Chords for Ca balance à Paris
Tempo:
60.15 bpm
Chords used:
Ab
G
Gb
Eb
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Ça fait déjà 50 ans qu'il chante et presque autant d'années qu'Arnaud l'écoute.
Alors qu'est-ce que ça vaut ce nouvel album ?
Vous nous le réclamez sur l'air des lampions depuis le début.
Quand est-ce qu'on va parler du nouvel album ?
C'est maintenant ! Évidemment, oui.
50 ans de carrière.
Johnny fait des albums pourris avec Matthieu Chedid.
C'est vrai.
Lui, il prend un très bon guitariste,
Olly le Baron, qui a joué avec les Vempas,
qui a joué aussi avec Raphaël,
un très bon guitariste qui lui fait ses compos,
qui écrit aussi des très belles chansons.
Il travaille avec l'ancien parolier de baschon Jean Fauch,
pour d'autres chansons.
Et surtout, il fait l'album qu'on attendait de lui.
C'est-à-dire que moi, j'ai une théorie sur Dick River,
c'est que son modèle, c'est pas tant Elvis
Vous avez même une théorie sur Dick River.
Oui, comme ils le répètent un peu partout,
c'est pas tellement Elvis son modèle.
Enfin, ça a été son modèle.
Aujourd'hui, celui à qui il ressemble le plus,
et sa manière de chanter le prouve,
c'est à Johnny Cash.
Pour moi, Dick River, c'est le Johnny Cash français.
Ah, pauvre !
Ah, pardon !
Du pot français, madame !
Le Johnny Cash français.
Et là, enfin, il a des chansons où, effectivement,
il est dans cette tradition beaucoup plus country rock que rock.
Ou soul rock.
Il a eu sa période soul rock.
Souvenez-vous de la période soul rock de Dick River.
Et là, je trouve que c'est ce qu'on grandit.
Toute la critique est unanime.
Tout le monde est d'accord.
Sauf Thomas Hervé.
Qui est pas critique et qui va lui laisser.
Il prend son pied avec Dick River.
J'ai envie de dire, laisse-le.
C'est la plus grande légende urbaine de ce pays.
Vous avez deux ou trois arguments, Thomas ?
Oui, j'ai les arguments de dire que je ne vois aucune raison pertinente
d'aller écouter Dick River en 2011.
J'ai l'impression que cette espèce
Qu'est-ce que c'est que cet argument ?
C'est pas un argument à la mort moelleux.
Eddie Mitchell est à la retraite.
Il n'en reste qu'un.
Johnny Hallyday a fait des mauvais disques.
Tu sais quoi ?
Tout à l'heure, tu nous as dit
Et surtout, n'écoutons pas la nouvelle génération.
J'ai envie de te dire, réécoute à ce moment-là Eddie Cochrane.
Réécoute Elvis Presley.
Parce que Dick River, je t'assure que tu vas
à la Johnny Cash.
Beaucoup plus de plaisir dans tes oreilles,
y compris filmer Profil, qu'en écoutant
Vous [Ab] n'êtes pas d'accord, nous avons besoin d'un arbitre.
Dick River, lui-même, va arbitrer le débat.
Là, monsieur.
Là, monsieur River.
[G] Asseyez-vous, monsieur River.
Moi, je regrette, mais la bonne nouvelle
de cet album, c'est que pour le meilleur,
comme pour le pire, et pour moi, c'est pour le meilleur,
vous restez fidèles à vous-même.
Parce que vous avez été à la musique américaine,
et ça, Thomas Hervé, il ne comprend pas.
C'est plus sa balance à Paris.
C'est devenu sa cire les pompes à Paris.
Dès que tu as un invité à côté,
on ne met même plus le droit
Ce n'est pas un invité, c'est monsieur River.
Justement, monsieur River, il a toujours dit
qu'il fallait être honnête.
On le sait, il y a des fans qui sont
partout dans le monde.
On a le droit d'en avoir un ami.
En tout cas, dans le monde français.
On a le droit d'avoir un ami
un tout petit peu dissonant.
En plus, j'ai dit, en lirant Propos Liminaires
Tu as entendu l'organe dans la réponse ?
Je n'ai pas entendu.
Il est tombé du vibrato.
J'ai envie d'aller aux originaux plutôt qu'à la française.
Alors, c'est à la quoi ?
Est-ce que vous êtes une coquille d'écriveurs ?
Non, c'est [Gb] un album complètement original.
Comme disait Arnaud, c'est des musiques d'Oli Baron,
qui est français, même s'il a vécu longtemps aux Etats-Unis.
Jean Focke, c'est quand même
un parolier extraordinaire.
Joseph Denvers,
qui participe à deux textes
dans cet album,
a travaillé avec moi dans l'album précédent
sur l'Homme sans âge, que j'adore.
C'est un album que j'aime beaucoup, mais qui n'a rien à voir avec celui-là.
Donc, moi,
je suis vraiment un chanteur
franco-français, mais avec,
comme disait Arnaud, avec des racines,
c'est vrai, depuis tout petit,
qui sont quand même [Eb] des racines très très américaines.
C'est blues, c'est country, c'est rock,
ça n'agit pas rien.
C'est tous les gens de ma génération
qui étaient comme ça.
Et Johnny Cash, alors ?
Ah, Johnny Cash ?
Alors, je pense, Johnny Cash
est un compliment, hein, mais Oui, mais
Ah bon ?
Vous n'êtes pas un fan total de Johnny Cash ?
Non, non, non.
Pas total.
Ah, ça vous embête qu'on vous compare à Johnny Cash ?
Un peu, un peu.
Il est chalineux.
Non, ça vient surtout de mon
de mon physique.
C'est-à-dire qu'il y a une sorte de pseudo-ressemblance
avec Johnny Cash,
qui vient
Alors, c'est surtout aux États-Unis.
Quand je suis à Austin,
par exemple, dans les rues, c'est
« Hey [N] man, you look like Johnny Cash », etc.
Bon, mais vraiment,
on ne se ressemble pas du tout, quoi.
Honnêtement.
Mais par contre, c'est un compliment,
parce que moi, je suis quelqu'un qui suis devenu vraiment
un adepte de Johnny Cash à partir du moment
où il y a eu tous les albums
« American Recordings » enregistrés par Rick Robin.
C'est-à-dire la période, malheureusement
Vous faisez des covers extraordinaires de U2
Mais bien sûr, c'est extraordinaire.
Ah oui, bah oui, avec la production de Rick Robin, magnifique.
Mais au début, début,
quand j'ai connu
Johnny Cash qui faisait partie de la
de l'écurie Sun,
en même temps qu'Elvis, que Jerry Lee Lewis,
enfin, que tous ces
Carl Perkins et autres,
c'était pas véritablement ma tasse.
J'essayais les gros tubes de Johnny Cash
à « Walk the Line », « Ring of Fire »
et tout ça.
Ça ne m'inspirait pas quand j'étais
petit. Mais
de la même façon, j'étais pas fan non plus
de Buddy Holly, par exemple,
alors que je le suis devenu.
Euh
Voilà.
Audrey brûle de donner son avis sur ce masque.
Non, alors écoutez, là, on est en plein conflit générationnel.
C'est vrai que moi, je l'écoute pas du tout.
Je passe complètement à côté de ce que vous faites.
Si je l'écoute, j'ai l'impression
d'être dans la voiture de mon oncle, alors je suis désolée.
C'est vrai que ça ne me parle
C'est quoi, ton voiture ?
Faites un effort.
Non, écoutez, je fais l'effort
d'essayer, je m'éduque, je vous écoute,
mais c'est vrai que ce n'est tellement pas ma musique
que j'ai même du mal à y mettre un avis.
C'est vrai que ça fait 50 ans que je fais ça,
et c'est vrai que dans l'esprit des gens,
il y a ceux qui m'ont connu à mes débuts,
quand j'avais 15 ans, puisque moi,
mon premier disque est sorti le jour de mes 15 ans,
j'en ai 65 aujourd'hui, il faut calculer.
Après, il y a ceux qui m'ont connu
10 ans après, avec d'autres,
entre guillemets, succès ou tubes,
appelons ça comme vous voulez,
après, il y a ceux qui m'ont connu
20 ans, enfin, 10 ans après,
c'est-à-dire dans les années 80,
puis 90, etc.
Voilà, donc, mais je comprends très bien
qu'il y ait des gens qui n'aiment pas ce que je fais,
c'est logique.
Vous êtes plein de mensuétudes, contrairement à Noé Villon,
qui ne va pas comprendre du tout qu'on puisse
Isabelle Huppert est une immense actrice,
Dick Rivers a fait un grand disque,
et j'emmerde Thomas Hervé, merci
de nous avoir rendu visite, cher Dick.
Bien sûr, bien sûr.
Je suis un peu en boule,
mais je suis là.
[Ab]
Alors qu'est-ce que ça vaut ce nouvel album ?
Vous nous le réclamez sur l'air des lampions depuis le début.
Quand est-ce qu'on va parler du nouvel album ?
C'est maintenant ! Évidemment, oui.
50 ans de carrière.
Johnny fait des albums pourris avec Matthieu Chedid.
C'est vrai.
Lui, il prend un très bon guitariste,
Olly le Baron, qui a joué avec les Vempas,
qui a joué aussi avec Raphaël,
un très bon guitariste qui lui fait ses compos,
qui écrit aussi des très belles chansons.
Il travaille avec l'ancien parolier de baschon Jean Fauch,
pour d'autres chansons.
Et surtout, il fait l'album qu'on attendait de lui.
C'est-à-dire que moi, j'ai une théorie sur Dick River,
c'est que son modèle, c'est pas tant Elvis
Vous avez même une théorie sur Dick River.
Oui, comme ils le répètent un peu partout,
c'est pas tellement Elvis son modèle.
Enfin, ça a été son modèle.
Aujourd'hui, celui à qui il ressemble le plus,
et sa manière de chanter le prouve,
c'est à Johnny Cash.
Pour moi, Dick River, c'est le Johnny Cash français.
Ah, pauvre !
Ah, pardon !
Du pot français, madame !
Le Johnny Cash français.
Et là, enfin, il a des chansons où, effectivement,
il est dans cette tradition beaucoup plus country rock que rock.
Ou soul rock.
Il a eu sa période soul rock.
Souvenez-vous de la période soul rock de Dick River.
Et là, je trouve que c'est ce qu'on grandit.
Toute la critique est unanime.
Tout le monde est d'accord.
Sauf Thomas Hervé.
Qui est pas critique et qui va lui laisser.
Il prend son pied avec Dick River.
J'ai envie de dire, laisse-le.
C'est la plus grande légende urbaine de ce pays.
Vous avez deux ou trois arguments, Thomas ?
Oui, j'ai les arguments de dire que je ne vois aucune raison pertinente
d'aller écouter Dick River en 2011.
J'ai l'impression que cette espèce
Qu'est-ce que c'est que cet argument ?
C'est pas un argument à la mort moelleux.
Eddie Mitchell est à la retraite.
Il n'en reste qu'un.
Johnny Hallyday a fait des mauvais disques.
Tu sais quoi ?
Tout à l'heure, tu nous as dit
Et surtout, n'écoutons pas la nouvelle génération.
J'ai envie de te dire, réécoute à ce moment-là Eddie Cochrane.
Réécoute Elvis Presley.
Parce que Dick River, je t'assure que tu vas
à la Johnny Cash.
Beaucoup plus de plaisir dans tes oreilles,
y compris filmer Profil, qu'en écoutant
Vous [Ab] n'êtes pas d'accord, nous avons besoin d'un arbitre.
Dick River, lui-même, va arbitrer le débat.
Là, monsieur.
Là, monsieur River.
[G] Asseyez-vous, monsieur River.
Moi, je regrette, mais la bonne nouvelle
de cet album, c'est que pour le meilleur,
comme pour le pire, et pour moi, c'est pour le meilleur,
vous restez fidèles à vous-même.
Parce que vous avez été à la musique américaine,
et ça, Thomas Hervé, il ne comprend pas.
C'est plus sa balance à Paris.
C'est devenu sa cire les pompes à Paris.
Dès que tu as un invité à côté,
on ne met même plus le droit
Ce n'est pas un invité, c'est monsieur River.
Justement, monsieur River, il a toujours dit
qu'il fallait être honnête.
On le sait, il y a des fans qui sont
partout dans le monde.
On a le droit d'en avoir un ami.
En tout cas, dans le monde français.
On a le droit d'avoir un ami
un tout petit peu dissonant.
En plus, j'ai dit, en lirant Propos Liminaires
Tu as entendu l'organe dans la réponse ?
Je n'ai pas entendu.
Il est tombé du vibrato.
J'ai envie d'aller aux originaux plutôt qu'à la française.
Alors, c'est à la quoi ?
Est-ce que vous êtes une coquille d'écriveurs ?
Non, c'est [Gb] un album complètement original.
Comme disait Arnaud, c'est des musiques d'Oli Baron,
qui est français, même s'il a vécu longtemps aux Etats-Unis.
Jean Focke, c'est quand même
un parolier extraordinaire.
Joseph Denvers,
qui participe à deux textes
dans cet album,
a travaillé avec moi dans l'album précédent
sur l'Homme sans âge, que j'adore.
C'est un album que j'aime beaucoup, mais qui n'a rien à voir avec celui-là.
Donc, moi,
je suis vraiment un chanteur
franco-français, mais avec,
comme disait Arnaud, avec des racines,
c'est vrai, depuis tout petit,
qui sont quand même [Eb] des racines très très américaines.
C'est blues, c'est country, c'est rock,
ça n'agit pas rien.
C'est tous les gens de ma génération
qui étaient comme ça.
Et Johnny Cash, alors ?
Ah, Johnny Cash ?
Alors, je pense, Johnny Cash
est un compliment, hein, mais Oui, mais
Ah bon ?
Vous n'êtes pas un fan total de Johnny Cash ?
Non, non, non.
Pas total.
Ah, ça vous embête qu'on vous compare à Johnny Cash ?
Un peu, un peu.
Il est chalineux.
Non, ça vient surtout de mon
de mon physique.
C'est-à-dire qu'il y a une sorte de pseudo-ressemblance
avec Johnny Cash,
qui vient
Alors, c'est surtout aux États-Unis.
Quand je suis à Austin,
par exemple, dans les rues, c'est
« Hey [N] man, you look like Johnny Cash », etc.
Bon, mais vraiment,
on ne se ressemble pas du tout, quoi.
Honnêtement.
Mais par contre, c'est un compliment,
parce que moi, je suis quelqu'un qui suis devenu vraiment
un adepte de Johnny Cash à partir du moment
où il y a eu tous les albums
« American Recordings » enregistrés par Rick Robin.
C'est-à-dire la période, malheureusement
Vous faisez des covers extraordinaires de U2
Mais bien sûr, c'est extraordinaire.
Ah oui, bah oui, avec la production de Rick Robin, magnifique.
Mais au début, début,
quand j'ai connu
Johnny Cash qui faisait partie de la
de l'écurie Sun,
en même temps qu'Elvis, que Jerry Lee Lewis,
enfin, que tous ces
Carl Perkins et autres,
c'était pas véritablement ma tasse.
J'essayais les gros tubes de Johnny Cash
à « Walk the Line », « Ring of Fire »
et tout ça.
Ça ne m'inspirait pas quand j'étais
petit. Mais
de la même façon, j'étais pas fan non plus
de Buddy Holly, par exemple,
alors que je le suis devenu.
Euh
Voilà.
Audrey brûle de donner son avis sur ce masque.
Non, alors écoutez, là, on est en plein conflit générationnel.
C'est vrai que moi, je l'écoute pas du tout.
Je passe complètement à côté de ce que vous faites.
Si je l'écoute, j'ai l'impression
d'être dans la voiture de mon oncle, alors je suis désolée.
C'est vrai que ça ne me parle
C'est quoi, ton voiture ?
Faites un effort.
Non, écoutez, je fais l'effort
d'essayer, je m'éduque, je vous écoute,
mais c'est vrai que ce n'est tellement pas ma musique
que j'ai même du mal à y mettre un avis.
C'est vrai que ça fait 50 ans que je fais ça,
et c'est vrai que dans l'esprit des gens,
il y a ceux qui m'ont connu à mes débuts,
quand j'avais 15 ans, puisque moi,
mon premier disque est sorti le jour de mes 15 ans,
j'en ai 65 aujourd'hui, il faut calculer.
Après, il y a ceux qui m'ont connu
10 ans après, avec d'autres,
entre guillemets, succès ou tubes,
appelons ça comme vous voulez,
après, il y a ceux qui m'ont connu
20 ans, enfin, 10 ans après,
c'est-à-dire dans les années 80,
puis 90, etc.
Voilà, donc, mais je comprends très bien
qu'il y ait des gens qui n'aiment pas ce que je fais,
c'est logique.
Vous êtes plein de mensuétudes, contrairement à Noé Villon,
qui ne va pas comprendre du tout qu'on puisse
Isabelle Huppert est une immense actrice,
Dick Rivers a fait un grand disque,
et j'emmerde Thomas Hervé, merci
de nous avoir rendu visite, cher Dick.
Bien sûr, bien sûr.
Je suis un peu en boule,
mais je suis là.
[Ab]
Key:
Ab
G
Gb
Eb
Ab
G
Gb
Eb
Ça fait déjà 50 ans qu'il chante et presque autant d'années qu'Arnaud l'écoute.
Alors qu'est-ce que ça vaut ce nouvel album ?
Vous nous le réclamez sur l'air des lampions depuis le début.
Quand est-ce qu'on va parler du nouvel album ?
C'est maintenant ! Évidemment, oui.
50 ans de carrière.
Johnny fait des albums pourris avec Matthieu Chedid.
C'est vrai.
Lui, il prend un très bon guitariste,
Olly le Baron, qui a joué avec les Vempas,
qui a joué aussi avec Raphaël,
un très bon guitariste qui lui fait ses compos,
qui écrit aussi des très belles chansons.
Il travaille avec l'ancien parolier de baschon Jean Fauch,
pour d'autres chansons.
Et surtout, il fait l'album qu'on attendait de lui.
C'est-à-dire que moi, j'ai une théorie sur Dick River,
c'est que son modèle, c'est pas tant Elvis_
Vous avez même une théorie sur Dick River.
Oui, comme ils le répètent un peu partout,
c'est pas tellement Elvis son modèle.
Enfin, ça a été son modèle.
Aujourd'hui, celui à qui il ressemble le plus,
et sa manière de chanter le prouve,
c'est à Johnny Cash.
Pour moi, Dick River, c'est le Johnny Cash français.
Ah, pauvre !
Ah, pardon !
Du pot français, madame !
Le Johnny Cash français.
Et là, enfin, il a des chansons où, effectivement,
il est dans cette tradition beaucoup plus country rock que rock.
Ou soul rock.
Il a eu sa période soul rock.
Souvenez-vous de la période soul rock de Dick River.
Et là, je trouve que c'est ce qu'on grandit.
Toute la critique est unanime.
Tout le monde est d'accord.
Sauf Thomas Hervé.
Qui est pas critique et qui va lui laisser.
Il prend son pied avec Dick River.
J'ai envie de dire, laisse-le.
C'est la plus grande légende urbaine de ce pays.
Vous avez deux ou trois arguments, Thomas ?
Oui, j'ai les arguments de dire que je ne vois aucune raison pertinente
d'aller écouter Dick River en 2011.
J'ai l'impression que cette espèce_
Qu'est-ce que c'est que cet argument ?
C'est pas un argument à la mort moelleux.
Eddie Mitchell est à la retraite.
Il n'en reste qu'un.
Johnny Hallyday a fait des mauvais disques.
Tu sais quoi ?
Tout à l'heure, tu nous as dit_
Et surtout, n'écoutons pas la nouvelle génération.
J'ai envie de te dire, réécoute à ce moment-là Eddie Cochrane.
Réécoute Elvis Presley.
Parce que Dick River, je t'assure que tu vas
à la Johnny Cash.
Beaucoup plus de plaisir dans tes oreilles,
y compris filmer Profil, qu'en écoutant_
Vous [Ab] n'êtes pas d'accord, nous avons besoin d'un arbitre.
Dick River, lui-même, va arbitrer le débat. _ _ _ _ _ _
_ _ Là, monsieur.
Là, monsieur River.
[G] Asseyez-vous, monsieur River.
Moi, je regrette, mais la bonne nouvelle
de cet album, c'est que pour le meilleur,
comme pour le pire, et pour moi, c'est pour le meilleur,
vous restez fidèles à vous-même.
Parce que vous avez été à la musique américaine,
et ça, Thomas Hervé, il ne comprend pas.
C'est plus sa balance à Paris.
C'est devenu sa cire les pompes à Paris.
Dès que tu as un invité à côté,
on ne met même plus le droit_
Ce n'est pas un invité, c'est monsieur River.
Justement, monsieur River, il a toujours dit
qu'il fallait être honnête.
On le sait, il y a des fans qui sont
partout dans le monde.
On a le droit d'en avoir un ami.
En tout cas, dans le monde français.
On a le droit d'avoir un ami
un tout petit peu dissonant.
En plus, j'ai dit, en lirant Propos Liminaires_
Tu as entendu l'organe dans la réponse ?
Je n'ai pas entendu.
Il est tombé du vibrato.
J'ai envie d'aller aux originaux plutôt qu'à la française.
Alors, c'est à la quoi ?
Est-ce que vous êtes une coquille d'écriveurs ?
Non, c'est [Gb] un album complètement original.
Comme disait Arnaud, c'est des musiques d'Oli Baron,
qui est français, même s'il a vécu longtemps aux Etats-Unis.
Jean Focke, c'est quand même
un parolier extraordinaire.
Joseph Denvers,
qui participe à deux textes
dans cet album,
a travaillé avec moi dans l'album précédent
sur l'Homme sans âge, que j'adore.
C'est un album que j'aime beaucoup, mais qui n'a rien à voir avec celui-là.
Donc, moi,
je suis vraiment un chanteur
franco-français, mais avec,
comme disait Arnaud, avec des racines,
c'est vrai, depuis tout petit,
qui sont quand même [Eb] des racines très_ très américaines.
C'est blues, c'est country, c'est rock,
ça n'agit pas rien.
C'est tous les gens de ma génération
qui étaient comme ça.
Et Johnny Cash, alors ?
Ah, _ Johnny Cash ?
Alors, je pense, Johnny Cash
est un compliment, hein, mais_ Oui, mais_
Ah bon ?
Vous n'êtes pas un fan total de Johnny Cash ?
Non, non, non.
Pas total.
Ah, ça vous embête qu'on vous compare à Johnny Cash ?
Un peu, un peu.
Il est chalineux.
Non, ça vient surtout de mon_
de mon physique.
C'est-à-dire qu'il y a une sorte de pseudo-ressemblance
avec Johnny Cash,
qui vient_
Alors, c'est surtout aux États-Unis.
Quand je suis à Austin,
par exemple, dans les rues, c'est
« Hey [N] man, you look like Johnny Cash », etc.
Bon, mais vraiment,
on ne se ressemble pas du tout, quoi.
Honnêtement.
Mais par contre, c'est un compliment,
parce que moi, je suis quelqu'un qui suis devenu vraiment
un adepte de Johnny Cash à partir du moment
où il y a eu tous les albums
« American Recordings » enregistrés par Rick Robin.
C'est-à-dire la période, malheureusement_
Vous faisez des covers extraordinaires de U2_
Mais bien sûr, c'est extraordinaire.
Ah oui, bah oui, avec la production de Rick Robin, magnifique.
Mais au début, début,
quand j'ai connu
Johnny Cash qui faisait partie de la_
de l'écurie Sun,
en même temps qu'Elvis, que Jerry Lee Lewis,
enfin, que tous ces_
Carl Perkins et autres,
c'était pas véritablement ma tasse.
J'essayais les gros tubes de Johnny Cash
à « Walk the Line », « Ring of Fire »
et tout ça.
Ça ne m'inspirait pas quand j'étais
petit. Mais
de la même façon, j'étais pas fan non plus
de Buddy Holly, par exemple,
alors que je le suis devenu.
Euh_
Voilà.
Audrey brûle de donner son avis sur ce masque.
Non, alors écoutez, là, on est en plein conflit générationnel.
C'est vrai que moi, je l'écoute pas du tout.
Je passe complètement à côté de ce que vous faites.
Si je l'écoute, j'ai l'impression
d'être dans la voiture de mon oncle, alors je suis désolée.
C'est vrai que ça ne me parle_
C'est quoi, ton voiture ?
Faites un effort.
Non, écoutez, je fais l'effort
d'essayer, je m'éduque, je vous écoute,
mais c'est vrai que ce n'est tellement pas ma musique
que j'ai même du mal à y mettre un avis. _ _
_ _ _ C'est vrai que ça fait 50 ans que je fais ça,
et c'est vrai que dans l'esprit des gens,
il y a ceux qui m'ont connu à mes débuts,
quand j'avais 15 ans, puisque moi,
mon premier disque est sorti le jour de mes 15 ans,
j'en ai 65 aujourd'hui, il faut calculer.
Après, il y a ceux qui m'ont connu
10 ans après, avec d'autres,
entre guillemets, succès ou tubes,
appelons ça comme vous voulez,
après, il y a ceux qui m'ont connu
20 ans, enfin, 10 ans après,
c'est-à-dire dans les années 80,
puis 90, etc.
Voilà, donc, mais je comprends très bien
qu'il y ait des gens qui n'aiment pas ce que je fais,
c'est logique.
Vous êtes plein de mensuétudes, contrairement à Noé Villon,
qui ne va pas comprendre du tout qu'on puisse_
Isabelle Huppert est une immense actrice,
Dick Rivers a fait un grand disque,
et j'emmerde Thomas Hervé, merci
de nous avoir rendu visite, cher Dick.
_ Bien sûr, bien sûr.
Je suis un peu en boule,
mais je suis là.
_ _ [Ab] _ _ _
Alors qu'est-ce que ça vaut ce nouvel album ?
Vous nous le réclamez sur l'air des lampions depuis le début.
Quand est-ce qu'on va parler du nouvel album ?
C'est maintenant ! Évidemment, oui.
50 ans de carrière.
Johnny fait des albums pourris avec Matthieu Chedid.
C'est vrai.
Lui, il prend un très bon guitariste,
Olly le Baron, qui a joué avec les Vempas,
qui a joué aussi avec Raphaël,
un très bon guitariste qui lui fait ses compos,
qui écrit aussi des très belles chansons.
Il travaille avec l'ancien parolier de baschon Jean Fauch,
pour d'autres chansons.
Et surtout, il fait l'album qu'on attendait de lui.
C'est-à-dire que moi, j'ai une théorie sur Dick River,
c'est que son modèle, c'est pas tant Elvis_
Vous avez même une théorie sur Dick River.
Oui, comme ils le répètent un peu partout,
c'est pas tellement Elvis son modèle.
Enfin, ça a été son modèle.
Aujourd'hui, celui à qui il ressemble le plus,
et sa manière de chanter le prouve,
c'est à Johnny Cash.
Pour moi, Dick River, c'est le Johnny Cash français.
Ah, pauvre !
Ah, pardon !
Du pot français, madame !
Le Johnny Cash français.
Et là, enfin, il a des chansons où, effectivement,
il est dans cette tradition beaucoup plus country rock que rock.
Ou soul rock.
Il a eu sa période soul rock.
Souvenez-vous de la période soul rock de Dick River.
Et là, je trouve que c'est ce qu'on grandit.
Toute la critique est unanime.
Tout le monde est d'accord.
Sauf Thomas Hervé.
Qui est pas critique et qui va lui laisser.
Il prend son pied avec Dick River.
J'ai envie de dire, laisse-le.
C'est la plus grande légende urbaine de ce pays.
Vous avez deux ou trois arguments, Thomas ?
Oui, j'ai les arguments de dire que je ne vois aucune raison pertinente
d'aller écouter Dick River en 2011.
J'ai l'impression que cette espèce_
Qu'est-ce que c'est que cet argument ?
C'est pas un argument à la mort moelleux.
Eddie Mitchell est à la retraite.
Il n'en reste qu'un.
Johnny Hallyday a fait des mauvais disques.
Tu sais quoi ?
Tout à l'heure, tu nous as dit_
Et surtout, n'écoutons pas la nouvelle génération.
J'ai envie de te dire, réécoute à ce moment-là Eddie Cochrane.
Réécoute Elvis Presley.
Parce que Dick River, je t'assure que tu vas
à la Johnny Cash.
Beaucoup plus de plaisir dans tes oreilles,
y compris filmer Profil, qu'en écoutant_
Vous [Ab] n'êtes pas d'accord, nous avons besoin d'un arbitre.
Dick River, lui-même, va arbitrer le débat. _ _ _ _ _ _
_ _ Là, monsieur.
Là, monsieur River.
[G] Asseyez-vous, monsieur River.
Moi, je regrette, mais la bonne nouvelle
de cet album, c'est que pour le meilleur,
comme pour le pire, et pour moi, c'est pour le meilleur,
vous restez fidèles à vous-même.
Parce que vous avez été à la musique américaine,
et ça, Thomas Hervé, il ne comprend pas.
C'est plus sa balance à Paris.
C'est devenu sa cire les pompes à Paris.
Dès que tu as un invité à côté,
on ne met même plus le droit_
Ce n'est pas un invité, c'est monsieur River.
Justement, monsieur River, il a toujours dit
qu'il fallait être honnête.
On le sait, il y a des fans qui sont
partout dans le monde.
On a le droit d'en avoir un ami.
En tout cas, dans le monde français.
On a le droit d'avoir un ami
un tout petit peu dissonant.
En plus, j'ai dit, en lirant Propos Liminaires_
Tu as entendu l'organe dans la réponse ?
Je n'ai pas entendu.
Il est tombé du vibrato.
J'ai envie d'aller aux originaux plutôt qu'à la française.
Alors, c'est à la quoi ?
Est-ce que vous êtes une coquille d'écriveurs ?
Non, c'est [Gb] un album complètement original.
Comme disait Arnaud, c'est des musiques d'Oli Baron,
qui est français, même s'il a vécu longtemps aux Etats-Unis.
Jean Focke, c'est quand même
un parolier extraordinaire.
Joseph Denvers,
qui participe à deux textes
dans cet album,
a travaillé avec moi dans l'album précédent
sur l'Homme sans âge, que j'adore.
C'est un album que j'aime beaucoup, mais qui n'a rien à voir avec celui-là.
Donc, moi,
je suis vraiment un chanteur
franco-français, mais avec,
comme disait Arnaud, avec des racines,
c'est vrai, depuis tout petit,
qui sont quand même [Eb] des racines très_ très américaines.
C'est blues, c'est country, c'est rock,
ça n'agit pas rien.
C'est tous les gens de ma génération
qui étaient comme ça.
Et Johnny Cash, alors ?
Ah, _ Johnny Cash ?
Alors, je pense, Johnny Cash
est un compliment, hein, mais_ Oui, mais_
Ah bon ?
Vous n'êtes pas un fan total de Johnny Cash ?
Non, non, non.
Pas total.
Ah, ça vous embête qu'on vous compare à Johnny Cash ?
Un peu, un peu.
Il est chalineux.
Non, ça vient surtout de mon_
de mon physique.
C'est-à-dire qu'il y a une sorte de pseudo-ressemblance
avec Johnny Cash,
qui vient_
Alors, c'est surtout aux États-Unis.
Quand je suis à Austin,
par exemple, dans les rues, c'est
« Hey [N] man, you look like Johnny Cash », etc.
Bon, mais vraiment,
on ne se ressemble pas du tout, quoi.
Honnêtement.
Mais par contre, c'est un compliment,
parce que moi, je suis quelqu'un qui suis devenu vraiment
un adepte de Johnny Cash à partir du moment
où il y a eu tous les albums
« American Recordings » enregistrés par Rick Robin.
C'est-à-dire la période, malheureusement_
Vous faisez des covers extraordinaires de U2_
Mais bien sûr, c'est extraordinaire.
Ah oui, bah oui, avec la production de Rick Robin, magnifique.
Mais au début, début,
quand j'ai connu
Johnny Cash qui faisait partie de la_
de l'écurie Sun,
en même temps qu'Elvis, que Jerry Lee Lewis,
enfin, que tous ces_
Carl Perkins et autres,
c'était pas véritablement ma tasse.
J'essayais les gros tubes de Johnny Cash
à « Walk the Line », « Ring of Fire »
et tout ça.
Ça ne m'inspirait pas quand j'étais
petit. Mais
de la même façon, j'étais pas fan non plus
de Buddy Holly, par exemple,
alors que je le suis devenu.
Euh_
Voilà.
Audrey brûle de donner son avis sur ce masque.
Non, alors écoutez, là, on est en plein conflit générationnel.
C'est vrai que moi, je l'écoute pas du tout.
Je passe complètement à côté de ce que vous faites.
Si je l'écoute, j'ai l'impression
d'être dans la voiture de mon oncle, alors je suis désolée.
C'est vrai que ça ne me parle_
C'est quoi, ton voiture ?
Faites un effort.
Non, écoutez, je fais l'effort
d'essayer, je m'éduque, je vous écoute,
mais c'est vrai que ce n'est tellement pas ma musique
que j'ai même du mal à y mettre un avis. _ _
_ _ _ C'est vrai que ça fait 50 ans que je fais ça,
et c'est vrai que dans l'esprit des gens,
il y a ceux qui m'ont connu à mes débuts,
quand j'avais 15 ans, puisque moi,
mon premier disque est sorti le jour de mes 15 ans,
j'en ai 65 aujourd'hui, il faut calculer.
Après, il y a ceux qui m'ont connu
10 ans après, avec d'autres,
entre guillemets, succès ou tubes,
appelons ça comme vous voulez,
après, il y a ceux qui m'ont connu
20 ans, enfin, 10 ans après,
c'est-à-dire dans les années 80,
puis 90, etc.
Voilà, donc, mais je comprends très bien
qu'il y ait des gens qui n'aiment pas ce que je fais,
c'est logique.
Vous êtes plein de mensuétudes, contrairement à Noé Villon,
qui ne va pas comprendre du tout qu'on puisse_
Isabelle Huppert est une immense actrice,
Dick Rivers a fait un grand disque,
et j'emmerde Thomas Hervé, merci
de nous avoir rendu visite, cher Dick.
_ Bien sûr, bien sûr.
Je suis un peu en boule,
mais je suis là.
_ _ [Ab] _ _ _