disant,
il me faut un single qui fait ça à la [N] radio.
Je ne veux pas mettre un doigt là-dedans.
Je refuse de rentrer là-dedans.
Sinon, tu fais comme tout le monde.
_ Tout le monde fait ça.
Tout le monde fait des petits compromis pas très graves.
Mais à force de petits compromis pas très graves,
il se trouve que toute la personne n'y est rien dans les chansons.
Tout le monde essaie de vendre son disque, son livre, son film
à la télé, tous les soirs.
C'est déroutant.
Non, [D] non, non, non, non, non, [C] non.
C'est pas évident.
[D] Quand [C#] tu veux faire quelque [N] chose, tu le fais.
C'est évident pour personne.
Les journalistes aussi, s'ils jouent leur gueule
et qu'ils se font fiérer, les hommes politiques aussi,
ils se disent, voilà.
Si jamais ils sont [F#] sincères, honnêtes,
ils disent des choses, ils ne vont pas être réélus.
[N] Alors tant pis.
Il faut avoir les couilles, des fois, de dire les choses.
Non, non, il n'y a pas d'excuses.
Il n'y a aucune excuse pour être un petit peu malhonnête.
_ C'est dur, oui, c'est dur.
C'est toujours été dur.
C'était dur pour Mozart aussi.
C'était dur pour les peintres.
C'est toujours été dur, oui, quand tu veux être artiste.
C'est dur, oui.
C'est très difficile d'accéder aux grands publics.
Mais non, ça c'est des conneries.
Mais on s'en fout.
C'est dur d'accéder aux grands publics.
Qu'est-ce qu'on en a à foutre d'accéder aux grands publics ?
C'est ça aussi.
_ Putain, mais d'accéder aux grands publics, on s'en fout.
Si on touche 10 personnes, c'est déjà énorme.
Si tout le monde dans sa vie réussit à toucher
5, 10, 20, 100, 1000 personnes, c'est énorme déjà.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas normal de vendre des [G#] millions de disques.
Moi, je trouve que ce n'est pas normal.
Il vaut mieux 1000 personnes qui vendent 100 disques
[N] qu'une personne qui vend 100 000 disques.
On s'en a rien à branler, quoi.
Ce n'est pas sain, cette société, où on essaie de vendre 100 000,
1 million d'albums.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
On n'en a rien à foutre de ça.
C'est pas normal.
Et tant mieux si ça s'écroule.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas facile.
Ce n'est pas plus facile pour Van Gogh ou pour Beethoven.
Il faut arrêter, non.
Ça n'a jamais été facile.
Toucher le grand public, je ne veux rien dire.
On s'en fout, quoi.
Alors quand j'entends parler de ça, ça me met en colère.
_ Cette politique du chiffre.
On parle qu'en chiffre, aujourd'hui.
Est-ce que tu as tourné un marché ?
Est-ce que ton disque a marché ?
On n'en a rien à foutre.
Si j'ai touché 10 personnes avec mon disque, oui, il a marché.
Si il y a 10 personnes qui ont été _ bues par mon disque,
ça les a touchées.
Ça a un petit peu changé leur vie.
Mon disque a marché, oui.
Et les groupes qui remplissent le zénith, ça a marché.
Non, ce n'est pas vrai, quoi.
_ Tout le monde est aujourd'hui_
Vous avez vendu 100 000 disques, ça a marché, votre disque.
Marine Le Pen, elle a fait combien ?
Elle a fait 1 ou 2 millions d'électeurs, ou 3 millions, je ne sais rien.
Et si demain, je vois autant de disques, Marine Le Pen,
elle a des lecteurs qui vont dire qu'il est bien, mon disque_
Ça [B] m'énerve, ça me met en colère.
Voilà.
_ _ [E] _ _ _
_ _ _ [A] _ _ _ [B] _ _
_ [E] _ _ _ _ [C#] _ _ _
[A] _ _ _ [B] _ _ _ [E] _ _
_ _ _ [A] _ _ [B] _ [A] _ _
[B] _ _ _ _ _ _ _ _
_ Sous-titres réalisés para la communauté d [E]'Amara.org _ _
_ _ C'est un studio à _ Londres où tout vend très vintage mais pas genre vintage.
C'est au fond d'une cour derrière _ une scierie où tu rentres dans une cour.
Il y a un espèce de vieux studio avec que du matériel qui date des années 60.
Il n'y a pas un ordinateur dans le studio, pas un écran, même pas une console.
Il n'y a rien.
C'est que des manettes comme dans un avion pour enregistrer,
que _ des vieux amplis, tout est des années 60.
Le disque ne sonne pas gros.
_ _ Ça sonne avec un son. _ _
Aujourd'hui, n'importe qui branche sa guitare dans son ordinateur,
un son plus gros que ça, évidemment.
Mais c'est une manière de travailler totalement différente.
Le fait de ne pas pouvoir recaler quoi que ce soit.
Tu fais une prise, tu fais une prise.
La basse et la batterie, c'est sur la même piste.
Hors de question de [A] recaler une cymbale ou une caisse claire ou un pied qui n'est pas dedans.
Tu gardes tout et tu n'as pas le choix.
[C#] Les voix, c'est pareil, c'est faire [A] une fois.
C'était très intéressant comme manière de travailler.
Au début, ce n'était pas une volonté.
C'est la maison de disques qui nous [N] a proposé.
On s'est dit, allons-y, on verra bien ce que ça donne.
_ On est parti à l'aventure avec Bikini Machine.
On tourne ensemble depuis un an avec les bikinis.
Je me suis dit, ce serait dommage d'arrêter là.
Concrétisons ça par un disque.
A l'arrière, au début, j'étais électricien, technicien.
Je réparais l'entretien et dépannage.
L'électricité, haute tension.
Je fais ça pendant 30 ans, je fais les 3.8.
_ [A] _ [N] A 50 ans, j'ai pu partir.
On a le droit de partir au bout de 30 ans de 3.8.
A 50 ans, on peut partir.
Pas au maximum.
Je me suis dit, profitons-en.
Je ne vais pas bosser 10 ans de plus pour gagner 200 euros de plus par mois. _ _ _ _ _
Depuis, je ne fais que de la musique.
Ce n'est pas plus mal.
Je ne regrette pas du tout.
Je _ me disais que ça allait me faire bizarre d'arrêter de bosser.
C'est tellement de trucs à côté.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer.
Je ne sais pas comment je faisais.
Aujourd'hui, je me demande comment je faisais.
Pour faire les 3.8, le nombre de concerts que j'ai faits.
Comment je faisais ?
Je ne sais pas.
Les gens ne comprenaient pas comment je faisais à l'époque.
Aujourd'hui, je ne comprends pas non plus.
Sur l'album, il n'y a pas de thème.
Il n'y a jamais d'album à thème.
Je fais des chansons, j'écris des chansons.
Et puis, c'est ce que c'est.
Ça parle de Olivier Messiaen, des musiques classiques,
du frère Bogdanoff, de plein de choses.
Des chansons d'amour.
_ _ Non, ce n'est pas l'excentricité.
Ce n'est _ pas être excentric.
C'est que tu es sur scène, tu as tout donné.
J'essaie de tout donner tous les soirs.
De faire le show rock'n'roll absolu tous les soirs.
Ce n'est pas prétentieux de dire ça.
[Gm] Mais je crois que c'est [A]
comme n'importe quoi.
Si tu ne fais [N] pas_
Si tu fais un concert, si tu fais du sport,
si tu ne fais pas ça en disant
que tu vas dépasser toutes tes limites, ça ne sert à rien. _
Tous les soirs, j'essaie d'aller à fond,
donner à fond tout ce que je peux.
En espérant qu'il va se passer des trucs de fou tous les soirs.
J'essaie.
C [B]'est la crise depuis tout le temps.
De toute façon, tu as l'impression_
Quand j'étais petit, ce n'était pas terrible non plus.
[N] C'était quoi ?
C'était De Gaulle, Pompidou.
Quand j'ai commencé _ à réfléchir, c'était Pompidou.
Tu vois, ça n'a jamais été terrible non plus.
La France, on dit_
J'étais 70, j'avais le plein emploi.
Oui, plein emploi.
J'habitais dans la HLM
avec mon père qui était [D#] ouvrier.
Le plein emploi n'était [F] pas terrible non plus. _ _
[F#m] Ce que ça m'inspire, c'est qu'il faut continuer à se battre.
Quoi qu'on [A#] fasse.
Se battre chacun à sa manière.
[N] Ça ne veut pas dire faire la révolution tout le temps.
Mais de faire vraiment ce qu'on fait honnêtement et sincèrement.
Que tu sois journaliste, que tu sois boulanger,
que tu sois musicien, que tu t'inscites.
Tout le monde faisait son truc [G#] sincèrement, honnêtement.
Homme politique, encore plus important.
[N] Vraiment.
En se disant, je vais tout donner tous les soirs.
Tu vois, comme moi, _ _
modestement, on a l'impression de le faire.
Si tout le monde faisait ça, on ne serait pas là aujourd'hui.
Si les gens étaient honnêtes,
[G] si tout le monde était honnête,
ça n'arriverait pas.
[N] Si les gens ne pensaient pas à leur profit avant tout.
Mais que je sois musicien, que je sois patron,
c'est pareil.
_ À partir du moment où tu penses à ton profit,
à vendre des disques,
à faire du monde en concert, c'est pareil.
Tu contribues à cette atmosphère mentale du monde
où les gens font ça pour gagner de l'argent. _
Et c'est pour ça que je refuse de rentrer là-dedans.
C'est pour ça que j'ai toujours travaillé à côté.
Je suis à la retraite.
Mais je refuse de rentrer là-dedans.
D [D#]'être en studio en me disant,
il me faut un single qui fait ça à la [N] radio.
Je ne veux pas mettre un doigt là-dedans.
Je refuse de rentrer là-dedans.
Sinon, tu fais comme tout le monde.
_ Tout le monde fait ça.
Tout le monde fait des petits compromis pas très graves.
Mais à force de petits compromis pas très graves,
il se trouve que toute la personne n'y est rien dans les chansons.
Tout le monde essaie de vendre son disque, son livre, son film
à la télé, tous les soirs.
C'est déroutant.
Non, [D] non, non, non, non, non, [C] non.
C'est pas évident.
[D] Quand [C#] tu veux faire quelque [N] chose, tu le fais.
C'est évident pour personne.
Les journalistes aussi, s'ils jouent leur gueule
et qu'ils se font fiérer, les hommes politiques aussi,
ils se disent, voilà.
Si jamais ils sont [F#] sincères, honnêtes,
ils disent des choses, ils ne vont pas être réélus.
[N] Alors tant pis.
Il faut avoir les couilles, des fois, de dire les choses.
Non, non, il n'y a pas d'excuses.
Il n'y a aucune excuse pour être un petit peu malhonnête.
_ C'est dur, oui, c'est dur.
C'est toujours été dur.
C'était dur pour Mozart aussi.
C'était dur pour les peintres.
C'est toujours été dur, oui, quand tu veux être artiste.
C'est dur, oui.
C'est très difficile d'accéder aux grands publics.
Mais non, ça c'est des conneries.
Mais on s'en fout.
C'est dur d'accéder aux grands publics.
Qu'est-ce qu'on en a à foutre d'accéder aux grands publics ?
C'est ça aussi.
_ Putain, mais d'accéder aux grands publics, on s'en fout.
Si on touche 10 personnes, c'est déjà énorme.
Si tout le monde dans sa vie réussit à toucher
5, 10, 20, 100, 1000 personnes, c'est énorme déjà.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas normal de vendre des [G#] millions de disques.
Moi, je trouve que ce n'est pas normal.
Il vaut mieux 1000 personnes qui vendent 100 disques
[N] qu'une personne qui vend 100 000 disques.
On s'en a rien à branler, quoi.
Ce n'est pas sain, cette société, où on essaie de vendre 100 000,
1 million d'albums.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
On n'en a rien à foutre de ça.
C'est pas normal.
Et tant mieux si ça s'écroule.
Il faut arrêter, quoi.
Ce n'est pas facile.
Ce n'est pas plus facile pour Van Gogh ou pour Beethoven.
Il faut arrêter, non.
Ça n'a jamais été facile.
Toucher le grand public, je ne veux rien dire.
On s'en fout, quoi.
Alors quand j'entends parler de ça, ça me met en colère.
_ Cette politique du chiffre.
On parle qu'en chiffre, aujourd'hui.
Est-ce que tu as tourné un marché ?
Est-ce que ton disque a marché ?
On n'en a rien à foutre.
Si j'ai touché 10 personnes avec mon disque, oui, il a marché.
Si il y a 10 personnes qui ont été _ bues par mon disque,
ça les a touchées.
Ça a un petit peu changé leur vie.
Mon disque a marché, oui.
Et les groupes qui remplissent le zénith, ça a marché.
Non, ce n'est pas vrai, quoi.
_ Tout le monde est aujourd'hui_
Vous avez vendu 100 000 disques, ça a marché, votre disque.
Marine Le Pen, elle a fait combien ?
Elle a fait 1 ou 2 millions d'électeurs, ou 3 millions, je ne sais rien.
Et si demain, je vois autant de disques, Marine Le Pen,
elle a des lecteurs qui vont dire qu'il est bien, mon disque_
Ça [B] m'énerve, ça me met en colère.
Voilà.
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[A] _ _ _ [B] _ _ _ [E] _ _
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_ Sous-titres réalisés para la communauté d [E]'Amara.org _ _